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1 Utilisateur(s) anonymes
A propos de Semelles de vent |
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A propos de "Semelles de vent", je me dois peut-être d'apporter quelques éclaircissements au vu des renvois de certains lecteurs. "Je ne comprends pas", "ça m'échappe", "c'est mignon, mais à part ça...". (Iris, je vous sais gré d'avoir pris ce texte dans sa simplicité première).
J'allais me lancer dans une véritable analyse mais la perspicacité de Benway m'en dispense. Merci à lui. Je m'en tiendrai donc aux grandes lignes, mais je tiens à dire en préliminaire, que je n'ai pas la "prétention" d'écrire des récits "poétiques". Il se touve qu'Oniris exige, sous le vocable "Nouvelles" un certain nombre de mots. Où placer, dans ces conditions, mes textes "courts" (Je veux leur brièveté. Je serais reconnaissante à qui pourra répondre à ma question). L'histoire en cause (semelles de vent), née d'un flash, avec, ensuite, une suite d'images qui s'est imposée à moi. En fait, une sorte de mini-film. Pas de référence à Rimbaud, donc, mais : sans nul doute, notre génial poète et son incroyable périple ne sont pas étrangers au départ du texte. Ne sont-ils pas entrés, par la grande porte ! , dans notre inconscient collectif-par leur singularité, la violence du choc qu'ils ont produit... Un enfant entreprend donc une "promenade", insouciant, léger, seul aussi (entrée dans la vie). Il porte négligemment (?) une fleur-beauté simple mais triomphante. Il est conquérant d'un avenir d'éspérance. La victoire est acquise : celle de la vie qui lui a été offerte, bonheur du printemps,-la sensation d'être "protégé"(la providence)-. Il est entièrement confiant. Et puis, l'orage ; le drame. L'épreuve est trop lourde. Sidération. Il perd sa bouche, sa voix. La fleur était bien enracinée-jusqu'au coeur ,- elle a tout emporté. Elle revient cependant, nidifiée à jamais ("l'immortelle"), asséchée aussi. La course se perpétue, désormais les vents futurs, obstacles,-océans et frontières- seront franchis, traversés, dominés, bref vécus "autrement". Merci à tous qui me permettez-exigez- approfondissement, et bonne année. Grâce sans doute à la parution d'un livre sur le plagiat, ce thème arrive à -point nommé-; Il vient d'être traité dans plusieurs émissions (radio : inter, tv : la grande librairie),). Le fameux vers de Lamartine : "Un seul être vous manque etc..." aurait été acheté par lui à un poète obscur. Il y aurait remplacé un seul mot...
Contribution du : 28/01/2010 08:17
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Re : A propos de Semelles de vent |
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Vous intitulez votre écrit " semelles de vent" et il n'y a pas de référence à Rimbaud ? Étrange.
Contribution du : 28/01/2010 20:41
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Re : A propos de Semelles de vent |
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Maître des vers sereins
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C'est Verlaine qui surnomma Rimbaud "L'homme aux semelles de vent" ce n'est certainement pas du plagiat de reprendre l'expression hors de ce contexte, mais ce n'est pas infondé pour un lecteur de citer cette référence.
Clairement, la brieveté est un défi, en nouvelle comme en poésie, le texte doit être vraiment percutant pour convaincre. La "prose poétique" n'est certainement pas une catégorie par défaut pour les nouvelles trop courtes, si le changement a été proposé pour ce texte, c'est qu'il semblait à l'équipe de publication qu'il a des qualités, que le texte serait mieux accueilli en poésie, le titre peut y être pour quelque chose, même à l'insu de son auteur, mais c'est le contenu du texte qui est pris en compte en premier. Pour Semelles de vent il y avait aussi une contrainte technique, difficilement aménageable au cas par cas, voir cet autre lien Longueur minimale d'un envoi il date de 2007 mais je crois qu'il est toujours valable. Une nouvelle doit compter au minimum 2500 caractères, le poème en compte seulement 1211. Cette limite a été fixé par expérience, au fil des publications, la solution peut être de rassembler plusieurs de ces textes courts dans un même envoi. Il y a aussi que ce sont plutôt les nouvelles de taille conforme aux éditions papiers qui ont du mal a trouver leurs lecteurs sur le net je crois, surtout s'ils sont entourés de "textes courts", poétiques ou non, qui peuvent être soumis en quantité bien plus importante, noyant les autres, moins attrayant car plus long à lire. Je comprend la déconvenue de l'auteur qui ne se reconnait pas trop sous l'étiquette "poète", mais "novelleux" peut être dur à porter aussi (c'est de l'humour) le but étant de ne pas mélanger des travails de nature différente, pour que chacun soit lu dans les meilleurs conditions.
Contribution du : 29/01/2010 06:30
Edité par David le 29/1/2010 6:51:01
Edité par David le 29/1/2010 6:51:11 |
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Un Fleuve |
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Re : A propos de Semelles de vent |
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Visiteur
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Citation :
Arrête moi si je me trompe, David, mais en édition-papier il n'y a pas de cota de pages par nouvelles. Je suis actuellement en train de lire un recueil de nouvelles (Détails d'un coucher de soleil - Nabokov) et il y en a qui font 3 pages. (en format folio ...) Sinon, pour la poésie de janeR, je pense qu'à un moment tout de même il faut assumer ses références, et le fait de ne pas forcément être à leur hauteur - c'est très courageux de faire une poésie en 'hommage' à Rimbaud et il est bien normal que certains lecteurs soient déçus de ne pas y retrouver l'âme de leur poète chéri ... cela ne sous-entend pas que l'auteur de la poésie en question soit nul ou quoi que ce soit de ce gene, mais il sera fatalement davantage attendu au tournant : affirmer après coup qu' 'il n'a rien à voir avec ça' alors que tout de même, les échos sont légions, je trouve ça un peu fort comme excuse.
Contribution du : 29/01/2010 20:57
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