Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
Merci et à propos des Lunes de novembre |
||
---|---|---|
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
26/01/2011 17:17 Groupe :
Auteurs Groupe de Lecture Membres Oniris Évaluateurs Post(s):
2158
|
Bonjour,
Je tenais à remercier tous les lecteurs et commentateurs de mon premier petit texte publié ici, qui a reçu bien meilleur accueil que ce que j’espérais – mais je serais bien hypocrite en disant que ça ne me fait pas plaisir. Pour ce qui est du sens peut-être un peu obscur du texte, bien qu’il ne soit pas dans mes habitudes de donner beaucoup d’explications, je vais faire un effort (je m’attendais bien à devoir le faire en publiant ici, cela dit). Il ne faut pas aller chercher bien loin, guère plus loin que le résumé : il s’agit juste de naissances. Bon, évidemment, ça ne vous dit pas de quoi mais je vais essayer de faire dans l’ordre (enfin presque). D’abord, le choix du mois – qui n’est pas trop d’époque – dont shanne a deviné l’un des pourquoi, sans aller jusqu’aux romains (même si techniquement, ça vient de là), novembre contient dans son nom-même le neuf, qui reste important pour la naissance (ou avant, plutôt). Mais l’autre raison de ce choix est beaucoup plus simple, quoi que vous ne puissiez pas la deviner : novembre est pour moi le mois des naissances car c’est celui de la mienne. Paradoxalement, c’est aussi celui de la mort, que ce soit avec la fête des défunts ou le début de l’hiver (oui, je sais que le calendrier dit 21 décembre, mais le froid s’abat bien avant). Et j’aime bien les paradoxes, d’où celui de la lune en plein jour – bien qu’elle reste souvent un peu après le lever du soleil. Après, ces lunes, qui représentent à la fois et la mère et la fille. C’est-à-dire que j’ai voulu mettre deux naissances différentes, d’abord celles d’enfants, qui sont ces « lunes » (fragiles, étourdies et pourtant indispensables – aux yeux des mères au moins) ; ensuite, la naissance du monde de ces enfants (plus exactement l’art qu’elles tirent de cet imaginaire), la fillette qui enfante à son tour (mais plus métaphoriquement, évidemment)… Finalement, c’est juste un bout de cycle de vie que j’ai voulu mettre là (et rendre un hommage à quelques « lunes » de ma connaissance aussi) d’où, je l’avoue, j’ai un peu exclu tout aspect masculin – ne me frappez pas ! Je m’excuse pour ce quatrième vers effectivement pas très heureux, je voulais la transparence et je voulais la messe et je n’ai pas réussi à les mettre autrement. Pour MichelMartinez, ne me fusillez pas, mais je ne sais pas ce qu’est la consonne d’appui alors je ne risquais pas de la respecter. Je vais aller voir ça, du coup, ça m’intrigue. En remerciant tout le monde encore une fois, j’espère avoir répondu aux interrogations à peu près correctement.
Contribution du : 03/03/2011 13:39
|
|
Transférer |