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La Sœur grise … et sa deux-chevaux
Visiteur 
Mamma mia … « Anticléricalisme » … « Années soixante » … Intéressant de voir les réactions suscitées, mais je ne m’attendais vraiment pas à certaines

(le poème se trouve ici : Sœur grise )

Tout d’abord, je tiens à souligner que je n’ai rien inventé, et que ce récit date bien des années 2000. Cette religieuse au volant, je l’ai croisée quotidiennement pendant plusieurs années en allant au boulot, et elle roulait bel en bien en deux-chevaux, aussi cliché que cela fasse ! J’ai juste légèrement « arrangé » la couleur : elle était bleue, de ces bleus-gris qu’on voyait souvent aux deuches, vous vous souvenez ? Mais j’ai préféré jouer avec le mot « grise » …

Cette sœur m’intriguait, je l’observais souvent quand on se croisait à ce feu rouge ou dans cette « zone 30 » … J’ai eu l’idée de ce poème l’an dernier, après avoir réalisé que je ne la croisais plus depuis un moment. Et de fait je ne l’ai jamais revue …

Les religieuses par ailleurs m’ont toujours un peu fascinée, par leur aspect et leur chemin de vie un peu « hors du siècle » ; n’étant pas croyante, je les respecte pourtant infiniment, je les admire presque de cette « audace » qu’il faut de nos jours pour faire ce choix-là, qui ne peut s’opérer que dans le cadre d’une conviction profonde, que je n’ai pas et que peut-être une partie de moi envie … Alors, « anticléricalisme » ? Non, mille fois non …

Ce texte retrace donc le récit d’une rencontre manquée, avec une personne, peut-être une joie, peut-être une foi … L’analyse de Graoully m’a confondue par sa justesse et sa profondeur, même si « pessimisme » est un peu fort, j’y verrais plutôt un certain regret, simplement.

Alors, Graoully, merci infiniment pour ce décryptage très fin … Je répondrai un peu plus loin concernant les hiatus (voir réponse à Chene).

A Notrac : Louis de Funès n’est pour rien dans ce portrait, mais je suis ravie que tu l’aies apprécié. Il me semblait que « un sourire au bord des lèvres » était pourtant un léger détournement de l’expression consacrée, ou plutôt de deux : « un sourire au coin des lèvres » et « le cœur au bord des lèvres ». Mais je note … Merci de tes remarques.

A Rose : tu as mis en évidence le paradoxe de ce poème, effectivement. Sans doute était-elle trop « habitée » par ses méditations intérieures, ses malades à soigner, que sais-je … Ou peut-être avais-je le défaut, moi, de rouler dans une de ces voitures qui courent tellement les rues qu’on ne les remarque pas

A Kaos : en lisant ton commentaire, j’avoue que je me suis dit que j’avais tout raté, si l’impression produite pouvait être celle-là. Car mon propos n’était ni de fustiger une religieuse, ni de faire dans l’anecdotique gratuit … Ce « sujet » était-il « nécessaire » ? Un sujet l’est-il jamais ? En tout cas j’espère t’avoir mieux fait comprendre le contexte et l’intention au travers de ce qui précède … Merci de m’avoir fait part de ta perception.

A Eric-Paul : c’est vrai, la rythmique et le jeu avec « Grise » sont parfois un peu tirés par les cheveux (je m’y suis un peu amusée), notamment pour les « lèvres grises » qui ne voulaient pas évoquer la tristesse, mais le fait que tout paraissait gris dans cette religieuse, sa voiture, sa coiffe, son habit … Contraste avec son sourire …

A Alex : oui un poème très « gris », mais en effet c’était voulu. Peut-être que ce n’était pas tant la religieuse qui était grise en réalité, mais la propre vie de la narratrice ? … Bon comme je le disais, je n’avais pas réalisé l’effet potentiellement « rétro » de ce texte, mais après tout pourquoi pas … Ca aurait pu se passer dans les années soixante aussi … Pour la chute, effectivement il ne s’y passe rien, peut-être simplement parce qu’il n’y avait rien d’autre à dire … Pourtant il me semblait qu’elle ouvrait une réflexion ? Merci en tout cas pour ton ressenti.

A Arthur : j’ai aimé lire « fausse simplicité », merci ! Pour l’anaphore sur « grise », j’avoue que j’y tiens et qu’elle « colore » volontairement mon poème … Merci de tes remarques.

A Bulle : tu as pointé du doigt de justes questionnements … Merci de ta lecture …

A Capricorne : j'avoue que je n’arrive pas à discerner s’il y a une vraie ironie ou non dans ton propos … En tout cas ce sujet se voulait moins anecdotique qu’il n’y paraissait, et je ne crois pas que la bonne sœur aurait été interchangeable avec un autre personnage … Merci de ton passage.

A Chene : ravie que ce portrait t’ait rappelé une figure familière. Tu as raison pour les hiatus relevés, j’avoue ne pas avoir eu envie de retoucher ce texte, écrit à une époque où je ne me souciais pas encore de ces détails. J’y fais attention maintenant, promis

Contribution du : 16/12/2009 12:10
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Re : La Sœur grise … et sa deux-chevaux
Visiteur 
"Moi qui ne crois pas à grand chose
Et qu'aucune conviction NE
Grise, je suis mon épineux
Chemin parfois pavé de roses;
Et je la vois tous les jours, MAIS
Elle ne m'aperçoit jamais..."

Les majuscules, c'est pour souligner l'effet que cela m'a fait : j'ai eu envie de chanter ça sur un air à la Brassens, qui a beaucoup, dans nombre de ses chansons, usé de ce procédé.

Cela dit, je ne trouve aucun sujet à polémique quant à la foi. Il y a là une jolie description. Les lèvres grises ne me gênent pas, elles me semblent faire parti du décors.

Je salue elleonore pour ce bout de vie qu'elle fait partager.

Rose

Contribution du : 16/12/2009 16:32
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Re : La Sœur grise … et sa deux-chevaux
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24/09/2009 18:53
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Merci pour les explications complémentaires, Elleonore.

Ma tante en deudeuche était religieuse et institutrice dans cette campagne du nord de Rennes où les écoles étaient souvent dirigées par des religieux (et il y en a encore beaucoup). Elle arborait ce même sourire et la même tenue tristounette et grise... Mais elle aimait la vie auprès des enfants (et moins celle du couvent où elle rentrait chaque soir). Mes frères et moi passions 3 ou 4 jours avec elle juste avant la rentrée des classes durant lesquels les "révisions" avaient un côté très ludique : c'était une excellente pédagogue qui m'avait convaincu de passer à l'époque mon "certif" et sa dictée (digne de celles de Pivot de nos jours...).
Voilà pour la "figure familière"...

Bonne continuation et merci

Chene

Contribution du : 16/12/2009 17:08
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Re : La Sœur grise … et sa deux-chevaux
Visiteur 
Merci pour l'explication Elleonore. Je crois m'être mal exprimé dans mon commentaire: l'anti cléricalisme vient surement de moi! D'où une aversion pour tout ce qui porte cornette, soutane et bréviaire! Je ne dis pas que tu l'es ne t'inquiète pas, mais je n'ai jamais vu dans ces gens des êtres à part.

Je ne vais pas me lancer dans une tirade contre ....C'est mal placé et hors sujet.

J'ai du mal avec les religieux quels qu'ils soient c'est tout.

Navré.

Contribution du : 16/12/2009 20:07
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Re : La Sœur grise … et sa deux-chevaux
Visiteur 
Merci Rose pour ce complément d'impressions ! et le petit clin d'oeil à la Brassens.

Chene, merci pour ce portrait d'une personne sans doute très attachante ...

Kaos, désolée (mais aussi soulagée ...) si j'avais mal interprété ta remarque. Tu as raison, le débat n'a pas place ici, mais en tout cas je comprends mieux ton commentaire à présent ... Merci d'être intervenu sur ce forum.

Contribution du : 17/12/2009 00:08
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