Tout d'abord un grand merci pour vos commentaires positifs. M'avoir lue est déjà récompense, puisqu'il n'existe pas pour un auteur pire épreuve que l'indifférence.

Je dois préciser avoir envoyé ce sonnet sans avoir lu la charte et les obligations en découlant, j'ai donc quelques erreurs à mon actif :
1 - Avoir écrit le titre en majuscules, ce qui a causé sa correction en minuscules et effacé, du même coup, la majuscule mise à Pégase, ce qui bien entendu n'était pas prévu.

2 - D'autre part, si ce poème était signé "Mona" je prie les correcteurs de m'en excuser, c'est le premier envoyé, je ne le ferai plus. (mais Mona n'est qu'un pseudo, pas mon vrai nom "de plume").

POUR SABLE : Oui, présent rime avec jusant (même sonorité). Un sonnet est forcément écrit en alexandrins et le rappel des rimes, avec consonnes d'appui, dans les 2 premiers quatrains, peut sembler monotone... mais c'est la règle prosodique qui le veut ainsi.

Le dernier tercet est celui qui m'a donné le plus de mal. Plusieurs fois remanié et ne me satisfaisant pas vraiment. Pourtant il semblerait que ce soit ici le plus apprécié : paradoxe.

POUR BIDIS : Non, ce n'est pas un envol des émotions amoureuses. Pégase étant un cheval mythique qui symbolise l'inspiration poétique sous toutes ses formes (y compris celle de l'amour) ce n'était qu'une image en passant, parmi celles, multiples, que s'approprie le poème.

MERCI PIERALUN : en effet, ma jeunesse est derrière moi, mais peu importe puisque la poésie, elle, reste intemporelle.

Merci donc à vous tous pour votre indulgence et vos encouragements qui m'incitent à vous soumettre prochainement d'autres écrits.

Bonjour Mona. Le lien que vous avez mis sous votre texte ne fonctionne pas (il nous mène bien à cette partie du forum, mais pas exactement à ce topic).
Je pense que ce n'est pas bien grave, cependant.

au fait, je vais de ce pas mettre un petit commentaire sous votre texte

Citation :

Je pense qu'un auteur qui se fie à l'indifférence des autres est voué à un échec précoce...

J'ai juste survolé votre texte, parce que le classique ou le néo-classique a toujours un goût de poussière chez moi... peut-être parce que je n'ai pas les instruments pour apprécier ce style, peut-être parce beaucoup d'auteurs classiques se fient tellement à respecter la prosodie qu'ils tuent l'émotion...

Ce n'est pas de l'indifférence, car j'ai lu et commenté des auteurs classiques qui savaient "Librefier"* leurs textes(Je pense à Sallymara, auteure dont les texte néo-classiques sont exquis à lire). Le votre, je ne saurais quoi en dire, alors je passe mon chemin ; si vous interprétez cela comme de l'indifférence et que cela vous affecte, alors vous êtes loin de sortir du noir tunnel que peuvent rencontrer les auteurs

Amical

Wan

* Apporter une note de Libre

Rassurez-vous, Wancyrs, je n'écris pas que du classique. J'aime la poésie sous toutes ses formes, sauf sans doute si elle tombe dans le vulgaire ou l'abscons.
Le classique se présente comme un canevas pré-dessiné, il n'y a qu'à suivre la grille. Même si on est prisonnier du carcan prosodique, c'est finalement plus facile que le libre qui ne supporte pas la médiocrité et demande malgré tout un rythme pour rester musical et agréable à l'oreille. On dit d'ailleurs que pour être un bon "libre" il faut d'abord avoir été un bon "classique".

Ce carcan prosodique nous incite également à observer une certaine discipline dans l'agencement des mots et la structure des phrases. On peut admirer certaines proses poétiques, mais elles sont difficiles à retenir, alors que les vers bien scandés ruissellent tout seuls dans notre mémoire.

D'autre part, je me suis mal exprimée sans doute, mais je ne remerciais pas seulement ceux qui avaient commenté mon texte, mais aussi ceux, bien plus nombreux, qui l'avaient lu ; je l'ai constaté, puisque le nombre de lecteurs s'affiche.

Je ne commente pas non plus chaque texte que je lis, d'abord parce que je suis arrivée ici il y a peu de temps et que certains des textes, que je pourrais souhaiter commenter, sont trop anciens.
Puis, pour d'autres oeuvres plus récentes, je suis comme vous, soit je n'ai rien à en dire, soit je préfère m'abstenir plutôt que de faire des remarques négatives. Bien que cela permette souvent à l'auteur de progresser.

Je suis très reconnaissante à ceux qui me signalent une erreur ou une maladresse que je n'aurais pas moi-même remarquée. Et puis, comme on ne peut plaire à tout le monde et que les goûts sont partagés, cela ne me gêne pas si on me dit que l'on n'aime pas ce que je fais. Ce n'est pas l'approbation que je cherche, mais plutôt l'aide que cela peut m'apporter pour m'améliorer.

Je persiste donc à dire que l'indifférence est
la pire des choses pour un auteur. Que penser d'un livre qui n'aurait ni lecteur, ni critique ? A peine imprimé, il est destiné au pilon.
Même si l'on écrit d'abord pour soi-même, à partir de l'instant où l'on se donne à lire, c'est pour être lu.

En toute sympathie.

Mona