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Soleil Noir
Visiteur 
Quelques explications sur la genèse de ce texte... et un grand merci à tous ses lecteurs/commentateurs.

Pour Estelle, à la question du tranchant, des mines il y en a de toutes sortes...
Les mines-jouets (malheureusement oui, ça existe) sont souvent plus destinées à mutiler qu'à tuer...
Elles sont constituées de très petits morceaux de métal, tranchants comme des rasoirs et qui partent en étoile au moment de l'explosion.

Une chance sur deux de mourir, quasi zéro chance de ne pas perdre l'un ou l'autre membre.

En ce qui concerne le texte, il y a un an et demi, suite à un reportage sur la guerre "psychologique" j'avais appris que l'on minait des zones avec les enfants pour objectifs, des mines soit reliées à un jouet, soit qui ressemblent à un jouet...

Et dans la foulée j'avais écrit une poésie, a mis chemin entre prose et vers libre. Je n'aimais pas cette poésie, je ne l'aime toujours pas, et je l'ai retirée en me promettant d'y revenir et d'en faire une "vraie" poésie en vers libres.

Il m'a fallut un an pour avoir envie de m'y remettre vraiment et trois ou quatre essais non concluants.

Ensuite, bin ensuite j'ai quasi réussi, mais il m'a encore fallu trois bons mois pour élaguer, affiner, choisir une structure, garder ce que je voulais vraiment garder et épurer.

Je voudrais ici remercier Marie, ma compagne de vie qui m'y a bien aidé, et Alauda, amie de plume, qui m'aide à taillader le superflu...

Un extrait du texte original:
Citation :
La petite fille et le collier
C’est un petit collier en pur métal, étincelant sous le soleil,
Au pied de la maison cassée.
Il brille d’éclats d’argent, attire l’œil mieux qu’un aimant.

(...)

La petite fille en robe blanche, et toute en lin, court en chantant. Elle saute, elle danse.
Elle sera belle, c’est évident. Elle éclate de lumière, fait vibrer l’air… Puis elle s’arrête, éclat d’argent au coin de l’œil.
Elle s’approche, regarde et puis sourit.
Elle est devant, penchée sur lui, regard en bas.
Et la petite fille, elle tend le bras vers cet éclat.


Je mets cet extrait ici pour montrer un peu d'où vient la forme actuelle et comment on peut y arriver...

Dans la mesure et j'ai passé vraiment beaucoup de temps sur cette histoire qui me tient vraiment à cœur... je remercie chaque lecteur et chaque commentateur... en espérant qu'il restera en vous un petit souvenir genre "oui, ça existe aussi l'horreur"

Contribution du : 17/10/2009 16:04
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Re : Soleil Noir
Visiteur 
Personnellement je te dis pour l'explication et pour le travail.

Merchi Ich...

Contribution du : 17/10/2009 16:14
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Re : Soleil Noir
Expert Onirien
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05/09/2009 17:49
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Je salue le travail de concision. Ce sont tous ces ajours qui laissent passer la lumière jusqu'à l'évanescence.

Contribution du : 17/10/2009 16:48
_________________
Que ma muse amuse et m'use !
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Re : Soleil Noir
Chevalier d'Oniris
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19/08/2009 12:30
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Je vous remercie pour les explications, vous n'avez pas travaillé pour rien, votre poème restera gravé dans ma mémoire, oui, l'horreur ça existe...

Contribution du : 17/10/2009 17:28
_________________
Lectrice, je kiffe...
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Re : Soleil Noir
Expert Onirien
Inscrit:
24/09/2009 18:53
Groupe :
Évaluateurs
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Post(s): 3991
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Merci Is (ma flemme du samedi me reprend et j'abrège.. )

Merci, disais-je pour les explications et l'historique de ton poème. Comme je t'en ai fait part, ton poème y gagnerait à s'arrêter avant la reprise "de la petite fille", (j'en démords pas).

Beau travail, vraiment.

Cordialement

Chene

Contribution du : 17/10/2009 18:06
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Re : Soleil Noir
Organiris
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18/07/2009 20:05
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Organiris
Post(s): 17908
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Voir le texte d'origine c'est passionnant. Voir comment il a été épuré et a gagné en puissance en même temps... belle leçon d'écriture.
Quant un sujet vous tient à cœur... Seules certaines formes d'art, dont fait partie l'écriture, et grâce au possible travail, nous donnent à peaufiner, à grandir une œuvre.
Ah, si la vie nous permettait autant le droit à l'erreur.

Merci IsFranco!

Contribution du : 17/10/2009 21:32
_________________
"Un commencement est un moment d'une délicatesse extrême"
F. Herbert
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