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À propos de "Paresse pectorale"
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Merci aux lecteurs, le poème est

Je voulais décrire le moment où les parfums que l'ont peut rencontrer dans un jardin sont magnifiés par la fin d'une averse, la fraîcheur qui caractérise ce moment-là, et le comparer à une musique particulière.

Cette musique est une abstraction, elle n'existe pas, la scène est muette. Sauf peut-être à la définir comme un mouvement, ou plusieurs, et c'est les rôles des escargots, dont l'apparition caractérise également le moment où la pluie cesse, l'éclaircie.

C'est ce que j'appelle la "Paresse pectorale" de cet épouvantail, cet amas de brancards chante la fin de la pluie dans ce clos, en se faisant recouvrir par les coquilles de ces gastéropodes.



Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Comme ils disent à propos des films ou des romans dans wikipédia, j'en ai besoin pour répondre aux commentaires, je vais soulever le capot du poème, ça va parler mécanique, pas seulement, mais quand même, âmes sensibles s'abstenir...

Je ne pense pas que ce soit un privilège, ou une malédiction, de l'écriture poétique classique de pouvoir être vu comme une technique, une martingale, un procédé sans âme... unique en tout cas.

Malgré les apparences contre productives que la démarche peut sembler avoir (cf. la citation en gras et italique) et de la même façon qu'une histoire réellement passionnante (ou pas... ) ne saurait être trahie simplement en dévoilant ces tous derniers moments à ceux qui ne l'ont encore parcourue, je vais parler de la façon dont j'ai construit le poème.

C'est le titre le premier pas, ce n'est pas toujours le cas mais ça l'est ici, je l'ai construit autour de "respect" (j'ai un genre de Boggle* dans le cerveau) après j'ai tissé la trame du poème que je présente au début de ce sujet : parler de la fraîcheur qui succède à la pluie.

Le choix de la forme classique est déjà fait, avec toutes ces contraintes que j'espère, sur Oniris, nous avons réussi à circoncire dans un cadre intelligible et plus clair que telles qu'elles sont rapportées dans des ouvrages rares et parfois, très difficiles d'accès, voire contradictoires suivant les références choisies. Ce poème est publié suite à son deuxième envoi, bien que je sois très au fait de ce qui est demandé pour la catégorie, pour dire que malgré les efforts, ça reste un travail complexe, qui ne se résume pas à une connaissance des règles, et qui reste généreux en pertes de temps et frustrations diverses.

J'ai toujours besoin d'une trame, bien que je comprenne le remarques de Chene par exemple, la technique ne suffit pas à avancer de vers en vers, mais ils sont bien construit avec de multiples préjugés.

Pour les rimes, ce verbe "maniller" qui est un terme de marine alors que l'eau, dans le poème, n'est ni de mer ni d'océan, elles sont choisies en début d'écriture. Un sonnet (dit "français" ici) repose sur cinq rimes, dont deux sont doubles (c'est à dire qu'il y a quatre mots à se terminer par le même son, pour chacune de ces deux rimes) ces quatre mots sont notés avant de commencer l'écriture des vers, et je vais aller de l'un à l'autre, un peu au hasard mais pas seulement. Ce verbe maniller par exemple, qui décrit l'action de rassembler des anneaux par des "manilles" comme l'indique justement Alexandre, je le comprends comme assembler des boucles. Je le rapproche même du tricot, dans un tout autre contexte dont j'ai des images, des souvenirs (alors que je n'ai jamais vu un marin maniller, j'ai vu des gens tricoter... ) "chenilles" servira à parler du jardin, "guenilles" servira à mettre en place cet épouvantail, "vanilles" servira à illustrer les parfums, "manilles" me sera aussi utile à parler des parfums, de la façon dont ils se révèlent après la pluie.

Pour la construction, il y a le mot "épouvantail", je l'ai dès le début, je ne peux l'écrire avant le dernier vers, c'est une clef du poème qui est en quelques sortes sa description, pas à pas, le témoin de cette éclaircie, de la musique de celle-ci, en plus du narrateur. J'ai deux quatrains pour parler surtout des parfums, plusieurs parfums entremêlés, pas une odeur particulière, je dois aussi laisser deviner ou intriguer le lecteur, sur le personnage central.

L'image est aussi "les parfums sont une musique", "La musique est un mouvement", et c'est le rôle des tercets. La scène n'est pas vraiment immobile, mais le déplacement d'un escargot est réputé pour sa lenteur, assez extrême. J'ai des souvenirs de l'avoir constaté, et de m'être dit à la vue de la trace qu'il laissait qu'une courte distance est pour lui un périple, de là m'est venue ce "sinuer un trek" avec ce mot moderne pour qualifier une randonnée (au mépris, involontaire et par ignorance de ma part, comme le souligne Alexandre, de la non-transitivité du verbe). Je dois aussi finir le poème, révéler l'identité du personnage centrale, l'épouvantail, et le rôle des escargots. Il est plus à ressentir, je ne l'expose pas en toutes lettres, il renforce aussi le terme de "paresse" présent dans le titre, un peu injustement. C'est une tentative d'humour.

Pour répondre plus complètement à Chene, je ne prépare pas vraiment les assonances à l'intérieur des vers, les consonnes qui semblent se faire écho me viennent "naturellement" ou "au hasard", du fait de la pratique de l'alexandrin en fait, pour être plus juste, il me semble. Mais j'avais des idées sur le placement à l'intérieur des vers de certaines sonorités de façons précises, ma réflexion se portait plutôt sur les voyelles que les consonnes en fait, notamment les E non muets et leur place par rapport à la césure :

"Des clos te prendre l’air"
"Que des tulipes font"
"Un puits d’arômes lents"
"Où gît le verbe haut"

J'ai lu, dans des analyses sur des vers de Rimbaud (difficilement buvables... ) que le E non muet en 5ème syllabe avait le pouvoir de relever une césure (à la façon d'un condiment:) et j'ai voulu essayer. Il y a le même genre de parallélisme, sur seulement trois vers et à la 4ème syllabe, dans le second quatrain.

Colibam et Chene relèvent aussi les sons "Queu" réputés pour être peu fluides, mais sans vouloir refuser la critique, c'est pour moi un équilibre, un choix par défaut à faire avec des participes présent tout aussi peu chantant. Par exemple et sans tenir compte de la contraintes des rimes, si vous me le permettez :

"Et bien d’autres parfums qu’alangui, tu manilles"

Cela pourrait s'écrire "tu manilles bien d'autres parfums en t'alanguissant"

"au chant qui s’en émane"

Pourrait devenir "au chant s'en émanant"

Il y a un côté plus de "Queu" moins de "Ant", c'est un équilibre à trouver pour moi. Mais c'est aussi la complexité des phrases qui posent le problème en fait, le fait qu'elles enchaînent plusieurs propos, je ne sais pas trop comment dire, mais je me rends compte que le sonnet pousse un peu dans ce genre de construction, qui laisse coincé entre des choix cornéliens, souvent. Une écriture plus libre pourrait sans doute s'affranchir de ce genre d'impasse, mais un autre chemin poserait aussi ses contraintes.

J'espère qu'Elleonore trouvera une réponse à "qui est l'épouvantail" je n'ai pas réussi à placer ce point-là précisément, j'ai essayé de m'expliquer sur son rôle dans le poème.

Je me rends compte également que je suis devant l'écriture poétique, un peu comme le "bourgeois gentilhomme" de Molière est devant ses professeurs, notamment pour la syntaxe de mes vers. Comme lui avec la façon de parler des nobles qu'il cherche à acquérir, les formes les plus complexes et difficiles à comprendre me semblent aller de soi avec le genre. Du moins, je cherche toujours une "autre syntaxe" en poésie.



*Boggle : c'est un jeu de lettre qui consiste à trouver des mots à partir de dès marqués des lettres de l'alphabet, ici je l'emploie comme image, à partir d'un mot une suite d'assonances/constructions me viennent en tête.

Contribution du : 07/02/2010 07:23
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Re : À propos de "Paresse pectorale"
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Bonjour David

Merci pour cette intéressante explication. Elle répond en partie à mes interrogations.

Sur le "jeu" des sonorités tu écris :

Citation :
Pour répondre plus complètement à Chene, je ne prépare pas vraiment les assonances à l'intérieur des vers, les consonnes qui semblent se faire écho me viennent "naturellement" ou "au hasard", du fait de la pratique de l'alexandrin en fait, pour être plus juste, il me semble. Mais j'avais des idées sur le placement à l'intérieur des vers de certaines sonorités de façons précises, ma réflexion se portait plutôt sur les voyelles que les consonnes en fait, notamment les E non muets et leur place par rapport à la césure :
"Des clos te prendre l’air"
"Que des tulipes font"
"Un puits d’arômes lents"
"Où gît le verbe haut"
J'ai lu, dans des analyses sur des vers de Rimbaud (difficilement buvables... ) que le E non muet en 5ème syllabe avait le pouvoir de relever une césure (à la façon d'un condiment:) et j'ai voulu essayer. Il y a le même genre de parallélisme, sur seulement trois vers et à la 4ème syllabe, dans le second quatrain.


Cet aspect des sonorités me semble effectivement importante. Sur le "E" non muet en 5ème syllabe je te rejoins complètement. Ceci explique pourquoi quand je lis des alexandrins, il m'arrive de juger "bancal" un vers dont l'appui phonique du "e" est décalé à la 4ème syllabe, surtout quand le vers précédent comporte ce fameux "e" en 5ème. En fait, je "l'attends"... Et s'il n'y est pas, j'ai envie de le rajouter "mentalement"... et ça crée une rupture dans la lecture.

Un autre point qui m'interpelle encore dans ton approche. Tu écris :
Citation :
Je me rends compte également que je suis devant l'écriture poétique, un peu comme le "bourgeois gentilhomme" de Molière est devant ses professeurs, notamment pour la syntaxe de mes vers. Comme lui avec la façon de parler des nobles qu'il cherche à acquérir, les formes les plus complexes et difficiles à comprendre me semblent aller de soi avec le genre. Du moins, je cherche toujours une "autre syntaxe" en poésie.


Il me semble que dans le "Bourgeois gentilhomme" de Molière, quel que soit l'ordre dans lequel "les yeux de la Marquise" sont placés, le sens reste toujours compréhensible...
Je n'ai pas cette impression dans ton approche, à l'instar des 2 premiers vers.

Et à ce titre, je voudrais mettre en parallèle, un autre écrit "officiel" dans le but de comprendre comment la liberté syntaxique est interprétée par l'Equipe de Publication.

Léo écrit ( ici ):
Citation :
Comme toute œuvre littéraire classique, les règles d'orthographe, de syntaxe, de grammaire et de ponctuation doivent faire l'objet d'un respect absolu : toute liberté prise par rapport à ces règles et non signalée par un PTS sera corrigée sans avis par les correcteurs.


J'aimerais avoir une réponse à ce que je considère comme un paradoxe : jusqu'où peut aller la liberté syntaxique ? Peut-on préciser ce que l'Equipe de Publication entend par l'acronyme "PTS"... et sous quelle forme doit-il être transmis et en quelle circonstance, avec quelques exemples étayant le propos. (Merci d'avance).

En tout cas merci encore David pour l'explicitation de ta démarche. Je pense sincèrement qu'elle est en mesure d'éclairer bien des auteurs sur leurs propres pratiques et de faciliter l'argumentation des commentateurs.

Cordialement

Chene

Contribution du : 07/02/2010 09:23
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Re : À propos de "Paresse pectorale"
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Les PTS sont expliqués ici :

http://www.oniris.be/forum/specialement-pour-vous-auteurs-communiquez-grace-au-pts-t3962s0.html#forumpost44447

Dans les deux premiers vers :

"Des clos te prendre l’air dans les brancards scellés,
Que des tulipes font des couffins à chenilles"

J'utilise "clos" pour jardins et "brancards" pour bouts de bois (comme dans l'expression "ruer dans les brancards" où cela désigne les deux allonges de bois prolongeant une charrette pour y atteler un cheval) c'est l'expression "aller prendre l'air" que je manipule puisque cet air est "pris" à l'épouvantail en fait, comme s'il en était le gardien. La tulipe n'est pas vraiment une plante grimpante bien sûr, je crois que je les imaginais plutôt entourant l'épouvantail, et ce sont les "guenilles" qui viendront par la suite, qui forment plus vraisemblablement le couffin de ces chenilles, des "guenilles" qui recouvrent les "brancards", le tout formant l'épouvantail.

Je ne pense pas que ce soit une liberté syntaxique, mais un jeu sur le sens propre et figuré d'une expression, ici "aller prendre l'air quelque part" serait le sens figuré, "prendre l'air à quelqu'un/quelque chose" serait le sens propre des termes, je crois que c'est comme cela que je l'ai pensé en l'écrivant.

Contribution du : 07/02/2010 10:04
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Re : À propos de "Paresse pectorale"
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Désolé, David, je n'adhère pas à ton explication où tu mélanges syntaxe et sens figuré. Ce sont deux notions complètement distinctes.

A preuve, le sens figuré que tu évoques serait syntaxiquement correct si tes deux vers étaient ainsi rédigés :

Des clos va prendre l'air dans les brancards scellés
Où des tulipes font des couffins à chenilles


Car cette formulation correspond exactement au sens que tu viens de préciser. Et crée un lien sans équivoque avec l'épouvantail...

Contribution du : 07/02/2010 10:18
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Re : À propos de "Paresse pectorale"
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Je voulais dire justement que j'utilisais l'expression "aller prendre l'air" dans son sens propre, donc l'air n'était plus à prendre quelque part mais à quelqu'un.

Il y a un narrateur dans le poème, c'est lui qui va prendre l'air dans le "clos" où se trouve l'épouvantail, mais il s'adresse à l'épouvantail, d'où la forme :

"je vais prendre l'air de tes clos, l'épouvantail"

qui donnera :

"Des clos te prendre l'air... "

C'est une inversion mais je ne vois pas la faute de syntaxe ?

Les "couffins" ne sont pas les "tulipes", ce premier mot se rapporte bien au "brancards", qui n'apparaissent pas encore comme étant un épouvantail, mais c'est bien l'épouvantail qui héberge les chenilles :

"Des clos te prendre l’air dans les brancards scellés,
Que des tulipes font des couffins à chenilles"

Le sens que je voulais donner est :

"Je vais prendre l'air dans un jardin où se trouve un épouvantail, cerné de tulipes et habité par des chenilles"

Contribution du : 07/02/2010 11:15
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Re : À propos de "Paresse pectorale"
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Je te cite :

Citation :
"prendre l'air à quelqu'un/quelque chose"


On ne prend pas l'air à quelqu'un à moins de lui serrer le cou. On fait prendre l'air à quelqu'un

C'est cette formulation que je cite qui a occasionné ma remarque précédente...
Et je persiste et signe, c'est la syntaxe qui fait sens et non l'inverse.

Mais je crains fort que nous restions sur nos positions. N'en faisons pas un cas de conscience.

Merci en tout cas pour cet échange et pour le lien sur les PTS.

Cordialement

Chene

Contribution du : 07/02/2010 11:49
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Re : À propos de "Paresse pectorale"
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Donc la faute de syntaxe, elle serait dans le fait que j'utilise l'expression "aller prendre l'air" comme si l'air était un solide, un objet qui peut s'attraper, c'est bien ça ?

Pardon d'insister mais cette histore de syntaxe me revient souvent.

Contribution du : 07/02/2010 18:37
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Re : À propos de "Paresse pectorale"
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C'est pas tout à fait cela, mais presque, David.

"Aller prendre de l'air" c'est bien le sens général que tu souhaites faire passer.

Sauf que l'inversion et l'absence de "aller" et la présence de "te" crée une syntaxe erronée... Puisque le "te" s'affiche comme le complément d'objet d'indirect de "prendre".

"on ne prend pas l'air (des clos) à quelqu'un" ou alors le sens est complètement différent.

Donc, l'inversion de "aller faire prendre l'air (des clos) à quelqu'un" nécessite la présence de "aller". Là se niche la syntaxe... pour que le sens reste celui que tu veux initialement exprimer... D'où ma proposition :

"Des clos va prendre l'air dans les brancards"

Dans le "va", il y a bien "aller" pour la justesse de la syntaxe et le "te" ou "tu" de l'impératif qui traduit le sens prévu.

Dans l'exemple de Molière que tu citais le verbe (faire) est un verbe transitif (Vos beaux yeux, belle marquise, me font mourir d'amour), et toutes les inversions fonctionnement. Le cod demeure un cod et le sens ne varie pas.

Ce qui n'est pas le cas dans ta phrase avec le "te" et à cause de la subtilité du sens de l'expression "prendre l'air".

Suis-je assez clair ?

Contribution du : 07/02/2010 19:16
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Re : À propos de "Paresse pectorale"
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Autre remarque explicative : telle qu'est écrite ma proposition de rédaction elle est déclinable dans toutes les inversions comme dans la phrase de Molière.

Contribution du : 07/02/2010 19:31
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Re : À propos de "Paresse pectorale"
Visiteur 
J'aime beaucoup le Boggle, mais je serais bien incapable d'écrire comme toi ^^
Merci pour ces explications. Quant à l'épouvantail, à chacun d'y voir celui qu'il veut

Contribution du : 08/02/2010 22:49
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