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1 Utilisateur(s) anonymes
A propos du Yéti |
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Je remercie l’ensemble des commentateurs, et je tiens à leur répondre par forum sur le sujet commun qui les a préoccupés ; la morale de cette fable. (Merci au passage au comité de lecture qui a vu que cette morale, décrochée du texte, ne devait pas forcément suivre la règle de l’alternance masculin/féminin)
À mon sens, la morale d’une fable n’a pas de vertu didactique (de quel droit donnerai-je des leçons ?). Pour moi, la morale fait terme à un récit, et pour ceux qui n’ont jamais écrit de fables, je signale qu’elle peut être multiple, selon l’humeur et la sensibilité de l’auteur. Pour ce que j’en pense, elle donne simplement à réfléchir. Dire qu’elle est péremptoire revient à dire que toutes les morales de la Fontaine l’étaient aussi, ainsi que les caractères de La Bruyère, et les maximes de La Rochefoucauld. En ce qui concerne cette double fable (le yéti n’existe pas), écrite au début 2006, j’avais à l’époque produit trois morales. Voici les deux autres : - On a beau se voir beau et se l’entendre dire / Refusez au cerveau de croire qu’on l’admire (que j’ai supprimée par la suite, après avoir appris la règle du hiatus) - N’offrez pas de casquette au moindre personnage / Avant de s’assurer qu’il en fait bon usage (mal travaillée et que j’ai trouvée bateau.) Sans compter d’autres possibilités que j’avais en marge Même aux Hymalayas (où le celsius est roi) la vengeance est un plat qui se mange froid.. Vaut mieux jouer collectif que la jouer perso… En fait, j’ai fait un choix entre plusieurs idées, et je pense que chaque lecteur serait capable d’en produire une autre… (chiche ?) En cette année 2006, le président Jacques Chirac venait de faire passer au quinquennat la présidence de la République. D'aucuns pensaient qu’il pourrait s’appliquer cette durée, mais, les casseroles judiciaires le poursuivant, il n’a pas donné suite à cette possibilité. La France, d’un avis partagé par tous (à droite comme à gauche) a donc vécu deux années de stagnation. Pour lire les forums actuels d’Oniris, la Belgique n’a pas à avoir trop honte. J’ai donc préféré cette morale, qui collait à l’actualité de l’époque (pour décevoir un des commentateurs, la question s’était posée publiquement dans les hebdomadaires politiques), et comme dit un autre commentateur, ces morales traversent le temps. Si elle se retrouve d’actualité aujourd’hui, avec comme l’a cru un dernier commentateur l’enfant confirmé de Carla (et pourquoi pas l’affaire DSK ?), c’est un hasard. Comme je l’ai dit, une fable permet à chacun de faire sa propre morale… Mais pour ceux que cela rebute, il reste la possibilité de l’interprétation. Cette morale peut aussi se lire différemment. Par exemple, si l’on parle du site Oniris, on peut comprendre : Doit-on lire jusqu’au bout un auteur déjà plumé ? (Parce que les plumes et le concours de beauté chez l’abominable homme des neiges…) Pour le choix de registre, je suis désolé de l’imposer. Comme dit Boileau, à l’arrivée du burlesque : « Le Parnasse parla le langage des halles »… Je pense qu’un forum dédié au registre familier dans la catégorie classique serait intéressant. Je comprends qu’à la conjugaison de ce style populaire, et du fait qu’on croit que la morale donne la leçon, certains lecteurs se soient offusqués. Mais bon… Chacun sa lecture. Pour les autres questions, je répondrai à chacun des commentateurs par MP.
Contribution du : 23/05/2011 17:23
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