Bonjour,

je dois avouer que ne venant que de temps en temps, je ne connais pas toutes les procédures du site, aussi me voilà réparant un oubli.

Le Laboniris m'a interpellé juste sur son nom, parce que je ne sais jamais trop où mettre mes textes tant ils procèdent tous non d'un travail littéraire à proprement parler, mais plus d'une recherche personnelle qui peut quelques fois déborder. Et c'est au moment où ça déborde que l'envie me vient de publier.

C'est exactement l'histoire de ce texte, un vase qui a débordé à force de mettre trop d'eau dedans. Du coup n'ayant pas de serpillère sous la main, je le propose à la publication pour voir ce que du débordement est absorbé pas les lectures.

Et je dois dire que les commentaires que j'ai pu en lire m'ont véritablement étonnée par ce pouvoir d'absorption...je pense à l'écriture comme une scientifique dirait certains, et à la science comme une littéraire diraient les autres.

Je ne fais que mettre de l'eau dans des vases, qui , des fois, débordent.

Très bonnes journées à vous,

et j'en profite ici, merci aux comment tateurs, ta trices, tateuses et autres.

Birdy

Citation :

Vous pourriez nous en dire plus sur cette recherche personnelle ?

Si et seulement si il est avéré que c'est par expérience que l'on apprend, que l'on découvre ce qui a toujours existé par soi mais prend une forme à travers chaque perception que l'on en fait (là j'imagine un swahilien sur la banquise).

J'aime à croire que par hasard génétique j'ai été doté d'une perception que l'on dit tronquée ( oui, presque borgne), que j'ai longtemps rejetté, allant jusqu'à faire comme si, là où l'administration m'a aidé à revenir à "sa réalité" ( pas d'armée, pas de concours aux postes de gendarmes, gardiens de prison, etc.), qu'après rejet j'ai élevé au rang de signe de superhéroïcité, puis en bonne balance que je suis, que j'essaye simplement d'intégrer au système existant sans en renier ni sens, ni réalité personnelle.

Vous saupoudrez de curiosité en tous genres, et ça donne: ben déjà heureusement que je suis pas naine, black et témoin de Jéhova, j'aurai eu du mal comme dirait l'autre...pis, ben c'est marrant de regarder les choses autrement.

D'attaquer l'inattaquable, de défendre l'indéfendable, d'aller à l'exacte extrémité contraire ou oppposé ou l'inverse juste pour trouver le point d'équilibre, si les Dieux me prêtent 9 vies pour y arriver...et d'enfin entr'apercevoir le bout du début du commencement d'autre chose.

Voilà. Je sais, même moi j'ai du mal certains matins.

Citation :

Salut, c'est pas si grave, moi, j'avais déjà lu Frontières et j'en garde un souvenir qui colle à ce qui est dit ici. J'en restais entre deux eaux mais sans vraiment quelque chose à y reprocher de précis, et donc sans le pendant, quelque chose pour m'y accrocher. Enfin, je le croyais à l'époque mais le fait est qu'il m'est resté en mémoire au milieu du flot des lectures, du temps qui passe, etc.

Citation :

Ça, ça ne peut pas faire une démarche d'écriture originale, on peut la coller à de trop nombreux textes.

Dans Bonne fête des oisals qu'est-ce qui lance l'écriture ?

Est-ce une esquisse, quelque chose à la place d'une autre plus complète ? Est-ce une partition ? Est-ce une écriture automatique ? Est-ce une potacherie ? Un conte ou une fable ? Un poème en vers libre ? Est-ce un texte à lire une ligne sur deux ? Est-ce un poème symbolique ? Est-ce un cocktail, Molotov ou Bloody Mary ? Est-ce un scaphandre ? Est-ce un brouillon ? Est-ce un concept et si oui, pourquoi ?

(J'espère que ça ne fait pas trop "garde à vue" cette suite de questions, c'est pas le but, c'est pour tenter de donner des pistes d'après les commentaires reçus, sans être exhaustif sans doute)

Recherches de sons, c'était pour le lecteur, je ne suis pas très douée pour répondre aux questions, même un comment ça va me demande trois jours de réflexion intensive.

Pour réponse, et véritablement là je fais un effort de là d'où je suis, c'est-à-dire pas un écrivain, auteure, mais juste moi,ce texte est juste un texte. Une suite de mots. Arrivés là par choix pour essayer de transcrire un mélange d'émotions et de raison.

Recherche de sons. le son produit dans les méandres de l'esprit lors de la lecture. un "e" muet qui féminise, un verbe qui me renvoit une craie volontairement crissante sur un tableau, un malaise juste avec des sons pas même émis.

Je n'ai pas la vocation de littéraire légiste, tout comme mes absences de commentaires peuvent le laisser entrevoir... je suis ainsi. Passante. Rien de plus.

J'espère que vous n'entendrez dans le silence de la lecture de ces lignes nulle outrecuidance ou condescendance. Mais je ne m'amuse pas à déchiqueter ce que je fais, je le fais, c'est tout. Ca n'a pour but ni de plaire, ni de déplaire, juste d'être.

Je me suis peut etre aussi tout simplement trompé de catégorie, c'est que j'ai un gros côté bordelique, ou avec un sens de l'ordre très personnel comme dirait Henri...

Pas mieux,

je vous souhaite une très bonne fête des oisals,

sincèrement,

Birdy.

Merci pour ces quelques mots, et tu n'es pas le seul auteur à ne jamais commenter. Je me dis que c'est généreux d'écrire un texte "à partir de rien" alors que commenter les autres, en ce qui me concerne, c'est aussi par un intérêt que j'y trouve, c'est pas seulement égoïste mais bon, j'aime poser mes lectures de cette façon aussi.

Y'a pas vraiment de modèle pour ce genre de sujet, le "laboniris" c'est un laboratoire, on sait pas trop non plus à quoi ça va servir, c'est pour des textes qu'on aime bien mais qu'on sait pas où ranger (alors qu'on sait en ranger des trucs, mais je ne sais ce qu'en dit Henri... )

C'est bien ce que m'avait soufflé Henri...