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A propos de Premiers Jets de Kaos
Visiteur 
Bonjour à tous, et tout d’abord merci à tous pour vos commentaires positifs et négatifs sur mon poème.
J’en viens à croire que je ne suis fait que pour écrire des textes qui ne font pas l’unanimité, et finalement, ça me plait !

Alors de ce que j’ai lu, vu et des interrogations des commentateurs, je peux et veux donner des pistes, à défaut de convaincre.

Ce poème part du triptyque Sex, Drugs and Rock’nRoll que certains connaissent, d’autres pas. Je tiens ici à remercier Estelle2L pour l’avoir trouvé et bouclé.

Il part plus précisément du triptyque : Sadomasochisme, Héroïne, Lou Reed. Sois trois choses (oui Lou Reed est une « chose » ! comme l’a souligné Léopold Partisan) qui sont intimement mêlées dans ma vie, ou qui le furent d’une manière ou d’une autre.

Alors, comment parler de ces éléments sans tomber dans l’apologie stupide ou dans le pathos idiot ? En comparant ce qui les relie et ce qui les fait se mêler.

Le SM est une pratique que certains trouveront brutale, d’autres fun, d’autres intéressante. L’héroïne est la drogue la plus dure que je connaisse et Lou Reed le vecteur entre les deux. Lui a apologisé ces deux éléments avec des chansons comme « Héroin », « Venus in Furs »…

Moi je ne livre que des parallèles. Le SM est une pratique qui se fait à deux, où la souffrance permet le plaisir, mais elle peut devenir aussi un plaisir intellectualisé, et qui intellectualisation dit risque de dépendance. On n’aime pas vraiment faire mal, mais il y a quand même un petit quelque chose qui nous y pousse. Et qui ne doit pas devenir la base d’une relation sous peine de se perde. Or, l’héroïne a cette faculté aussi d’être une amante perverse. On ne prend décemment pas de plaisir à vomir après un shoot, mais on prend plaisir au shoot et on entre vite dans ce cercle de la dépendance.

Vous voyez où je veux en venir ?

La drogue c’est mal, la violence aussi, mais la drogue procure du plaisir et la violence aussi, malheureusement. Alors quelles limites ? La mort pour l’héroïne, c’est un fait certain, l’avilissement total dans le SM.

Ou bien un moment choisir la vie et le non asservissement. Corde raide sur laquelle et avec laquelle il faut jouer et vivre.
Rock n Roll en somme.

Pour répondre à quelques personnes :
Platonange : les expériences sont aussi multiples que les personnes et je comprends parfaitement ton argumentation.

Marite : tu comprends un peu mieux ?

Irisdenuit : Ça est un ouvrage de S.King

Max : j’ai tenté la prose, mais malheureusement je versais trop dans l’apologie SM.

Pieralun : tu es tout excusé ! Il n’y a aucun mal à ne pas comprendre et à l’admettre.

A tous : le rythme brisé renvoi au flash, à la redescente, mais aussi aux corps à corps amoureux ou sous substances. Difficile à décrire j’en conviens et dur à lire je l’admets.

Et je suis désolé pour les jeux de mots un peu faciles.

"I just wanna Rock n Roll it satisfy my soul..." Lemmy de Mötorhead

Contribution du : 04/02/2010 13:15
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Re : A propos de Premiers Jets de Kaos
Maître Onirien
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bonjour Kaos et merci pour toutes ces explications. Mais vois-tu, ça reste toujours aussi étrange pour moi. Il y a tant d'autres choses dans le monde réel, que l'on touche du doigt chaque jour, parfois ça fait mal, parfois c'est bon, c'est comme le ciel qui change: soleil, nuages, orages, et puis soleil à nouveau... mais c'est la Vie. Je comprends que chacun puisse avoir sa perception mais l'essentiel est d'arriver à bon port à l'échéance.
Bonne journée à toi.

Contribution du : 04/02/2010 14:42
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Re : A propos de Premiers Jets de Kaos
Visiteur 
Citation :

Kaos a écrit :
Le SM est une pratique qui se fait à deux


Ou plus si affinités.

(J'assume mon flood et je m'en excuse )

Contribution du : 04/02/2010 19:01
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Re : A propos de Premiers Jets de Kaos
Chevalier d'Oniris
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21/12/2009 22:19
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Post(s): 1054
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Ben merci, je comprends mieux ! En relisant le texte à l'aune de ton explication, c'est beaucoup plus clair. Ça ne résout pas, pour moi, le problème du rythme, mais peu importe.
Il s'agit d'un constat, voire même de la description intime d'un ressenti, et pas du tout d'une apologie.

La question qui se pose, c'est plutôt de savoir dans quelle mesure la poésie, encore plus que tout autre genre, se lit et s'apprécie essentiellement en référence à notre propre expérience. Ton texte parle à certains d'entre nous, voire les secoue et emporte leur adhésion. Pour d'autres, même en complétant par une explication claire, honnête et simple, ça reste lointain, on n'entre pas dans ton univers.
Certes, ça justifie l'idée selon laquelle "on peut pas plaire à tout le monde", mais je me demande si la poésie ne peut pas tendre à plus d'universalité.
Est-ce que l'art ultime n'est pas celui qui parle à chacun de nous, sans rapport avec l'expérience personnelle ?

Enfin, me voilà à problématiser des trucs fumeux sur ton fil !

C'est même pas du flood, là, c'est un vieux retour d'effervescence littéraire (niveau première L, pas plus), doublé d'une légère overdose de littérature onirienne.

Désolée, ça doit être la fatigue

Tu m'en veux pas ?

Contribution du : 05/02/2010 17:34
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Re : A propos de Premiers Jets de Kaos
Visiteur 
Citation :
Est-ce que l'art ultime n'est pas celui qui parle à chacun de nous, sans rapport avec l'expérience personnelle ?


Ca c'est un débat intéressant je te l'accorde.

Je ne pense pas pour ma part que la poésie, ou même les autres vecteurs de l'écrit, doivent tendres à une sorte d'universalité.
Pour plusieurs raisons d'ailleurs.

On met dans nos textes du ressentit, de l'émotionnel, du personnel, et je pense que tous les auteurs, de quelques époques que ce soit faisaient de même.
Certes, tu peux me rétorquer que les Sonnets de Ronsard, par exemple, deviennent plus ou moins éternels dans ce sens où le Carpe Diem peut être appliqué à toutes les personnes sur toutes les générations et durant un paquet de siècles.

Mais un texte hommage à une femme (Héléne mettons) peut n'être vu que pour ce qu'il est à la base: un sonnet pour séduire Héléne et finalement implicitement la mener dans son lit.

C'est le souci je crois dans la littérature, française et étrangère, on prette souvent des intentions universelles aux auteurs qui finalement n'aspiraient peut être qu'à quelque chose de personnel.

Pour parler à tous il faut, je pense, prendre des sujets universels: l'amour, la mort par exemple. Mais je ne suis pas certains qu'un texte sur la mort par Kaos te parlera autant qu'un texte sur la mort par Hugo. Et le texte de Hugo parlera peut être moins à une autre personne.

Cruel dilemme!

Contribution du : 06/02/2010 10:37
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