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1 Utilisateur(s) anonymes
à propos de Ondine (de moi-même ce coup-ci) |
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pour les lecteurs, quelques explis...
coquillette J'ai vraiment aimé cette nouvelle. J'ai vu arriver la chute avec le même plaisir que j'ai dans ces cas-là : c'est moi qui ai l'esprit tordu ou bien il va le faire ? Lire, tout lire pour avoir le plaisir de savoir. Un bémol cependant : elle n'a pas les jambes épilées. Ou elle l'a fait sans soin, ce qui ne cadre pas avec les doutes de Marley. Moi, en tout cas, ça me ferait douter et me poser d'autres questions, annulant ce doute là, d'office. Et puis un autre aussi, minuscule mais celui-ci est affaire de goût personnel : "Petit à petit, la jalousie s’était insinuée en moi." Perso, j'aurais préféré "Petit à petit, la jalousie s'est insinuée en moi." Au plaisir de te lire, Estelle2L. Merci Coquillette. Les jambes épilées… rien ne dit que la demoiselle est infidèle, dans mon esprit elle ne l’est pas. Elle ne l’est que dans l’esprit de Marley, qui préfère la croire infidèle que de se remettre en question, et de remettre en question le fonctionnement de son couple. xuanvincent J'ai apprécié cette nouvelle, cette histoire d'amour assez singulière (plus du fait du lieu choisi, une baignoire, que du sujet, un amour entre deux jeunes femmes). Le style m'a paru alerte, bien écrit. Une seule petite chose m'a gênée (mais il est vrai que l'histoire se situe en un unique endroit), la répétition du terme "bain" et de l'expression "prendre un bain". L'évolution de cet amour, sa désagrégation, au travers du lieu de la baignoire, m'a semblé bien dépeint. A la fin, il y a de nouveau bien un mort... (le contraire m'aurait un peu étonnée). PS : Le résumé, que j'ai vu malgré moi, m'a orientée sur une mauvaise piste... exceptée la première phrase, qui commence un peu à la manière d'un conte, je n'ai pas retrouvé l'histoire d' "Ondine" dans ce récit. Merci Xuan. Ton commentaire m’a perturbé. En effet, ce sont un homme et une femme, donc j’aimerai que tu m’expliques où j’ai pu t’induire en erreur… Les répétitions sont voulues par le principe narratif. En effet, la narration se situe juste après le drame. Donc il relate l’histoire, comme en soliloque, et quand on se parle on se moque des répétitions. Pour la légende, je sais que ça en a perturbé plus d’un alors j’explique mon déroulement. Voici le morceau de légende que je reprends : Ondine est l'héroïne d'une légende alsacienne. À sa naissance toutes les fées du voisinage sont réunies autour de son berceau et lui offrent des qualités nombreuses. (ma jeune femme est presque parfaite quand on le lit…) La fée qui est sa marraine lui offre notamment une constance exceptionnelle. Un jour, elle est enlevée par un jeune seigneur qui réussit à se faire aimer d'elle au point qu'elle refuse de le quitter pour aller voir sa mère malade. (pas de mère malade mais un amour passionnel) Pour punition, sa marraine la condamne à toujours aimer le seigneur quoi qu'il fasse. (ça c’est juste l’amour malgré tous les soucis, routine, etc…) Celui-ci, fatigué d'elle, fait semblant de la croire infidèle. (Mon Marley se voile la face et la croit infidèle) Il dit qu'il ne la croira que si elle va remplir un vase énorme à la source du Niddeck (ici prendre un bain) Dans la légende Ondine tombe dans l’eau et sa marraine la sauve. Ici son seigneur la tue. Je voulais développer le coté Amour/Jalousie/Irraisonné de la légende. Faolan Deux femmes ? Seul, je me délassais, certes. Cette phrase tend à prouver le contraire... Sinon, une lecture agréable, sans plus. Une histoire classique et sans le résumé (et le titre) je n'aurais pas su faire le rapprochement avec la légende. Je crois savoir que tu as passé du temps sur ce texte mais certaines répétitions auraient pu être évitées. A savoir : haricot, bain (ben oui, difficile), souvent, elle prenait le lecteur de CD, elle faisait tourner l’un de ses disques romantiques, elle allumait des bougies parfumées, ça faisait longtemps que nous n'avions pas pris de bain (deux fois à quelques lignes d'intervalles),... Le court dialogue n'apporte à mon sens pas grand chose au récit, mais ce n'est qu'un avis personnel. Et il me semble avoir noté une contradiction car à un moment le narrateur parle de poils disgracieux (berk ) et l'instant d'après il admire le spectacle et dit qu'elle a toujours été d'un esthétisme irréprochable. Ou alors j'ai mal compris... A côté de cela, j'ai aimé la façon dont tu décris les doutes qui tiraillent le narrateur ainsi que le côté cynique de la fin. Au final un texte qui m'a plu mais qui aurait pu éviter certaines répétitions. Merci Faolan, voir le com chez Xuan pour la légende. Idem pour les répétitions. Non pour l’esthétisme c’est dans le sens « le créateur qui regarde sa chose », c’est un terme que j’ai employé pour souligner le rapport un peu possesseur (pygmalion) du mari face à son œuvre d’art. Selenim Joli brin d'histoire que, dans ma naïveté proverbiale, j'ai avalé sans voir arriver la fin. Snif. Une histoire de jalousie que Chabrol n'aurait pas reniée tant elle est rafraichissante et abonde en détails croustillants: "Audrey, celle qui riait à gorge déployée devant mon périscope", celle là fleure bon le vécu... Mais pourquoi faut-il qu'il y ait toujours un mort à la fin. Mary Higgins Clark, sort de ce corps! Merci Selenim.Le périscope et le fou rire, comme le bain de 500L sont des traits autobios en effet…^^ MHC ne sortira de mon corps que quand mon recueil sur la mort sera bouclé, désolée… mais je peux écrire des trucs marrants, je te jure… Dans ta bouche par exemple… Nongag J'ai été lire sur la légende. Tu t'éloigne vraiment beaucoup de l'original... En fait, tu n'aurais peut-être pas dû nous parler de légende en guise d'introduction. Je l'ai cherché tout du long dans ton récit. Pas de trace réelle, ni dans le ton, ni dans la forme... J'ai trouvé la première partie réussie. Avec cette sensualité et cet érotisme, ma foi, pas désagréable du tout à imaginer!!!!! (-;. Petit point cependant: "On restait des heures à attendre que l’eau refroidisse pour la remplacer par une autre plus chaude." Des heures et des heures...!! Dans une légende ça irait mais ton récit est très réaliste (c’est pas des grenouilles tout de même tes personnages!). Puis tout bascules sans qu’on comprenne bien. Usure du couple… probablement. Je trouve que ton déroulement temporel est flou. C’était peut-être ça le coté légende que tu voulais donner à ton récit? « Je voyais la poussière s’accumuler dans les joints, la rouille goutter du robinet, remplaçant l’eau… lentement. » La rouille, dans une chambre de bain neuve (il l’a acheté au début de la nouvelle), ça n’apparaît pas si vite…!!! « Les goûts ne changent pas, c’est elle qui avait dû changer. Ou l’homme en elle. » L’homme en elle? Symbolisme? Image claire de pénétration, de vie sexuelle avec un autre mec? Pas clair. La finale aussi. On la voit venir beaucoup trop tôt. Aucune surprise. Pas suffisamment de poésie et pas de légende non plus… Ce qui fait que le moins bon moment de ta nouvelle c’est la finale. C’est pas ce qu’on veut normalement, hein? Mais, j’ai bien aimé l’écriture. La description de leurs jeux amoureux et du désarrois de cet homme qui sent sa femme glisser hors de sa vie sans comprendre. Et qui choisi malheureusement la jalousie… Merci Nongag, idem voir chez Xuan pour le rapport à la légende. Pour les heures dans le bain… comme je l’ai dit le bain est un élément autobio, il trone dans ma salle de bains depuis 23 ans… et je t’assure que quand l’eau est chaude, tu passes facilement 2h à barboter sans que l’eau ne devienne froide… ^^ oui euh, enfin barboter… hum… Le déroulement temporel flou est voulu. Je ne dis pas sur combien d’années l’histoire se déroule. C’est volontaire, chaque lecteur s’y retrouvera selon ses critères temporels. L’homme en elle, c’est bien le coté pénétration qui sont soulignés. La jalousie est le thème de la nouvelle. Hahha, non c’est pas ce qu’(on recherche normalement désolée si ça n’a pas pris avec toi, le prochain j’essaierai de te surprendre ^^ isfranco Raf ! La fin on la connait dès lors qu'elle l'invite à en reprendre un, mais là n'est pas le propos, non je ne crois pas. Le propos tient plus dans les dégats de l'usure provoquée par le temps qui passe et imperceptiblement nous éloigne ... Il y a aussi la jalousie... qui ronge tout... comme la rouille et qui s'invite très tôt dans la nouvelle . Et puis un geste de trop, deux gestes de trop... Il y a aussi cet étrange passage, qui clôture le troisième paragraphe, juste après l'apparition de la jalousie: Je voyais la poussière s’accumuler dans les joints, la rouille goutter du robinet, remplaçant l’eau… lentement. Elle me manquait tellement. J'ai eu l'impression qu'on plongeait dans le temps, qu'on se trouvait des années plus tard... et qu'Audrey n'était plus là. Ensuite le temps revient à l'intrigue. Moi je l'ai lu comme ça du moins La fin confirmera ensuite que c'est possible. Je n'ai pas cherché d'autres pistes de ce genre, ça ne m'a pas sauté aux yeux en tout cas... Mais j'imagine bien oui J'ai aimé Es cette mortelle balade entre les bulles de désirs et de jalousie... Merci Is, j’aime ta vision de ma nouvelle. Tu explores le temps à ta façon, qui discorde des autres, mais ça me plait ! jensairien pas mal le bain amoureux qui passe à l'ennui pour finir en crime passionnel. Tout cela au milieu des bulles. Ce n'est pas non plus révolutionnaire. Dans la baignoire rien de nouveau. Un petit exercice pas désagréable. Jensaisrien, merci et désolée que ça n’ait pas fonctionné sur toi… Xrys J'aime beaucoup. Cette jalousie qui apparait peu à peu, cette usure du couple qui répond à la rouille dans la baignoire. Pour moi donc la cohérence temporelle est peu importante car cà me semble une image La fin est prévisible beaucoup trop quand on a lu quelques unes de tes nouvelles. Et les bougies parfumées autour de la baignoire c'ets un tic? sinon le style rien à dire, j'ai aimé. Merci Xrys, désolée pour la fin prévisible, je tue les gens, je sais pas faire autrement ! lol Oui les bougies parfumées c’est un tic, je vais essayer les bâtons d’encens pour la suivante… ou l’huile parfumée… j’aime les références olfactives mdr. Alexandre Bonsoir 2L ! Moi qui ne lis jamais de roman noir, j'ai lu Ondine ! C'est très bien écrit puisque je suis allé, d'une seule traite, au bout du récit mais, et tu n'y es pour rien, je ne supporte pas les cadavres, surtout féminin et dénudé. La politique de l'autruche en quelque sorte... ce qui n'enlève rien à la qualité de ton texte ! Merci Alexandre, je suis touchée. La prochaine fois, promis je tue un homme habillé ! MDR Je suis heureuse que tu m’aies lue et commentée et surtout que ça t’ait plu ! Kaos C'est plaisant à lire. Je ne retrouve que vaguement la légende d'Ondine, mais c'est accessoire. Mais: la fin est trop prévisible, vraiment trop, presque téléguidé. Quitte à faire noir j'aurai plus vu un bain "forcé". Le on au début répété comme une litanie est agaçant parce que c'est on, et qu'il y a une répétition lassante. Je préfére la suite où tu éludes le pronom. Bref, un texte agréable, mais qui pourrait être perfectible avec un "brin de folie". Merci Menvussa Il est usuel de dire que l'habitude tue l'amour, mais à ce point ! Incroyable ce que ça peut gamberger dans le tête de celui ou de celle qui se sent délaissée. Le shampoing élément déclencheur du drame, marque subtile de la différence. Et le drame qui se déroule implacablement, comme s'il était une résultante obligée de cette stupide quête d'une illusoire perfection. Cela fait penser - baignoire de 500 l à part - à ces drames du théâtre antique où la destinée a force de loi, où l'homme ne fait que suivre un chemin tout tracé, où toute révolte est vouée à l'échec. C'est bien écrit, une ambiance qui s'installe, l'importance de l'immuable. Très "con" ce bonhomme, mais y en a des comme ça. Quelques phrases clés qui marquent l'esprit embué de notre personnage : "Elle me manquait tellement." Sauf qu'elle est toujours là et que ce n'est que ce "confort" qui lui manque. "Les goûts ne changent pas, c’est elle qui avait dû changer. Ou l’homme en elle." Pensée type de celui qui, englué dans ses certitudes ne sait s'ouvrir aux autres. "- Attends, je vais me laver les cheveux !" Et voilà, le mal est consommé, le mâle consumé, il n'est plus le centre d'intérêt. J'aime bien le soin que l'auteur a apporté pour décrire le cheminement dans l'esprit du bonhomme. La chute est prévisible, logique, c'est ce qui en fait toute l'horreur. Une forme de folie, un égo surdimensionné, terrible. Merci Menvussa, j’aime ta vision théatre antique de la nouvelle. Et je suis heureuse que ça t’ait plu, et que tu en aies compris l'essence. Voilà merci d’êtres passés me lire, j’espère avoir clarifié des zones d’ombres et percé des mystères. A la prochaine. Es
Contribution du : 13/03/2009 15:01
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Re : à propos de Ondine (de moi-même ce coup-ci) |
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Maître Xuanzen
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25/03/2008 21:52 De FRANCE
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Bonjour Estelle2L,
Merci pour ta (multi-) réponse détaillée ! Je suis désolée que mon commentaire ait pu te perturber (concernant l'identité des deux protagonistes de ta nouvelle)... Ne voyant pas de mémoire d'où venait mon erreur, j'ai donc relu ton texte et je crois avoir trouvé : pendant une bonne partie du texte, le narrateur parle avant tout de son amie (sous la forme de "elle") et il m'a dû me manquer des indications pour que je comprenne que le narrateur était un homme et non une femme (j'imagine que j'ai dû faire là, et je m'en excuse, une confusion entre narrateur/auteur)... Vers la fin du texte il est vrai le narrateur se qualifie, en employant (naturellement le masculin "levé" et non "levée" par exemple) mais comme je suis partie assez vite avec l'idée qu'il s'agissait de deux femmes, je n'ai pas relevé ce masculin. Au passage, cela me fait penser que l'auteur parfois (emporté par son récit) oublie qu'il connaît les tenants et les aboutissements de son histoire, tandis que le lecteur, lui a tout à découvrir (mais bon, apparemment, je suis la seule à m'être trompée sur l'identité du narrateur !)... et peut par moments ne pas bien comprendre, se tromper. J'espère que cela va mieux à présent, Estelle2L !
Contribution du : 13/03/2009 18:45
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Re : à propos de Ondine (de moi-même ce coup-ci) |
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Maître Xuanzen
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25/03/2008 21:52 De FRANCE
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Précision : j'aurais pu voir en fait plus vite que le narrateur était bien un homme... mais, prise par l'histoire ?, lors de ma première lecture, j'ai dû sans m'en apercevoir transformer tous les masculins en féminin !
Bon, ce post m'aura permettre de relire, avec un regard différent, cette nouvelle (j'ai apprécié la relire) ! Je laisse la parole aux autres.
Contribution du : 13/03/2009 20:53
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Re : à propos de Ondine (de moi-même ce coup-ci) |
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Visiteur
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pas de souci Xuan, je pensais avoir abandonné des fausses pistes lol
Contribution du : 14/03/2009 03:23
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Re : à propos de Ondine (de moi-même ce coup-ci) |
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Maître Xuanzen
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25/03/2008 21:52 De FRANCE
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Message bien reçu, Estelle2L
PS : En fait, en terme de fausse piste, cela aurait pu se produire sans doute par exemple si tu n'avais effectivement mis aucun masculin pour le personnage du narrateur.
Contribution du : 14/03/2009 08:13
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