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Zarafa, bien sûr !
Visiteur 
Ô rage, ô désespoir, ô neurones ennemies,
Lecteurs mes amis, vous m’en trouvé marri !
Mais où donc avais-je la tête
Pour baptiser la pauvre bête
Du sobriquet de Zafara
En inversant les fa et ra ?
Dois-je choisir entre ciguë
Ou bien la corde du pendu
Pour effacer cette bévue ?
En attendant l’hara-kiri
Me v’là cloué au pilori !


Contribution du : 12/06/2010 09:25
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Re : Zarafa, bien sûr !
Expert Onirien
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24/01/2010 18:26
De Sur un petit croissant de lune qui chavire mes landes imaginaires...
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!


(En effet, ça change du tout au tout)


Elle est quand même pas mal celle là... (moi je ferais mieux de me taire, j'ai fait pire !)


Donc choisis la grâce, elle te sera accordée!


*Repart dans les limbes sur la pointe des pieds*

Contribution du : 12/06/2010 09:28
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Un pour tous, et tous contraints... Sauf si contre un tout, il y a le "je" pour un chant!
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Re : Zarafa, bien sûr !
Visiteur 
Ulcéré par cette erreur "historique", je tiens à préciser que cette inversion dans le nom de la belle Zarafa n'est en aucun cas liée à une quelconque facilité dans la rime et j'en veux pour preuve qu'il était aussi simple d'écrire le texte qui suit :
Zarafa


Voilà bien deux cents ans, dit-on sur le Vieux Port,
Nous arrivait d’Egypte, élégante et légère
Dans sa robe deux tons de facture étrangère,
Une belle en sabots sans même un passeport.

Après la Bonne Mère et quelque réconfort,
Elle fut confiée à Geoffroy Saint Hilaire
Qui, bien que maladif, en guide tutélaire
La mena pédibus par les chemins du nord.

Paris la découvrant au bout de l’aventure,
Sa taille et son long col en firent la pâture
De mille paires d’yeux tant elle ébouriffa !

C’est ainsi qu’apparut la grande Soudanaise
Que le roi Charles Dix fit girafe française
Sans pourtant la priver du nom de Zarafa…


Mai 2010

Je remercie par la même occasion les lecteurs et commentateurs de ce sonnet qui n'avait comme unique prétention que de vous faire sourire. Je comprends parfaitement ceux qui attendent "plus" de la poésie et, bien entendu, je ne leur en veux aucunement... Bon week-end à toutes et tous ! Amicalement. Alexandre

Contribution du : 12/06/2010 13:37
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Re : Zarafa, bien sûr !
Visiteur 
Le vers 11 est bien meilleur dans cette nouvelle mouture.

Comme quoi, la soudanaise te sait gré de lui avoir rétabli son patronyme.

Contribution du : 12/06/2010 13:45
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Re : Zarafa, bien sûr !
Visiteur 
Merci pour ton commentaire et surtout merci de m'avoir signalé cette bourde impardonnable que j'ai eu sous les yeux pendant des jours sans m'en rendre compte ! Amicalement. Alex

Contribution du : 12/06/2010 14:00
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Re : Zarafa, bien sûr !
Maître Onirien
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28/04/2010 15:29
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Bourde bien vite excusée... Je voudrais ici développer un peu le commentaire, si vous le permettez.

Une lecture agréable, mais le sourire ne peut pas fonctionner si on devine de suite de quoi parle le sonnet.

Avec le mot sabot dans le premier quatrain, j'ai de suite deviné que l'on parlait d'un animal. Associé à l'Égypte et à la robe deux ton, c'était facile à deviner.

Je crois que sans les sabots à cet endroit cela aurait mieux fonctionné.

Confirmation dans le premier tercet (le long col), et lorsque la révélation se fait dans le dernier, elle n'est plus qu'une confirmation. Du coup, je suis passé à côté de l'effet de surprise (et donc du sourire).

Je pense franchement qu'il faudrait retirer les pistes du premier quatrain et du premier tercet et concentrer l'effet de surprise dans les deux derniers vers pour que ce sonnet prenne sa vraie dimension et perde son côté anecdotique.

(ceci dit votre écriture est très belle, merci Alexandre)

Contribution du : 12/06/2010 16:51
_________________
Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires.
Jean Ray - Les derniers contes...
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Re : Zarafa, bien sûr !
Chevalier d'Oniris
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Bonsoir Alexandre,

Je viens un peu tard faire mon commentaire mais cela a un double avantage :
- d'une part, on sait ce que les autres ont dit;
- d'autre part, comme lesdits autres ne reviennent généralement plus sur les lieux, personne ou presque ne lit ce que je vais écrire (excepté toi bien entendu) et j'ai toujours trouvé fort amusant de m'adresser à un public restreint.

D'abord, je te soupçonne d'être un petit futé : grâce à ton "erreur", tu as pu maintenir le mystère jusqu'au bout. En effet, si tu avais écrit d'emblée Zarafa, qui, comme chacun sait, signifie girafe en arabe, l'énigme était dévoilée dès la lecture du titre. Tandis que... Bon, je plaisante, tu l'as compris.

Je ne suis pas du tout d'accord avec le commentaire de Framato qui voudrait que tu ne révèles rien avant le dernier vers. C'est tout à fait contraire à l'esprit du sonnet. Je lui conseille de (re)lire le Petit Traité du Sonnet de Théodore de Bainville, dont voici un extrait : "...un Sonnet doit ressembler à une comédie
bien faite, en ceci que chaque mot des quatrains doit faire deviner - dans une certaine mesure - le trait final, et que cependant ce trait final doit surprendre le lecteur - non par la pensée qu'il exprime et que le lecteur a devinée -, mais par la beauté, la hardiesse et le bonheur de l'expression."
Bien sûr, "chaque mot" est exagéré. Mais on trouve dans ton sonnet la gradation nécessaire à la découverte finale.

Plusieurs commentateurs te reprochent de n'avoir écrit qu'une anecdote sans intérêt. D'autres en raffolent. Tant pis pour les premiers et tant mieux pour les autres. Il est évident qu'on ne peut pas plaire à tout le monde.
Quant à moi, j'apprécie ce genre d'anecdote en imaginant que les chefs d'Etat d'aujourd'hui continueraient à faire la même chose. Imagine X recevant de Y un couple d'hippopotames ! Evidemment, ce serait plus difficile à dissimuler que des liasses de dollars dans une banque suisse.
En passant, je voudrais signaler à Benway que les captures d'animaux ont malheureusement commencé bien avant le XIXe siècle.

Pour terminer, je voudrais quand même signaler que ce sonnet, fort bien construit au demeurant, présente quand même quelques petites faiblesses.

L'adverbe "bien" revient deux fois (premier et septième vers) et de plus, au premier vers, il ressemble fort à une cheville;
Au cinquième vers, l'hémistiche présente la même terminaison que les rimes des sixième et septième vers, ce qui est pour le moins malheureux;
Au sixième vers, "confiée à" est malheureux aussi car, si le "e" est bien élidé, il y a quand même trois voyelles qui doivent être prononcées successivement [i][é][a].

Ces remarques étant faites dans un but constructif et amical, bien entendu mon cher Alexandre.
Au plaisir de te lire,
Amicalement, N.

Contribution du : 14/06/2010 21:37
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Re : Zarafa, bien sûr !
Visiteur 
Bonjour Jaimme ! Ce genre de poème, simple anecdote historique il est vrai, on aime ou on n’aime pas mais ce n’est pas le problème ! Ce qui me gène dans ce commentaire c’est, sans aller jusqu’à parler de racisme, tout au moins ce relent de colonialisme que laisserait deviner ce texte…
Tout d’abord surpris, je suis aussi un tantinet meurtri par cette allusion ; j’ai vécu plus de dix ans en Afrique où, preuves à l’appui, je passais aux yeux de mes employés africains, selon leur propre terme, plutôt pour un humaniste...
Pour moi la couleur de l’épiderme n’a jamais eu d’importance ; j’ai toujours jugé les hommes par ce qu’ils avaient dans le cœur et les cœurs les plus purs qu’il m’a été donné de rencontrer au cours de ma vie étaient tchadiens, camerounais, burkinabais et j’en passe…
Simple mise au point que je me devais de faire publiquement puisque le commentaire était lui aussi public ! Amicalement. Alex

Contribution du : 26/06/2010 14:04
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Re : Zarafa, bien sûr !
Organiris
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Bonjour Alexandre,
c'est bien ce que je pensais déjà: il n'y a aucune allusion raciste dans ce poème. Simplement comme les comparaisons des peuples noirs de l'Afrique avec des animaux ont tellement été utilisées à des fins néfastes (à preuve très proche les femmes dites "girafes" à cause de l'allongement de leur cou par des colliers), je reste toujours réticentslors de leur utilisation, même très indirecte comme ici.
Ne m'en veut pas, il n'y a absolument rien contre toi. Si j'avais senti des relents racistes j'aurais sorti l'artillerie lourde. D'ailleurs le texte n'aurait pas passé le barrage des orgas, je leur fait confiance sur ce point aussi.
Je voulais seulement souligner que l'auteur reste (un peu, un tout petit peu) responsable de l'utilisation dévoyée de son œuvre et qu'il faut être très prudent. Je sais bien que la grande majorité des lecteurs et pas seulement sur Oniris ne construira aucune malice autour de ton écrit, mais il reste une frange d'abrutis qui se gaussera d'une telle comparaison. Cela n'est pas valable pour tout: si tu avais utilisé un bel oiseau je ne serais pas intervenu.
Tu gardes toute ma confiance sur ce point, désolé de t'avoir froissé. Et toujours heureux de te lire.

jaimme

Contribution du : 26/06/2010 20:32
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"Un commencement est un moment d'une délicatesse extrême"
F. Herbert
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Re : Zarafa, bien sûr !
Maître Onirien
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Hummmphhhh, les femmes "girafes" ne sont pas vraiment africaines, ni noires, ceci en passant et pour précision... (nord de la Thaïlande).

(sort vite, c'est pas vraiment du flood, hein non ? --------------->

Contribution du : 26/06/2010 20:54
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