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A propos de la Viloline |
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Bonjour à vous
Une fois n’est pas coutume, je vais m’étaler et parler de mon dernier texte « La Viloline » mais avant tout, je voudrais remercier tous les gens de la centrale qui se sont penché avec un sérieux redoutable sur cette nouvelle. Merci pour le soin qu’ils apportent à la lecture et correction des textes et qui m’apprennent à chaque fois à travailler avec encore plus de rigueur. Cette nouvelle a posé des problèmes de points de droit d’autant plus piquants que ce sont eux qui font tenir la nouvelle debout. Le premier point relevé pendant la correction du texte concerne l’appellation « maison d’hôte ». Comme le fait remarquer Maëlle, une « maison d’hôte » n’est appelée ainsi que parce qu’elle dispose d’une chambre, voire deux, consacrées à l’hébergement d’invités payants. Or la « Viloline » en compte 12 et ne peut donc être considérée comme une maison d’hôte mais plutôt comme un hôtel. Les corrections ont été effectuées grâce à Maëlle. Le deuxième point est beaucoup plus problématique car c’est sur lui que repose toute l’histoire. S’il n’est pas admis ou saisi, la nouvelle est à jeter car elle ne tient pas « la route ». Un bref résumé : (ceux qui sont allergiques aux histoires de famille et aux captations d’héritage peuvent laisser tomber la lecture de cette explication, ils vont mourir d’ennui…) Donc : Charline est l’unique propriétaire de sa maison et a un fils pour seul descendant. Le fils, Pierre, meurt quelques heures après s’être marié à Marie qui n’a, avec son père, qu’un seul objectif : récupérer cette maison et ce terrain à tout prix. Pierre et Marie s’unissent mais « en cachette » de Charline, de façon à ne pas signer le contrat de mariage qu’aurait exigé Charline. L’idée sur laquelle repose cette nouvelle est donc la suivante : Ouvrez vos codes civils (2007) page 797, s’il vous plaît… Art 757 : Si l’époux prédécédé laisse des enfants ou descendants (il n’y en a pas, enfin peut-être que Marie a eu le temps d’être mise enceinte, je n’ai pas approfondi ce point mais de toute façon, vu la fin, on s’en fiche) le conjoint survivant recueille, à son choix, l’usufruit de la totalité des biens existants ou la propriété du quart des biens lorsque tous les enfants sont issus des deux époux et la propriété du quart en présence d’un ou plusieurs enfants qui ne sont pas issus des deux époux. Art. 757-1 : Si, à défaut d’enfants ou de descendants, le défunt laisse ses père et mère, le conjoint survivant recueille la moitié des biens. L’autre moitié est dévolue pour un quart au père et pour un quart à la mère. Quand le père et la mère est prédécédé, la part qui lui serait revenue échoit au conjoint survivant. Art. 757-2 : En l’absence d’enfants ou de descendants du défunt et de ses père et mère, le conjoint survivant recueille toute la succession. Je remercie Maëlle et Jphil pour leurs questions posées concernant tous ces points. Ils m’ont fait réaliser combien ils étaient importants car effectivement sans lecture attentive de ces 3 articles, on pourrait penser que la nouvelle ne tient que par bouts de ficelle grossiers. Pour finir, je dirai que ce texte est né grâce à Estelle 2L, sans elle, sans cette phrase soufflée aux vents du hasard, je n’aurai pas fait ce voyage qui m’a réexpédiée sur une île que j’ai profondément aimée. Merci à tous ceux qui ont déjà commenté ce texte et tous mes encouragements à ceux qui oseront affronter ses 40.000 caractères. J’ai envie, de plus en plus, de prendre le temps d’installer mes personnages et les décors. J’ai envie de prendre le temps d’écrire, de savourer mes mots et de vous faire partager des histoires qui sauront un jour vous prendre par la main et vous emmener jusqu’à leur fin, ailleurs, avec - c’est vers ce quoi je tends en tout cas - énormément de plaisir. Je sais que du fait de la longueur de certains de ces textes, j’aurai peu de lecteurs alors que ceux qui me lisent, ou me liront, n’hésitent pas à me donner leurs ressentis, à poser leurs questions, à me dire ce qui les a gêné, embarrassé ou troublé. Bonne et longue continuation à tous dans vos écrits et comme dirait Notrac : Force et Inspiration !
Contribution du : 16/04/2010 19:48
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