Bien le bonjour,

merci à Brabant, wancyrs, Benway, David et Brume pour ces commentaires qui sont venus heureusement bien vite habiller ce texte sorti tout nu de l'espace lecture. (j'me suis demandé pourquoi d'ailleurs, ça m'a un peu surpris)

Une réponse dans le détail :

@Brabant

C'est vrai qu'on parle d'œuf cosmique (c'est une position en yoga il me semble... et un très bon album d'hard rock australien aussi ^^).

Merci pour la comparaison avec de petites merveilles d'orfèvrerie. Je suis content que vous ayez pu apprécier ce texte et lui trouvez un sens pour vous même. Je ne suis pas non plus un spécialiste de l'hindouisme, l'essentiel n'était pas là.

Par contre je me permets de corriger : c'est Krishna qui rejoint Lakhsmi, et non l'inverse. J'espère que c'est clair à la lecture parce que sinon ça ne veut plus rien dire !

@wancyrs

A vrai dire... c'était pas si difficile à faire ce calligramme ! Ce qui m'use plus les nerfs, c'est écrire des vers impairs, 5, 7, j'ai toujours envie d'écrire 6 et 8...

@Benway

Un brin d'ADN, ça non plus je n'y avais pas pensé. Mon idée de départ est beaucoup plus terre à terre.

Dommage que le charme automnal ne prenne pas. J'ai toujours le même problème, c'est hermétique sinon un peu confus...

@David

Alors, le mythe qui sert de base au texte est hindou, pas bouddhiste. Ensuite je n'ai pas fait de recherche du côté de cette religion, je ne peux rien affirmer, ce mythe existe peut être aussi pour les boudhistes.

Merci d'avoir pris le temps de constater le travail avec le haïku. (c'est trop rare les remarques sur la prosodie en libre je trouve) Les incises ne sont cependant pas inutiles mais participent à l'ensemble de la composition. (autant de pieds qu'il y a de jours ^^)

@Brume

Si ça fait du bien, c'est bien, et ça fait de moi un écrivain 2.0 content. Merci !

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Petites explications d'ensemble maintenant.

Ce poème possède trois parties composées de la même façon :

- un thème commun : l'automne, évoquée à travers les associations d'images inaugurées par un précédent texte servant de matrice (Figure d'almanach), cad : l'hindouisme, le châtaigner, Barry Lyndon, le sauge, le bronze, l'oraison...

- un calligramme représentant une feuille de châtaigner (le chiffre romain pour la queue, les vers successifs pour la forme dentée) afin d'ajouter un jeu de correspondance entre le sujet et la typographie

- la composition est une succession de haikus occidentaux (c'était la base, d'où l'évocation d'une saison) auxquels s'ajoutent des vers supplémentaires afin de faire correspondre le nombre de syllabes avec le nombre de jours en septembre, octobre, et novembre.
(ex : de "Le vent" à "Drupes.", 30 syllabes ; de "Il pleut" à "soixante quatre", 31 syllabes ; et jusqu'à la fin de la première partie, 30 syllabes.)

Le contenu maintenant : le poème raconte la fin du Dvaparayuga, troisième âge de la mythologie hindoue, lorsque Krishna quitte les hommes. Il meurt et va rejoindre la déesse Laskhmi dans un jardin paradisiaque dont j'ai oublié le nom. Suit l'âge du démon Kali (Kaliyuga).

Le taureau darma symbolise les quatre piliers (les veda, je crois... ?) de l'hindouisme, quatre vertus qui disparaissent à mesure que les âges se succèdent et que le taureau perd ses pattes. M'bref, si vous voulez approfondir, tout est sur wiki.

Après, je voulais essayer de reproduire l'impression de transition, de finissant, qu'on peut ressentir en automne. En parallèle à cela, un côté fin du monde, fin des valeurs, propre à mon ressenti vis à vis de l'époque actuelle (un peu d'post moderne sans trop y réfléchir). Plus un peu de sensualité morbide, entre les bras blancs d'une déesse. M'fin, voilà, un poème au shaker encore une fois ^^.

Citation :

C'était une période de vache maigre, très peu de lecteurs, le texte a dû simplement être sortis de la pré-lecture pour être évaluer par le CE. Les pré-lecteurs n'ont pas une vision globale des textes en attente, ils ne peuvent donner un coup de pouce à ceux qui sont là depuis le plus longtemps, c'est le CE qui s'en charge.

Les textes comme celui-là, non linéaire, ne sont pas les plus facile à commenter je crois, on peut avoir une bonne ou une mauvaise impression mais l'argumenter demande un effort particulier par rapport à un texte narratif. Et en plus, c'est de la poésie.

Citation :

Je parle d'hindouisme au début du commentaire, par rapport à la petite recherche, puis de Bouddhisme à la fin, j'ai dû m'emmêler ce pinceau-là.

Le poème est là : Dvaparayuga

Ouaip, ça devait être un moment creux en espace lecture. Je me souviens que mon texte n'avait pas été le seul à être publié sans commentaire. Ça surprend un peu.

C'est toujours la dèche... mais on ne culpabilise pas du tout.

On culpabilise d'autant moins que si les poètes ont arrêté de s'entrecommenter, le CE, lui, continue son boulot.
On avait prévenu que certains textes seraient traités sans commentaires. Le pire, ce n'est pas pour le vôtre, qui a été publié sans commentaires, mais en a reçu par la suite. Le pire, c'est pour les quelques textes qui n'ont bénéficié que d'un commentaire du CE, qui a dû se dévouer pour que les auteurs ne reçoivent pas leur texte sans rien.

édit : On ne vous reproche rien, hein ! Ce n'est pas de votre faute non plus ! Mais on en profite : oui, ça surprend. Mais on avait prévenu. On ne racontait pas des blagues juste pour flooder, quand on disait que la poésie n'avait plus l'air d'intéresser autant les poètes.

Citation :

il me semble que sur le topic "Vous ne voulez plus jouer avec nous" les membres de EL vous ont expliqué pourquoi il leur est parfois difficile de commenter certains poèmes. alors continuer à faire ce genre de réflexion comme quoi la poésie n'intéresse pas les poètes je trouve ça assez dur, franchement moi ça me vexe. commenter tous les jours des poèmes de tous genre ce n'est pas si simple et rapide, perso je fais ce que je peux et je pense que c'est la même chose pour les autres.

Désolée MarionTouvel pour le hors sujet, merci pour l'explication, assez compliqué, il y a beaucoup de choses, donc je vais rester sur mon interprétation un peu plus terre à terre certe

Je suis désolée, Brume, je ne souhaitais pas vous vexer.
Je ne voulais que répondre à la surprise exprimée par MarionTouvel. Que les membres de l'EL se soient expliqués (alors qu'ils n'ont aucun compte à rendre, c'est très clair, ce sont leurs loisirs) ne l'a pas empêché d'être surpris. Alors même que le CE avait prévenu et que les Lecteurs avaient expliqué.

Oula, je voulais pas lancer la polémique ! C'est pas que je me sente pris à parti, mais ce n'est pas vraiment le sujet. Ma remarque était une remarque en passant, plutôt pour discuter du texte en partant de la maxime que ce qui se lit bien se commente facilement.

Ensuite, j'avoue avoir pensé "pourquoi publier sur Oniris et attendre trois semaines pour ne pas recevoir un seul commentaire ?" donc je comprends bien que ce constat d'un manque d'activité du côté des poètes inquiète voire agace ceux qui occupent une bonne partie de leur temps à faire fonctionner ce site.

Bref... arf, maître Pat et maître Pattie, je comprends bien le problème.

@Brume

Maheu non c'était pas terre à terre votre commentaire. Et puis si je ne suis même pas clair quand j'essaie de m'expliquer ça me pose un petit problème ^^. M'fin bon, c'est pas bien grave, mais si ça vous dit je peux toujours revenir sur ces explications, histoire d'éclaircir.

Um, après lecture de Pattie, y'a peut être un quiproquo, ou un truc que j'ai pas suivi...

"Que les membres de l'EL se soient expliqués (alors qu'ils n'ont aucun compte à rendre, c'est très clair, ce sont leurs loisirs) ne l'a pas empêché d'être surpris. Alors même que le CE avait prévenu et que les Lecteurs avaient expliqué."

Euh, je comprends pas... j'ai bien vu le forum sur le sujet (avenir de la poésie sur oniris), mais je n'ai pas été particulièrement prévenu de cette absence soudaine de commentaire lorsque j'ai reçu le mail de confirmation de publication. Et d'ailleurs, je ne demande pas à être prévenu, je ne demande pas de justification et je trouve que tout le monde fait du bon boulot ici ! J'aimerai participer un peu plus mais le temps manque un chouilla en ce moment.

M'fin voilà, ma remarque de base était tout à fait innocente, et si arrière pensée il y avait, elle était bienveillante et à l'égard des commentateurs.

Le problème qu'il y a aussi, c'est qu'on reçoit beaucoup de poèmes... dont pas mal sont refusés. Certains pensent que c'est plus facile d'écrire un poème qu'une nouvelle, parce que c'est plus court, entre autres. Je pense que ça contribue aussi au découragement des lecteurs (de mauvais textes au kilomètre, ça nous décourage aussi, faut pas croire, même si on a plus l'habitude).