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Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
Maître Onirien
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"Va, je ne te hais point" (Le Cid de Corneille)

Ainsi s'adressait Chimène à Rodrigue, son amoureux, qui venait de tuer son père.

Chimène était de bonne éducation(son père était précepteur des enfants du roi), elle avait certainement long à dire sur l'honneur, venger la mort de son père, mais tout ce qu'elle a fait c'était de dire à l'assassin de celui-ci : Va, je ne te hais point. Ensuite, pour la forme, elle engage un homme pour venger son père, mais son coeur bat très fort pour son amoureux à qui elle dit : "sort vainqueur d'un combat dont Chimène est le prix"

Jusqu'à où on peut aller par amour ? Je rappelle que ce texte, Le Cid, est écrit au 17ième siècle, siècle de la lumière, et dans un pays où la femme avait tout les droits d'expression...

En fait, aime-t-on différemment parce qu'on a un doctorat en sociologie ? ou parce qu'on est président de quoi que ce soit ?


Dans ce texte, la révolte réside dans le fait que certaines femmes, en Afrique, refusent de s'opposer ouvertement aux hommes, mais contournent quand même les lois. Notons que c'est un choix que d'autres femmes dans le même continent, refusent de faire. Voilà en fait ce que j'ai voulu ressortir dans ce texte. Ai-je réussi ? Je n'en sais rien.

Merci à tous les commentateurs.

Wan

Contribution du : 07/05/2011 16:45
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L'homme est comme de l'herbe, et son éclat, comme la fleur des champs ; l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de Dieu subsiste éternellement !
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
Visiteur 
Citation :

wancyrs a écrit :

Jusqu'à où on peut aller par amour ? Je rappelle que ce texte, Le Cid, est écrit au 17ième siècle, siècle de la lumière, et dans un pays où la femme avait tout les droits d'expression...

En fait, aime-t-on différemment parce qu'on a un doctorat en sociologie ? ou parce qu'on est président de quoi que ce soit ?


Mince, Wan, quelle question !!!

Concernant, la femme à l'époque des lumières en France, certaines femmes dans une certaine caste avait quelques droits d'expressions..Tu ne peux pas dire tous les droits d'expression. Non. La révolution a soufflé ensuite un réel vent de liberté pour les femmes, puis Napoléon est arrivé, et là....Aie ! (tout ça à cause de Joséphine ! )

Aime-t-on différemment lorsque l'on a un de doctorat de sociologie ?
Non, tu as raison, les études changent-elles notre façon d'aimer ? Sans doute que non. Mais elles changent notre façon de voir la vie.

Aimer, cela serait accepter de se faire violer par le frère de son mari, tout ça car celui ci refuse de reconnaître sa propre difficulté à enfanter ?

Là, j'ai un peu de mal. Aimer c'est ne pas s'oublier totalement soi même, quand même ...

Mais revenons au texte, il ne pose pas ce débat, il me semble. Si ?

Je n'ai pas perçu le tiraillement de l’héroïne, on la sent se laisser porter par les décisions des autres. Et, là, cela m'étonne, moi. Son doctorat en sociologie devrait la faire se questionner, être tiraillée fortement entre ses connaissances et sa culture.

Ces remarques ne mettent pas en cause le fait que j'ai aimé ton texte.

Contribution du : 07/05/2011 17:33
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
Visiteur 
Disons que personnellement, j'aurais compris ton texte, la révolte, s'il ne s'était pas agi d'un viol.
Une infidélité consentie, assumée, ( même si c'est dans le cadre des coutumes tribales, avec le beau frère qui se pense dans son bon droit et elle qui accepte cela) oui, ça aurait donné le sens à cette révolte muette...
Un viol, c'est ce qu'il y a de pire comme soumission, destruction d'un individu, quelque que soit la culture ( et peut-être plus encore dans les sociétés tribales)
Pour moi, ton texte achoppe sur cette question de viol... même si elle accepte les lois tribales, elle parle de viol... et ça, c'est le contraire d'une révolte... c'est antinomique.

Contribution du : 07/05/2011 17:55
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
Maître Onirien
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Chouette, gavroche nous fait enfin un commentaire !

Contribution du : 07/05/2011 19:31
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Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires.
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
Visiteur 
gné...
c'est pas le premier commentaire que je fais...
Enfin, je vois pas ce que ça vient faire ici cette remarque...

Contribution du : 07/05/2011 19:33
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
Maître Onirien
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Y a que je vois souvent des personnes intervenir sur des forums et pas en espace commentaire, et que je trouve ça dommage... de pas laisser de traces de sa lecture d'un texte, c'est pas plus compliqué que ça. Quand on a quelque chose à dire sur un texte, le plus enrichissant pour l'auteur de ce texte, c'est qu'il soit dit sous le texte.

Je ne dis rien d'autre, rien de moins, mais rien d'autre.

Contribution du : 07/05/2011 19:43
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
Visiteur 
Ben regarde un peu ce que font réellement les gens avant de t'exciter. mon compteur est pas à zéro. Merci.

Je n'ai pas commenté ces dernières semaines car j'ai une vie à coté et oui et peut-être qu'aucun texte ne m'a décidé, non plus, hein ?
J'suis encore libre pour ?

Ensuite, si on ouvre un post sur un texte, c'est bien pour en discuter, non ?
Et qui te dit que je n'allais pas poster en ce lieu ad hoc que tu me préconises ? Qui te dit que je ne voulais pas relire avant de laisser une appréciation plus complète que ce sujet précis ? Tu es extralucide ?

Bref, modère un peu tes transports, s'il te plait. Parce que là, ça donne surtout envie de se taire ton intervention, tu vois. pas de participer...

Désolée Wancyr. Je reviendrai sur ton texte plus tard.

Contribution du : 07/05/2011 19:47
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
Maître Onirien
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Tu poses une question. Si la réponse ne te conviens pas, j'en suis désolé. Pas la peine de crier au loup ou quoi que ce soit, y a pas de débat. La porte a été claquée avant.

Citation :
Parce que là, ça donne surtout envie de se taire ton intervention, tu vois. pas de participer...


Idem, en ce qui me concerne !

Contribution du : 07/05/2011 20:00
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
Visiteur 
Citation :
et dans un pays où la femme avait tout les droits d'expression...


Gaffe Wan tu généralises un peu vite là...Les femmes riches nobles et courtisanes pouvaient dire à peu près ce qu'elles voulaient...les autres (95% de la population) beaucoup moins...

Juste pour rappel: la déclaration des droits de l'homme en 1789 c'est celle du sexe MASCULIN (Lumières ou pas!)...La femme n'a pas une vraie place dans la société...

Contribution du : 07/05/2011 21:56
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Re : Va, je ne te hais point... (Révolte muette)
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Citation :

Bellaeva a écrit :
Mais revenons au texte, il ne pose pas ce débat, il me semble. Si ?

Je n'ai pas perçu le tiraillement de l’héroïne, on la sent se laisser porter par les décisions des autres. Et, là, cela m'étonne, moi. Son doctorat en sociologie devrait la faire se questionner, être tiraillée fortement entre ses connaissances et sa culture.

Ces remarques ne mettent pas en cause le fait que j'ai aimé ton texte.


J'ai voulu écrire un texte neutre, un texte qui pose des faits, qui raconte une histoire telle quel, sans position prise, et cette réaction(merci Bella) me montre que j'ai réussi.
Quelque part j'ai voulu soulever cette indignation, et merci Bella, merci Gavroche, votre révolte devant le comportement de l'héroïne me montre que j'ai réussi.

Dans mon texte, j'ai évité les prises de position, les jugements... l'Afrique a des réalités que beaucoup d'occidentaux et gens d'autres continents(même habitant l'Afrique) ignorent. Pour ceux qui me connaissent, ou qui lisent mes textes, je suis une voix qui crie les injustices. Dans mes autres textes jusqu'à maintenant, j'ai pris les gens par la main, mais ici, j'ai raconté en prenant la peine de rester neutre, présenter les faits, juste les faits.

Vous pensez que le comportement de l'héroïne est surréaliste ? lisez "Tribaliques" de l'auteur Henri Lopez, ou bien "SIL, l'enfant de la révolte muette" de Nkoâ Atenga ; c'est de ce dernier livre que je me suis inspiré.

Maintenant, est-ce que je suis pour le viol ? cela va vous paraître excessif, mais je pense qu'on devrait mettre les violeurs, les pédophiles et les incestueux sur un poteau et leur péter la cervelle, c'est pour cela qu'en cette histoire contée, je veux susciter la révolte criée, car tout ce que ces femmes qui n'aiment ce qu'on leur fait trouvent à faire, c'est d'essayer d'humilier leur conjoint en leur rapportant à la maison un enfant qui n'est pas le leur. Une façon de se venger de l'incompréhension du conjoint, car en Afrique, il n'y a pas pire insulte que la société te traite de cocu. Voilà la révolte, mais elle est muette.

Contribution du : 08/05/2011 01:02
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