Je tiens tout d'abord à remercier les oniriens qui ont bien voulu lire ce texte et le commenter. Commentaires qui me sont allés droit au coeur et qui m'encouragent à continuer dans cette voie.
En effet comment rendre sensible, tangible le monde physique dans lequel nous vivons, avec les mots de la Physique et de la Chimie -c'est mon métier- ? Je sais depuis un jour de 1959, où ma mère m'offrit un livre sur les Sciences Physiques, que celles-ci sont capables de ré-enchanter le monde et de nous le rendre intelligible. J'entreprends, avec ferveur, de relever ce défi par le biais de la poésie, ambition démesurée certes, mais tout à fait passionnante ! Pour en revenir au texte, disons que j'ai essayé de rendre perceptible, sans édulcorer le propos, la réalité du monde physique : notions de formes, d'espace, de mouvement que sous-tendent des lois physiques, belles "ontologiquement" et qui fonctionnent admirablement. Par exemple une goutte de pluie d'orage devient "méduse" car sa masse trop grande ne lui permet plus de rester sphérique...Quand on pense que les mathématiques (espaces de Hilbert, par exemple) ont été inventées avant ce qui deviendra plus tard la Physique Quantique - qui disposait donc des outils mathématiques adéquats- cela ne peut laisser que rêveur...

merci pour cette petite explication, j'ai vraiment apprécié ce poème original et très juste à mon avis, sur le parallèle entre ces choses scientifiques et la beauté, l'art... Je sais pas si ça rend les sciences plus tangibles, mais ça leur donne une autre image, un rien plus glamour peut-être que d'habitude (genre le professeur Machin des Nuls avec a mouche qui pète par exemple)... et les sphères... je l'ai déjà dit, je kiffe les ronds, les sphères, tout ce qui ressemble de près de loin ou en dimensions à un rond...

*aurait fini son rubick's cube si ça avait été une rubick's sphère*

Merci.

Merci aussi à toi pour ce texte! J'ai aimé aussi cde travail sur les sphères et tu me reends la physique plus attrayante que ce que m'ont donnés mes enseignants...