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1 Utilisateur(s) anonymes
A propos "d'Elle, entre toi et moi" |
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Alors, alors...
« Elle, entre toi et moi » est divisée en quatre parties, c’est donc en quatre temps que je vais tenter de donner quelques explications à ces mini-récits. Lui Description de l’amour d’un homme pour une femme blessée. J’ai essayé, au maximum, d’être simple, de faire montre d’une sorte de pudeur dans les explications afin d’inviter le lecteur à oublier les faits dont les détails, au fond, n’ont pas beaucoup d’importance, pour ne s’intéresser qu’au drame vécu par cet homme amoureux…mais j’ai manqué de justesse. Trop concentrée sur la forme, j’ai fait l’impasse sur l’originalité du fond. L’amour a pourtant mille manières d’être exprimée… Je n’ai pas l’habitude de raconter mes histoires à la première personne, je ne sais pas encore où se trouve les limites. Je tâtonne lentement à la recherche de mon équilibre… Elle Là, je voulais juste offrir à mon héros une déclaration d’amour. La plus belle que puisse faire une femme, du moins je le crois : vouloir un enfant de lui. Lui Lui, à nouveau, mais père cette fois. J’ai toujours espérer davantage en l’existence d’un père charmant qu’en celle du prince. C’est sans doute pour cette raison que je parviens à pardonner au mari d’être infidèle ce que je ne digère pas chez les pères. Bref. Cette partie là est mon rêve à moi : un homme qui se fait enfant pour aimer sa fille, qui accepte d’avoir peur, d’appeler à l’aide, qui cherche en elle l’image de sa mère pour l’aimer plus fort encore au travers elle. Sans l’oublier jamais. Eux La petite. Elle est eux et comme tous les enfants elle sent. Elle sait. J’ai voulu donner un ton à la fois mature et enfantin à ces paroles, j’ai surtout l’impression d’avoir perdu la magie et l’innocence de l’enfance en cours de route. Zut ! Mais la dernière phrase, j’y peux rien, j’y tiens. Le triangle Œdipien brisé. Elle promet à sa mère de prendre soin de lui. Comme toutes les petites filles, elle est sans doute un peu amoureuse des bras de son père…parce qu’il est le premier homme qui ai pris soin d’elle ? Parce qu’il est le premier homme qu’elle ait eu envie de protéger à son tour ? Vous Merci à vous tous, à nouveau, pour vos commentaires. On n’a jamais autant besoin d’aide que lorsqu’on s’éloigne de ses univers habituels. Merci, vraiment, par vos remarques, de me permettre de continuer à apprendre. Coquilette, c’est bien le père qui a les doigts plaqués (je ne vois décidément pas ce qu’il y a de bizarre dans cette expression, tu pourrais m’éclairer ?). Ce n’est pas parce qu’on devient adulte qu’on cesse d’être un garçon malhabile si ? Xyrs. Oui, sans doute, je suis certainement allée au-delà d’un seuil où très peu de gens pouvaient me suivre, j’essayerai d’apprendre à jouer plus subtilement avec la ligne…la prochaine fois. Florilange « rendre à sa fille l’enfance qui avait été volée à sa mère ». C’est juste ça. ANIMAL, je suis heureuse que tu aies apprécié cette histoire et, aussi, de découvrir que, comme moi, certaines personnes ont une tolérance un peu attendrie pour les mélodrames ! Alors, Incognito, dis-moi. Avec le recul parviens-tu à mettre des mots sur tes impressions ? Mistinguette, fouiller plus l’originalité. D’accord, on va faire ça ! Enfin, on va essayer. Les nouvelles de Marite, Widjet, j’irai les lire bien sûr. Après tout, j’ai un pari à gagner maintenant ! Le titre, Es, son origine est toute bête. J’ai toujours trouvé la troisième personne abominablement mal placée. Systématiquement elle se situe entre la première et la deuxième. J’ai décidé d’en faire un trait d’union plutôt qu’un obstacle, voilà tout. Jaimme : biz : La dernière partie oui, je sais. La théorie, la forme, l’équilibre, j’avais trop de chose en tête, résultat j’ai perdu de vue l’essentiel. Oh capitaine. Mon capitaine Leandrath : l’amour ne fanera pas, tu sais. C’est comme toutes les fleurs, il suffit qu’un bon jardinier prenne soin d’elle. Merci encore à tous ! tenez
Contribution du : 19/02/2010 19:33
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Re : A propos "d'Elle, entre toi et moi" |
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Bonjour Electre et merci pour ce forum.
Alors : "les doigts plaqués de glace à la vanille", j'ai imaginé que la glace avait fondu et coulé sur les doigts. Un adulte mangeant (mais c'est relatif) un glace plus vite qu'un enfant, j'ai pensé que c'était l'enfant qui avait les doigts "plaqués"... Ne connaissant pas l'expression j'aurais parlé de "tachés" ou "maculés" ou "collants" ou même "poisseux" de glace à la vanille. Bonne continuation à toi.
Contribution du : 19/02/2010 19:59
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Re : A propos "d'Elle, entre toi et moi" |
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Maître Onirien
Inscrit:
25/06/2009 19:48 De Les Alpes
Groupe :
Évaluateurs Primé concours Auteurs Groupe de Lecture Membres Oniris Post(s):
14817
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Bonsoir Electre,
Merci pour ton explication. Je trouve que les personnages étaient très bien ressentis. Le sujet est abordé avec délicatesse et pudeur, justement. Donc je persiste et signe. Mélo ou pas, moi je trouve ce texte bien mené et le ton est juste.
Contribution du : 19/02/2010 21:15
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Re : A propos "d'Elle, entre toi et moi" |
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Visiteur
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Bon, Electre, puisque la question m'est posée, je ne vais pas me défiler et essayer de faire abstraction de mon envie d'être sympathique ou de ne pas blesser...
D'un point de vue strictement littéraire, objectif, je ne trouve pas ce texte très bon. Je trouve qu'il fait trop "mélo", qu'il cherche à tirer du lecteur des larmes faciles sans faire trop d'efforts sur la forme. En me tenant strictement à cela, j'étais tenté de coter "Faible" et c'est probablement ce que j'aurais du faire. Oui, MAIS !!! Il y a écrire et écrire ! Il m'est arrivé souvent de noircir des pages qui ne verront jamais personne, qui restent dans des tiroirs, voire ont terminé leur vie dans la poubelle... et elles ressemblaient furieusement, sur la forme et parfois sur le fond, à ce que tu as écrit. J'ai noirci ces pages sans aucune intention littéraire, en sachant très bien qu'elle ne connaitraient jamais aucun lecteur. Si j'avais montré ces pages à un lecteur, il m'aurait probablement dit que c'était trop "mélo" et qu'elles cherchaient à tirer des larmes faciles... et j'aurais été scandalisé qu'on me le dise. Je mets au défi quiconque ayant un peu l'expérience des relations amoureuses, conjugales, de la présence d'un enfant au sein d'un couple, de ne pas s'y retrouver, au moins en partie. Les questions qu'on peut se poser sur ce qu'on représente pour l'autre ou ce qu'on peut lui apporter, je pense que tout le monde a du se les poser et tu le montres très bien en adoptant successivement les deux points de vue. Je trouve ça très bien vu. Tu montres le point de vue de l'homme (mais ce pourrait être dans l'autre sens ou même les deux en même temps, peu importe) qui partage l'existence de quelqu'un qui a un certain "mal de vivre", qui voudrait tellement être son "sauveur", mais qui se sent impuissant. Je trouve que c'est très bien vu. Tu montres une spirale infernale dans laquelle les deux peuvent se perdre : X pense ne pas rendre Y heureux alors que Y est pourtant heureux, mais Y en vient à devenir malheureux parce qu'il imagine X ne pas être heureux, alors que X n'est malheureux que de sa pensée à ne pas rendre Y heureux. Je ne suis peut-être pas très clair, mais encore une fois je trouve ça très bien vu. Lorsqu'un parent souffre du manque de l'autre, il peut en arriver par moments à souffrir de la présence de son enfant parce qu'il n'est, dans ces moments là, que la matérialisation de l'absence de l'autre. Je trouve ça encore très bien vu. Tu décris une personne qui traine tellement de souffrances de son enfance qu'elle ne pourra peut-être jamais être un adulte vraiment équilbré. Encore une fois, je trouve ça très bien vu. Un enfant qui perçoit chez un parent la souffrance du manque de l'autre peut prendre sur ses épaules des responsabilités qui ne lui incombent pas et développer des stratégies de compensation au détriment de son propre développement (j'ai un peu peur pour cette petite). Encore une fois, je trouve ça très bien vu. Tu as su résumer tout ça dans un texte très court et je trouve ça extrêmement bien vu. Si j'avais du ne m'en tenir qu'à ça, j'aurais peut-être coté "Exceptionnel +". Voilà pourquoi je n'arrive pas vraiment à faire la part entre le fond et la forme. Le mieux que j'ai pu faire, c'était de faire une moyenne entre le "Faible" littéraire et le "Exceptionnel" sur le contenu, c'est-à-dire un "Bien". Je suis certain que lorsque tu auras amélioré la forme en ne changeant rien au fond, tu feras de très belles choses.
Contribution du : 20/02/2010 04:12
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Re : A propos "d'Elle, entre toi et moi" |
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Je pense qu'il y a des lecteurs (en tous cas il y en a au moins un) qui doivent t'en vouloir d'avoir osé montrer un texte comme ceux qu'ils n'ont jamais osé montrer à personne !
Contribution du : 20/02/2010 04:22
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Re : A propos "d'Elle, entre toi et moi" |
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Visiteur
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Merci pour l'explication coquillette. Tu sais, si ça se trouve, l'expression "doigts plaqués" n'existe pas. On la dit chez moi alors voilà.
Animal ! Incognito : Pour ta sincérité. Et surtout parce que je prends cela comme un immense compliment. Toi, et tous les autres, vous me donnez envie de faire mieux !
Contribution du : 20/02/2010 17:04
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Re : A propos "d'Elle, entre toi et moi" |
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Maître Onirien
Inscrit:
08/05/2009 17:44 De Région de Montréal (Québec)
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
11232
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Bonjour Electre,
C'est sympa, l'ouverture de ce forum. Mais je crois que tout le monde avait compris les intentions de l'auteur. C'est seulement qu'on aime ou qu'on n'aime pas le mélo. Exactement comme le film "Kramer contre Kramer", où il fallait vraiment venir avec sa boîte de mouchoirs... Après, en sortant, les yeux rouges derrière ses lunettes noires, on affirmait que c'était trop mélo! Ou : ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats... Et encore : si vous n'aimez pas ça, n'en dégoutez pas les autres... Ça me fait aussi penser à "Odette Toulemonde", la nouvelle de E.-E. Schmitt : ce qui ne plaît pas aux 1, fait le bonheur des autres. Sur la remarque de Coquillette : moi, je dirais : les doigts tout gommés ou gommeux. Je crois que c'est affaire d'habitude, de région, ça n'a pas de grande importance. On voit très bien la crème glacée dégoulinant sur les doigts, les rendant tout collants. Florilange.
Contribution du : 20/02/2010 17:43
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Re : A propos "d'Elle, entre toi et moi" |
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Visiteur
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Tu as certainement raison, florilange.
Gommeux ? Je ne connaissais pas du tout... J'adore ces petits choses. C'est sublime.
Contribution du : 20/02/2010 17:59
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Re : A propos "d'Elle, entre toi et moi" |
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Maître Onirien
Inscrit:
08/05/2009 17:44 De Région de Montréal (Québec)
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
11232
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Pour la petite histoire :
Je crois que le terme vient du temps du montage des journaux, avant l'informatique. (Autant dire le Moyen-Äge!) Sur la feuille au format du journal, on disposait les textes, traits & titres, enduits à l'envers d'1 sorte de gomme. Contrairement à la colle, cette gomme tenait à la feuille mais permettait de déplacer les articles, en cas de besoin, sans laisser de traces. En revanche, quand on en avait sur les doigts... Il étaient tout gommés ou gommeux. Voilà. N'en déduisez pas qu'on peut me demander n'importe quoi. Florilange.
Contribution du : 20/02/2010 19:34
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