J’étais parti à vélo en campagne en espérant que ce dépaysement favoriserait mon inspiration. A l’arrivée, c’est la balade elle-même qui m’a servi de sujet.
Je cherchais des idées ; je finis avec celle d’en chercher.
La « balade à vélo » est plutôt un texte de réflexion que d’humour. Mais la réflexion peut devenir risible quand elle pose les « grandes questions de l’existence et de l’identité.». D’où le choix du traitement humoristique. Encore que, honnêtement, le texte ne me fait pas beaucoup rire, malgré mes efforts.
Je crois aussi avoir raté l’image finale : je n’aurais pas dû m’aplatir sur le vélo, au contraire il fallait qu’en pédalant je me trouve debout sur lui, comme les personnages efflanqués de Dali.
Dali. Comment est-il venu se greffer au sujet ? Il se trouve que peu après ma balade, j’ai visité son musée à Figueras, et il m’est venu à l’idée en m’attardant sur certains tableaux que cet homme avait vu une portion d’éternité. Qu’il avait dépassé la quête de sa propre identité.
En tous cas, voici une autre ambition de la nouvelle : dans l’image finale, l’auteur, peintre surréaliste raté décrit une scène surréaliste réussie. Mais ratée… comme je l’explique…

Bon. Ce qui précède était mon commentaire avant d’avoir lu le votre.
Jaimme, heureux que la mixture fonctionne pour toi. Faudra que je google Miyasaki.
Widjet, je retiens principalement que tu ne trouves pas les scènes assez visuelles. C’est important pour moi qu’elles le soient, je vais y repenser.
Wancrys, désolé de t’avoir ennuyé.
Colibam. La fin décevante ? J’en propose une autre ci-dessus !
Coquillette. En réflexion le texte ? Tout à fait. J’avais prévu l’objection !
Brabant. Ah oui, la draisienne, il suffisait donc de s’asseoir sur le tube, c’est moins tarabiscoté comme conclusion…
Chene. Achille Chavée, connais pas. Décidément, après Miyasaki, je vais paraître inculte… Si ton commentaire déraille ? « Demandez à l’auteur » dis-tu. Ne me posez pas trop de questions : je ne sais rien, je cherche !
Jamesbebeart. Je m’étonne que ce texte t’ait fait un effet BD. Alors, il est un peu visuel quand même ?
Alifanfaron : « La fantaisie peut faire sourire, mais je ne trouve pas qu'elle serve le questionnement dans ce texte » Il s’agit peut-être de rire de ce questionnement, pour le dépasser.
Merci d’avoir lu et commenté ce texte.

Quant à moi qui ne t'ai pas (encore ?) commenté, voici mon avis. J'ai eu le bonheur de corriger ce texte en première correction et je ne me suis pas ennuyée. Il y a dans ton écriture une jeunesse étourdissante et j'avoue avoir pris du plaisir à te lire minutieusement. D'habitude, j'avoue, c'est pas trop mon genre la truculence et l'accumulation d'effets spéciaux. Mais ce texte-là m'a amusée.

Aldenor tu fais comme tu veux, mais ne change rien.

Bonjour Aldénor,
J'ai lu ton texte avec attention, mais sans le commenter. Pourquoi ? Je ne sais pas... sans doute parce que je ne suis pas bien sûre de moi. J'ai beaucoup aimé la profusion, profusion d'idées, de situations, d'inventivité... mais elle m'a "déroutée" (hoho). C'est bizarre, nous avions classé nos nouvelles en "humour", et finalement, ni l'une ni l'autre ne parait à sa place: la mienne a été publiée en policier, la tienne relève plus à mon sens de la réflexion...
En tout cas, je suis d'accord avec Salamandre, ne change rien. Cette nouvelle est un OLNI (objet littéraire non identifié) qui est parfait ainsi (j'ai visité Beaubourg récemment, je propose qu'on accroche ta nouvelle au plafond, telle un mobile géant s'agitant au moindre passage de touriste...).
Perle

Salamandre parle d’une jeunesse dans l’écriture. Voilà une notion nouvelle pour moi. Et qui m’ouvre des perspectives. Bon. Alors je ne change plus rien.
Perle, surréaliste ton intervention. Mais je préférerais que tu me trouves un coin à Figueras ; ils n’ont pas de Dali à Beaubourg à ma connaissance !
Xrys trouve comme widjet que ce n’est pas assez imagé et continue : pas assez absurde, superficiel, trop sage... et je devrais attendre pour savoir ce qui ne va pas du tout.
L’absurde ne prime pas pour moi dans ce texte. Et la superficialité de la quête est voulue : ce n’est pas Platon, c’est un peintre raté qui se débat avec un questionnement existentiel. Mais trop sage ? Là je suis déçu, parce que je ne me suis pas freiné. Comme il est dit dans la nouvelle… Déçu, mais content de trouver un nouveau commentaire ! Merci Xrys.
Aldenor

Oups alors pour le coup mon com n'a pas été suffisamment explicite sur ce que j'ai bien aimé dans ce texte, vraiment désolée. Car je n'ai pas voulu dire pas assez absurde, superficiel et trop sage à la fois (résumé comme cela c'est très réducteur). Ce texte m'a beaucoup intéressée, tu ouvres d'énormes possibilités et je l'ai bien aimé. j'ai juste regretté qu'il ne soit pas un peu plus déjanté (en cela que j'ai dit trop sage). Superficiel ne concernait pas la quête mais uniquement le traitement de l'absurde qui me paraissait trop effleuré.
Mais si pour toi ce n'était pas le but tout va bien

En tout cas merci à la fois pour ce texte et pour tes explications.

Ben si, chez Georges, il y a un (ou deux ?) Dali, à deux pas d'un Magritte, près d'une roue de bicyclette posée sur un tabouret de Duchamp ! Tu vois, je ne dis pas (tout à fait) n'importe quoi ...

Perle

Une roue de bicyclette devant un Dali ! Epatant. Bon, alors je suis d’accord pour Beaubourg.