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1 Utilisateur(s) anonymes
Au sujet de CATALEPSIE |
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/!\ Attention, certaines explications développées ci-dessous contiennent des propos susceptibles de heurter les âmes délicates ; merci de déposer vos débris de morale au seuil de la porte /!\
D'abord, un grand merci à tous ceux qui ont pris la peine de commenter (réponses personnalisées à venir par MP ) Ensuite, il me paraît de première importance de soulever quelques détails pouvant éclairer votre compréhension du texte - Je suis un individu de sexe féminin. - Les citations ne sont pas -seulement- là pour faire joli ; par conséquent, si Bonnefoy utilise le féminin de 'heureuse', c'est que le narrateur est une fille : il s'agit donc d'une romance lesbienne. Que cela modifie ou non le ton général de l'intrigue, c'est à vous d'en décider – c'est le cas à mes yeux, notamment parce qu'il n'y a pas dans les rapports saphiques une réelle possibilité de coit stricto sensu et que par conséquent, l'acte de possession n'est pas envisageable 'naturellement' : d'où le fait que l'impuissance à faire physiquement sienne la femme aimée développe chez certaines personnes des réactions et ressentis parfois violents. (Je n'établis aucune généralité) Ce n'est pas le SUJET de ce récit, loin s'en faut. Mais je pense que, entre autres raisons, l'approche de la narratrice est différente de celle qu'on se ferait d'un narrateur. Cette nouvelle n'en est à la base pas une : il s'agit d'un mini-recueil de poésie, avec un paragraphe par page, d'où les différences de traitements dans la mise en page (par exemple les vers libres en italique), les répétitions (que je ne me serais absolument pas permises dans une nouvelle), la trame de fond comme éclipsée, secondaire, et comportant certaines béances. Ce n'est pas une histoire au sens où on l'entend habituellement, il y a un fil conducteur, mais la lecture ne doit pas s'appuyer dessus plus que de raison : deux amoureuses écorchées, un huis-clos dans un grenier durant l'espace d'un hiver, l'obsession de l'art et de la beauté. - La mutilation n'est pas l'apanage de tout être qui souffre. D'ailleurs, il vous est sans doute déjà arrivé de vous couper par mégarde à une feuille de papier ou une aiguille de couture : la chair se déchire presque tout de suite et laisse perler le sang, vous ne ressentez néanmoins aucune douleur (ou bénigne). Certaines formes de mortifications sont employées dans le but précis de s'infliger de la souffrance : c'est le cas notamment des scarifications religieuses, ou des ados en mal de sensation forte hachurant leurs poignets à coup de ciseaux à papier. Ce n'est pas ce genre de mutilation qui est abordé dans mon texte. Soyez sans crainte, je ne vais pas me lancer dans l'éloge d'une pratique stigmatisée (c'est le cas de le dire, haha) mais sachez seulement que l'acte de boire le sang d'autrui, (encore un exemple parmi d'autres) n'est pas moins intime ni plus choquant que celui d'avaler le sperme ou la salive d'un autre individu. - J'en profite pour établir une liaison avec mon point numéro 4 : la femme-oeuvre, le corps-matière. Je ne l'ai pas inventé, de nombreuses personnes s'y sont intéressé avant moi (notamment dans le domaine de l'art action, où certains performers créent de l'art sur le support de leur propre corps) ; ce n'est pas sale, ce n'est pas nécessairement glauque, c'est simplement une prise de pouvoir absolument vertigineuse de soi sur soi, du soi/esprit sur le soi/substance. « Il ne cherche pas à créer un chef d'œuvre, il cherche à en devenir un lui-même » Cocteau. La femme aimée, divinisée, sublimée et élevée à un degré supérieur d'existence, non plus 'utile' (au sens : ayant sa pierre à apporter à l'édifice de l'humanité et ce genre de conneries) mais cristallisée dans le Beau au point de ne plus être qu'oeuvre. - Ceci est une œuvre de fiction, ayant recours à des expressions imagées. Il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre. Si j'écris par exemple « Dans le vacarme du chaos où nous nous engagions » cela ne signifie pas que les protagonistes ont des voisins bruyants qui ont mis des disques à plein volumes. La mort ici n'est pas nécessairement une mort physique, avec cercueil, pierre tombale et tout le tralala. (Je fais référence au commentaire de Bellaeva dont la compréhension trop terre à terre de mon texte n'a pas été la bonne, malheureusement. J'espère que ces éclaircissements pourront l'aider à mieux appréhender ce qu'elle a lu) - Quant à la construction du texte en lui-même, il me semble important de soulever deux points : 1) NON, ce n'est pas 'travaillé', c'est un texte brut et sauvegardé tel quel pour conserver, d'une, le côté bancal-raté-maladroit-sincère, de deux, certaines formulations 'automatiques' que je n'aurais que pu dénaturer en les reprenant ultérieurement (je n'ai, à la relecture, modifié que trois choses : ôter deux paragraphes, un bout de phrase au paragraphe II (à la base : Je sautais dans le vide aux premières heures du jour, défoncée au désir. C'était le manque, c'était l'ivresse ; ) et modifié 'sourire malade' en 'sourire fiévreux' (paragraphe IV). Il s'agit là de mes uniques modifications. Je dois vous avouer que je me sens particulièrement humiliée de recevoir des commentaires saluant 'mon travail', parce que cela sous entend une écriture laborieuse, une besogne ardue et donc étrangle toute spontanéité, tout éclat net, pur. C'est sans doute un compliment de votre part (et donc je vous en remercie) mais cela m'inquiète. Bref. Ce texte a été écrit d'une traite (désolée widjet), ou plutôt, de deux traites, puisque il est sorti durant deux soirées de juin/juillet dernier (je ne sais plus), au moment précis du crépuscule (long en été), si vous voulez tout savoir. Plus exactement, j'étais dans le grenier et j'alternais entre cigarette à la fenêtre (= air pur, vertige de la hauteur, et splendeur du paysage) et retour à l'ordi = balancage frénétique sur la page word des phrases qui m'étaient venues pendant ma pause clope. 2) Ce texte a été écrit dans le désordre, les paragraphes ont été réorganisés par après dans un souci de chronologie. Ils ne sont donc pas réellement liés les uns aux autres. Je m'excuse auprès des personnes qui ne supportent pas les ellipses narratives et ont pu être frustrées par ce découpage scénique. Sur ce, je vous remercie de votre attention et je reste à votre disposition si vous avez des questions supplémentaires à me soumettre :)
Contribution du : 20/02/2010 16:56
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Re : Au sujet de CATALEPSIE |
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Expert Onirien
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Eh bien, ton post a au moins le mérite d'être clair.
Je trouve toujours passionnant de découvrir la genèse d'une œuvre, quelle qu'elle soit. Du coup, cela m'a donné envie de relire ton texte avec un regard différent. Pardon pour l'humiliation subie par nos commentaires non éclairés. Hum... Et encore bravo pour Colibam, incorrigible taquin, qui ressort les mains vides (auteur amoral).
Contribution du : 20/02/2010 17:48
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« Rien n'est jamais absolument comme il devrait être. » Théodore STURGEON |
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Re : Au sujet de CATALEPSIE |
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Visiteur
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Désolée mais cela confirme mes impressions, vous le dites vous même, c'est davantage un recueil de poésies qu'une histoire !
Pour moi une nouvelle, c'est une histoire ! Je cherchais l'histoire ! je ne sais pas si c'est être terre à terre pour autant ! Bonne continuation !
Contribution du : 20/02/2010 17:49
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Re : Au sujet de CATALEPSIE |
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Maître Onirien
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Non, pas de question.
J'avoue ne m'en être posé aucune. Je me suis juste laissée emporter, j'ai trouvé ça très bien & tes explications me prouvent que j'ai eu raison. Parfois il faut cesser de tout "cérébraliser", voilà. Maintenant, que l'on puisse écrire de si belle choses spontanément me rend jalouse. Je blague. Mais ce n'est pas à moi que ce genre de truc arriverait, je regarde toujours tout d'1 oeil tellement cynique. Merci de cette lecture, Florilange.
Contribution du : 20/02/2010 17:56
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Re : Au sujet de CATALEPSIE |
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Maître W
Inscrit:
19/01/2008 01:44 Groupe :
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Lohen,
Ces informations sont assez intéressantes. Merci à toi. Néanmoins, dans la mesure où cette ambigüité sur la sexualité d’un des personnages est bien présente, je vais pour ma part m’en tenir à ma propre interprétation (le lecteur fait ce qu’il veut, n’est-ce pas, dans la mesure où ça lui fait du bien ?) à savoir l’hétérosexualité de la relation, même si comme tu le précise, ce n’est pas le sujet majeur (ou le plus essentiel dans ce « texte multiple »). D’ailleurs, j’aurai aimé en savoir un peu plus sur les autre sujets (les climats, les couleurs, l’Art), mais peut-être que je recevrais un MP comme tu nous l’as promis. Enfin, je reviens sur ce passage qui m’a bidonné, je dois bien l’admettre (surtout de la part de qqun qui me reproche l'enflement de mes chevilles et de ma tête). Je te cite : <i> Je dois vous avouer que je me sens particulièrement humiliée de recevoir des commentaires saluant 'mon travail', parce que cela sous entend une écriture laborieuse, une besogne ardue et donc étrangle toute spontanéité, tout éclat net, pur. </i> « Humiliée » par ce qu’on dit que le texte est travaillé. Pardon, mais c’est à se rouler par terre. Je te retourne la question suivante : que se serait-il passé si à contrario on avait dit « des phrases torchées en 2-2 », qu’il n’y avait aucun effort, aucune rigueur dans ce que tu avais produit ? Bref, preuve que quoiqu’on dise, rien ne va jamais. A moins que tu espérais entendre autre chose, quelque chose d’encore plus flatteur…(mais j’y reviens plus tard) Plus sérieusement, sur la notion de travail, je ne suis clairement pas d’accord. Ton interprétation est réductrice, presque candide. Et d’un culot monstrueux. Travailler un texte ne veut pas (nécessairement) dire chercher le mot exact pendant une plombe avant de le coucher sur le papier ; travailler un texte ne veut pas (toujours) dire perdre sa spontanéité, être si réfléchi, si concentré à la façon dont on va écrire qu’on en vient perdre notre sincérité. Non, travailler, c’est aussi éliminer les impuretés que peuvent contenir les textes les plus inspirés. Travailler un texte c’est plus vaste (et plus ingrat, plus emmerdant aussi, reconnaissons-le) que ça. Lorsque je dis que tu as bossé le texte, c’est aussi parce que tu l’as rendu fluide, que les phrases coulaient sans s’accrocher à mes prunelles, que je n’ai pas vu de répétitions dans les mots, et que des synonymes ont été trouvés, que la ponctuation avait un langage, que j’ai trouvé de la variété dans la construction des phrases… Et que tout ça, même si y’a le talent, même si, tu as été touchée par la grâce, il faut TRAVAILLER pour avoir ce résultat là. Tant pis si cela « t’humilie ». Allez, je suis de bon poil (et puis j’ai aimé le texte, je répète); alors je vais te le dire ce que tu sembles vouloir attendre de nous. Puisque le texte a été écrit d’une traite, sans travail, dans un style ayant nécessité visiblement pas ou peu d’effort, alors, laisse moi te dire que tu es tout simplement géniale. Voilà, il n’est pas gentil tout plein tonton Widjet ? W
Contribution du : 20/02/2010 18:01
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Re : Au sujet de CATALEPSIE |
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Perso je n'avais pas vraiment capté le côté "saphique" de la chose (même si j'avais vu le féminin dans l'extrait de Bonnefoy), de plus je ne crois pas que cela importe, pour le lecteur que je suis du moins.
Je te réitère mes félicitations en tout cas, à mon gôut, un des textes les mieux écrits d'oniris et je pèse mes mots! (j'ai toujours un pèse-syllabe avec moi)
Contribution du : 21/02/2010 08:40
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Re : Au sujet de CATALEPSIE |
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Visiteur
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LA GENESE D'UN COMMENTAIRE PAR DEUX FOIS CENSURE :
(Attention, ce qui suit est susceptible de heurter les génies humiliés) Je ne suis pas présent sur ce site depuis longtemps, mais je considère qu'il faut jouer le jeu et j'ai pris le plis depuis quelques jours de lire et commenter chaque nouvelle au fur et à mesure. Mes commentaires ne sont peut-être pas toujours très "éclairés", mais ils sont sincères et sont le reflet de mes impressions de lecteur. Lorsque je lis un texte, il m'appartient et n'appartient qu'à moi, depuis la première ligne jusqu'à la dernière. Ensuite, il est toujours très enrichissant d'obtenir de l'auteur des éclaircissements, points de vue qui n'étaient pas forcément ceux de la lecture,..., surtout lorsqu'ils sont aussi tranchés qu'ici, mais j'insiste sur le fait que j'entends bien rester absolument seul dans ma lecture. J'avais lu cette nouvelle, "CATALEPSIE", mais je m'étais abstenu de la commenter. J'avais envie de noter "Très faible" parce que c'est le genre typique de texte que je déteste. Je n'aime pas lorsque je sens une forme d'élitisme, comme si chaque phrase semblait me dire "Les cons ne sont pas admis au-delà de cette ligne". Ma démarche d'écriture étant à l'extrême opposé, je m'étais dit que j'étais incompétant pour en juger et je m'en suis abstenu. J'ai lu ce fil de discussion et constaté que l'auteur ne prenait aucune pincette avec ses lecteurs (nottemment avec Bellaeva qui comme je l'écrivais avait le droit de lire ce texte comme elle l'entendait !) Je préfère nettement que l'auteur s'exprime comme il l'a fait sur ce fil, plutôt que d'écrire des mièvreries. Avec ça, aucun problème. C'est même en vertu de ça que je me suis senti autorisé à mon tour de mettre le commentaire et la note que j'avais eu envie de mettre (avant lecture de ce post, j'insiste !). J'ai noté "Très faible -" et ajouté "Sans le moindre commentaire !". Ce commentaire a été supprimé. J'en ai bien compris la cause : je n'avais mis aucun commentaire, aucune argumentation. Je pouvais donc comprendre qu'on le supprime. J'ai remis une note "Très faible -", en argumentant cette fois. Il a nouveau été supprimé. Là où je n'aurais du voir que pureté, je n'ai vu que lourdeur, travaillée ou pas je m'en fous. Croyez bien qu'en mettant cette note allant à contre-courant de toutes les autres et de plus après les commentaires de l'auteur fustigeant l'incompréhension de ses lecteurs, je prenais le risque d'apparaître ridicule. Je n'ai eu de cesse dans mes interventions de saluer le boulot incroyable que font ceux qui s'occupent de ce site. MAIS !!! Je revendique le droit à paraître ridicule !!!
Contribution du : 21/02/2010 10:46
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Re : Au sujet de CATALEPSIE |
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Visiteur
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Curieux !
Je viens de m'apercevoir que mon second commentaire est bien présent au bas du texte. Pourtant, hier soir il ne l'était pas. Lenteur technique à ce moment là peut-être. Il est bien entendu que dans ce cas le mot "censure" que j'ai utilisé n'est plus de mise et présente mes excuses à ceux qu'il aurait pu choquer.
Contribution du : 21/02/2010 10:58
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Re : Au sujet de CATALEPSIE |
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Visiteur
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C'est ton droit Incognito cette note, en effet. Et si je me permets d'intervenir c'est parce que nous avons eu de bons échanges en mp sur un tout autre sujet et j'en garde un souvenir très agréable :)
Sauf que, voilà. Moi non plus je n'ai pas aimé ce texte, verbeux à mon sens, pourtant, il y avait un joli rythme dans les phrases, et puis je n'aime pas le genre trop onirique de toute façon. Alors je n'ai pas évalué, ça n'aurait rien apporté. Mais quand même, c'est la pire note, je trouve que ça mérite pas, faible, ça aurait pas suffit ? Cela ne mérite pas parce que c'est affaire de goût et d'estimation de qualité, mais ça reste lisible et abordable. Bref, tout ça pour dire aussi qu'il pleut tellement d'exceptionnels en notation que la tendance en vient aux extrêmes et pour marquer sa différence Incognito n'a plus beaucoup de choix en notation. Les exceptionnels y en a partout, et je ne parle pas du texte de Loh en disant ça, je dis qu'à force de gratifier tout, à ce rythme, on va voir l'inverse se produire, l'antigratification. Voili voilou, bon dimanche !
Contribution du : 21/02/2010 12:31
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Re : Au sujet de CATALEPSIE |
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Expert Onirien
Inscrit:
13/03/2009 10:52 De Groupe local-Voie Lactée-Bras d’Orion-Système solaire-Terre-Europe-France-Midi Pyrénée-Tarn-Curvalle
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Bonjour l'onirien masqué (en référence à votre pseudo pour le moins original),
Je profite de votre intervention pour exprimer une remarque qui me vient parfois à la lecture de certains commentaires et/ou appréciations. Le fait de coller un Très Faible – n'est en soi pas gênant. La notation existe, il m'arrive d'en déposer mais je considère que lorsque je note ainsi, le texte est indigeste, vide, dénué de toute valeur portant sur le fond ou la forme. Soyons honnête, c'est donc le style qui vous a déplu dans ce poème. Cela vous a semblé sirupeux, dégoulinant, alambiqué, amphigourique (oups, pardon, ça m'a échappé). Alors oui, vous avez parfaitement le droit de ne pas aimer le style. Vous êtes totalement libre de le penser et de l'exprimer. C'est indiscutable. Mais, et c'est ce que je m'efforce de faire lorsque je commente un texte, il ne faut pas s'arrêter qu'à son ressenti. Je prends un exemple : à titre personnel, je déteste par exemple l'art contemporain, les meubles style Empire, devoir me raser tous les matins (c'est barbant à la longue), les bimbos ou mes voisins, entre autre. Pourtant, il pourrait m'arriver de rencontrer une bimbo Devrais-je alors la noter Très faible – sous le seul prétexte que je n'aime pas les bimbos et leur style clinquant-bling-bling ? Non, je nuancerais en me contentant d'un Faible – par exemple, eu égard à ce que j'ai trouvé de sympa en elle. Ce que je m'efforce de vous faire comprendre, c'est qu'il existe une différence entre « j'aime pas » et « ce truc n'a aucune valeur ». Je n'aime pas les meubles Empire mais je peux reconnaître qu'il y a un véritable travail d'artisan derrière. A défaut de les apprécier, ce sont de beaux objets. Notez bien que je ne souhaite pas prendre la défense de Lohengrin. Je n'ai, à la base, aucune empathie particulière pour les oniriens (que je respecte par ailleurs et dont je salue la qualité de travail). Je lis et je commente des oeuvres, pas leurs auteurs, dont je ne connais rien (ou vraiment peu de choses). Quant à penser que l'auteur s'est contenté de « caser le plus de mots du dictionnaire en le moins d'espace possible »... Je comprends le sens, même s'il est mal exprimé, de votre remarque mais je ne la partage pas. Après avoir relu, j'ai donc relevé les termes susceptibles d'être incompris : Remugles, mugissait, langueurs, amarantes, lactescents, marmoréen, almandines, escarbilles, impavides, lancéolées. Allez, une dizaine de termes, peut-être un peu plus, sur les 1330 que comporte le texte. Avouez qu'il aurait pu faire pire...
Contribution du : 21/02/2010 12:36
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« Rien n'est jamais absolument comme il devrait être. » Théodore STURGEON |
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