Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Merci aux commentateurs de Peinture à l'eau
Expert Onirien
Inscrit:
14/08/2009 09:58
De Bretagne
Groupe :
Groupe de Lecture
Évaluateurs
Membres Oniris
Auteurs
Post(s): 6593
Hors Ligne
J'ai été heureuse de l'accueil que vous avez fait à cette nouvelle.

( sauf Widjet, que je me propose de flinguer s'il sort sans son gilet pare-balles, niark niark niark !!!
signé :Colinedé tireuse d'élite
!)


Je suis d'accord avec la critique qui est revenue à plusieurs reprises : il est assez peu probable que parlant d'elle elle dise " air bovin", c'est plutôt un qualificatif dépréciateur qu'on emploie pour quelqu'un d'autre. Je pense remplacer ce terme par "placide" ou peut-être " figé", qu'en pensez-vous ?

Pour répondre à Bellaeva sur l'inconsistance du personnage masculin :
je l'ai volontairement laissé dans l'ombre parce que c'est un personnage qui disparait; il a déjà disparu de sa vie sans qu'elle sache pourquoi, il revient et disparait sans la voir et il est voué par sa maladie à une disparition prochaine. Il ne laisse de lui que des images, celles qu'il a peintes et celles qu'elle garde de leur histoire, images pleines de contrastes ( il lui vole de l'argent/ mais lui donne le tableau qui l'a rendu célèbre). J'ai pensé que c'était (dans le cadre court d'une nouvelle) la meilleure façon de faire percevoir cette caractéristique.
Et c'était surtout le personnage féminin qui m'intéressait.

Merci en tout cas de vos remarques qui m'ont permis de mieux percevoir les faiblesses de mon texte ( j'ai toujours du mal avec mes enfants !) et surtout de vos éloges ( tout particulièrement à Chêne qui m'a fait rougir de contentement !) qui font beaucoup de bien à l'égo, un peu pâlot au sortir de l'hiver !

Contribution du : 21/01/2011 22:58
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Merci aux commentateurs de Peinture à l'eau
Visiteur 
elle tire sûrement très mal, le widj ))))))))))))))))
aussi, pas d'inquiètude
micdec ( maître Zê`n )

Contribution du : 21/01/2011 23:01
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Merci aux commentateurs de Peinture à l'eau
Visiteur 
Bonjour Colinede


Citation :

Colinede a écrit :
Pour répondre à Bellaeva sur l'inconsistance du personnage masculin :
je l'ai volontairement laissé dans l'ombre parce que c'est un personnage qui disparait; ...
Et c'était surtout le personnage féminin qui m'intéressait.



Je comprends bien ce point de vue, en même temps, ce qui m'a gênée c'est l'attraction que peut avoir une telle femme pour un être si inconsistant. L'autre (le personnage secondaire) dans ce cas a un rôle de faire valoir, et on s'y intéresse justement par cet effet miroir. Et, là pour moi cela a manqué ...mais je reconnais que le tableau a compensé en partie cela ...

Enfin, tout cela pour dire ou redire que j'ai beaucoup aimé ce texte et ce beau personnage féminin.

Au plaisir de vous lire une prochaine fois

Contribution du : 22/01/2011 09:51
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Merci aux commentateurs de Peinture à l'eau
Expert Onirien
Inscrit:
22/06/2007 14:53
De Belgique
Groupe :
Évaluateurs
Groupe de Lecture
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 5835
Hors Ligne
Citation :
s'il sort sans son gilet pare-balles


Hum. L'a pas besoin. Pour l'avoir croisé IRL, Colinde, je peux te le dire : son cuir, c'est du blindé, aucune chance que tu le tues. Pour peu, je le croirai immortel.

(Oui, pardon).

Contribution du : 22/01/2011 13:16
_________________
Il ne faut pas trop questionner l'espérance.
La vindicte est un sport excédé.
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Merci aux commentateurs de Peinture à l'eau
Organiris
Inscrit:
17/09/2009 15:41
Groupe :
Évaluateurs
Groupe de Lecture
Responsables Edition
Onirateurs
Onimodérateurs
Équipe de publication
Organiris
Auteurs
Correcteurs
Comité Editorial
Membres Oniris
Post(s): 32032
Hors Ligne
Ah, de rien, Coline. Ce texte dégage une vraie atmosphère.

Pour l’adjectif « bovin », je ne sais pas si le remplacer par figé ou placide changera fondamentalement les choses.

Je crois que c’est l’endroit où tu le places qui cloche. C’est trop tôt. Tu le places lorsqu’elle se regarde dans le miroir, pour moi donc c’est de son reflet réel dont elle parle. Non pas de l’air de la femme sur le tableau. Même si tu utilises le mot « portrait » : comme tu viens de parler de la glace, on reste sur ce portrait-là, le réel, et non sur la peinture. Je vais essayer de m’expliquer.

Il me semble, mais c’est très personnel, que l’on peut se traiter de « bovin ». Seulement, oui, c’est révélateur d’un sentiment, à ce moment là du moins, soit d’humour (pas vraiment le cas, si ?), soit d’un sentiment de dévalorisation de soi. Si tu penses que cette femme ressent ce sentiment, elle ne peut pas le montrer que dans ce mot. C’est un sentiment fort, on doit pouvoir le ressentir ailleurs dans le texte. Or ce n’est pas ainsi que tu la décris, à mon sens. Elle connait sa valeur, sa force, ses failles. Elle dit « qu’elle peut peut-être se faire confiance » : ce n’est pas un sentiment de dévalorisation de soi, du moins il me semble.

Ou bien, elle doit réagir, en insistant : cet air bovin n’est pas le sien, et montre à quel point l’artiste est passé à côté de sa personnalité réelle. Mais alors, cet adjectif doit venir plus loin dans le texte, quand elle parle non plus de son reflet mais de la femme peinte. Peut être dans la phrase : « Il m’avait vue comme le canal… peu profonde ».

Dans ce cas, c’est le peintre qui l’a déconsidéré, s’est joué d’elle, le bovin n’est pas ce qu’elle ressent de sa personnalité, mais ce qu’elle voit dans le ressenti du peintre sur sa personnalité (heu… chuis claire, là ?). Il me semble que c’est cette option que tu as retenue, puisque tu dis : « Cette image menteuse …». Et cette option me parait très intéressante : le peintre qui s’est joué d’elle (s’est saisi de son image, de son argent, pour construire sa célébrité), mais avec son acceptation à elle (puisqu’elle va chercher à rétablir le contact): ce tableau, elle ne le découvre pas ce matin là, elle le connaissait déjà, forcément. Donc le « bovin », est un terme que tu peux conserver, mais qui devrait se rapporter, à mon sens, à son image dans le tableau et non à elle.

Tu montres bien qu’elle sait qu’elle a été manipulée. Et lui disparait, par « manque de courage ». Quoique la lettre soit une forme de courage, après tout. Puis elle détruit le tableau. C’est une fin possible. Je me demande si cette femme n’aurait pas joué le jeu jusqu’au bout, en vendant ce tableau comme une vulgaire marchandise sans implication personnelle. Cela m’aurait semblé une vengeance plus froide, mais à chacun sa vision.

Voilà, c’est ma lecture de ton texte, pas forcément la bonne, du moins la tienne.

Une dernière chose : ta phrase d’incipit : « l’espace d’une prise de conscience ». Pour qui ? Pour elle ou pour lui ? Il me semble que c’est lui qui prend conscience, elle sait déjà depuis longtemps, mais encore une fois tu peux avoir pensé le contraire : ça m’intéresse de savoir ce que tu voulais dire.

Contribution du : 22/01/2011 14:47
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Merci aux commentateurs de Peinture à l'eau
Visiteur 
Je ne suis pas du tout d'accord avec Perle et je trouve que remplacer air bovin par placide serait une très bonne idée !

Contribution du : 22/01/2011 14:58
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2023