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1 Utilisateur(s) anonymes
À propos de "Comme enfer" |
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Maître des vers sereins
Inscrit:
11/02/2008 03:55 Groupe :
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33316
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Bonjour,
Je voulais remercier ceux qui ont laissé un mot et plus généralement les lecteurs aussi, bien entendu. Je dois aussi compléter la publication du poème par un petit hommage, à la fin. Un petit mot sur le "Salut Atchoum !" du début : J'écris cette partie à chaque fois au moment de l'envoi, et souvent dans un état d'esprit à contre pied de celui de l'écriture elle-même, mon but est bien de laisser une clé de lecture, à prendre ou pas, bien sûr. Ce n'est pas un poème dédié à Blanche Neige, ni au nain qui éternue, mais à la façon des contes de fée, les protagonistes du poème : le "Elle" ainsi que le narrateur, ne sont pas à considérer comme des personnages réels, mais plutôt comme un état d'esprit à un moment donné, et cet état d'esprit est exagéré, caricaturé, volontairement. Ainsi "Atchoum" pourrait être héroïque ou idiot, nain ou géant, le "Elle" une reine magnifiée ou défroque (voire un genre de "Tatie Danielle" comme le relève Benway, pourquoi pas, entreprise par un "professeur Tournesol" alors, enfin un couple infernal, certainement) c'est fait pour être contradictoire, tenir du meilleur comme du pire, en les rassemblant dans ce poème. (Pour info un "caban" est une veste épaisse qui fait marin, à ne pas confondre avec "cabas", le sac pour les courses.) Mais bon, il y a aussi le rythme du poème que plusieurs commentateurs ont apprécié, et c'est là que je dois vous montrer un truc, une martingale, une influence, une inspiration... La partition ne repose pas seulement sur l'alexandrin, mais aussi sur une façon de le mettre en place. La phrase, l'aspect sémantique, court à chaque fois sur toute la strophe. Un vers peut former une phrase, c'est assez rare qu'une phrase forme une strophe entière, avec les articulations du sens qui correspondent aux césures/fins de vers, c'est à dire sans rejets ni enjambements - ce sont des effets poétiques qui brisent le rythme, c'est pas spécialement classique - ou alors, c'est un enjambement du premier vers sur les trois suivant. Le rythme n'est jamais brisé par le sens, tout au plus les rimes embrassées sont en décalage avec les début de vers génériques, qui sont en quelques sortes croisés : Elle... ... Comment... ... Ce truc, je l'ai découvert en lisant un poème que j'aime beaucoup, que son auteur, Fanch, m'a autorisé à citer : Citation : Il est en ma demeure... Le poème a été publié sur un forum ici , si vous voulez laisser un p'tit mot à son auteur. En ce qui me concerne, Fanch est l'inventeur, toutefois si vous avez en tête un poète de référence qui aurait déjà joué des alexandrins, ou autres, de cette façon, je serai intéressé de connaître ses écrits.
Contribution du : 19/06/2009 03:09
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Un Fleuve |
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Re : À propos de "Comme enfer" |
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Chevalier d'Oniris
Inscrit:
19/04/2009 14:44 De accepte les invitations
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2936
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Bonjour David,
merci pur les précisions, qui aportent pas mal au poeme, et surtout montrent les coulisses, le cheminement, la recherche, les appuis, j'aime bien tout ça. Ouvrir un post sur les formes et leurs astuces courantes ou moins courantes, je mets l'idée de côté, ça pourrait intéresser du monde ça. (et m'en faire découvrir quelques unes au passage, toujours bon à prendre :d) Au plaisir
Contribution du : 19/06/2009 05:03
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Avatar : Blacksad, Juanjo Guarnido |
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