Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes



(1) 2 »


Mais pourquoi Diable berce t'elle des adultes?
Visiteur 
Je remercie les lecteurs de ma poésie Berceuse pour Adultes, ainsi que parmi eux, ceux qui m'ont livré un commentaire. Déjà, je suis pas mal étonnée, je n'ai jusque là que de bien sympathiques commentaires, c'est assez rare pour être souligné, conclusion je sais pas trop par où commencer...

La berceuse est un acte d'amour inconditionnel. J'ai voulu installer l'instant par ma petite phrase de résumé. C'est une histoire que l'on raconte pour aider l'autre à trouver le sommeil. Je me souviens des berceuses de mon enfance qui me faisaient voir en rêve des histoires fabuleuses.

Pourquoi Berceuse pour Adulte?
Parce que parfois le sommeil de l'adulte le fuit aussi... et que dans ces cas là, l'adulte cherche des certitudes, des repères agréables qui lui permettront de se laisser envahir par le sommeil... enfin le mien... :)

Alors tout le rythme est basé sur la langueur, une forme de parallèle à l'instant où on s'endort... les minutes s'allongent on retarde le moment où on sombre... donc logiquement le resserrement n'est pas le but, socque. Je me demande si mon idée derrière n'était pas d'endormir mon lecteur... ou de lui donner envie d'aller se coucher... oh, si, je crois bien que c'est le but de la berceuse ;) Charivari, mais je suis curieuse de savoir si ta lassitude est effectivement induite par les points que je vais ou ai déjà souligné (er) ou si vraiment je me suis plantée dans ma façon de gérer ce que je voulais faire passer... :)

Les phrases « tournées vers l'extérieur » que tu cites, Jano sont les retours à la réalité. Dans le sens où ce sont les « frayeurs nocturnes » de mon bercé... les plus intimes sont ma manière de le rassurer... une forme de cocooning comparatif... je voulais mettre face à face les choses qui empêchent mon adulte de trouver le sommeil et quelque part les noyer sous des excès de romantisme, de promesses intemporelles d'amour et de volupté.

En ce qui concerne les conditionnels/futurs. P31, il eut fallu, oui je suppose, dans l'idéal que mes futurs soient des conditionnels SI et seulement si c'était une volonté de parler au conditionnel qui m'animait en écrivant ce poème. Or, comme je le dis en ouverture, pour moi la berceuse est un témoignage d'amour inconditionnel. Elle doit donc être totalement ancrée dans la réalité et la certitude, elle doit noyer chez l'autre le doute et la peur. Donc, le futur. Je ne dis pas il se pourrait que nos matins soient... je dis clairement Nos matins SERONT : au futur.

Marité et Wancyrs je vous remercie d'avoir apprécié tout simplement, je pense que parfois c'est bon aussi de rester apaisé, langoureux et amoureux, j'essaie d'explorer le thème... je suis contente que mon essai vous ait touché.

L'apaisement et l'amour. Je pense que les écrits sont nourris de nos vies. Je pense aussi que depuis longtemps je ne me suis pas effectivement sentie apaisée dans ce domaine là. Il y a toujours de la noirceur, mais si jusque là souvent je pensais que la poésie devait me libérer de choses que je portais, là je suis dans un mécanisme différent... qui se veut apaisant pour l'autre. L'autre qui dans mes écrits est souvent un parallèle douloureux de moi-même... pas là.

Les sonorités que tu soulignes Pieralun, je pense que ça te heurte un peu parce j'ai voulu insuffler une sorte de chuintement ronronnant au texte. Entends que j'ai voulu que ça siffle et que ça bruisse mais aussi que ça roule, que ça ronronne parce que le silence total où je vis n'existe pas... les parasites sonores qui donnent une sorte de léthargie au moment... je sais pas si ça a marché, j'aime bien les sons roulants... :) je voulais que ça bourdonne et en même temps que ça glisse...

Voilà, je pense que je peux pas expliquer plus que ça... si peut-être si y a des détails que vous souhaitez aborder... et puis encore merci d'être passés... et d'avoir un peu apprécie, ou non :)))


Contribution du : 08/07/2011 16:16
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mais pourquoi Diable berce t'elle des adultes?
Maître Onirien
Inscrit:
08/02/2011 17:15
Groupe :
Groupe de Lecture
Conseil consultatif
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 12864
Hors Ligne
Citation :

Estelle a écrit :
En ce qui concerne les conditionnels/futurs. P31, il eut fallu, oui je suppose, dans l'idéal que mes futurs soient des conditionnels SI et seulement si c'était une volonté de parler au conditionnel qui m'animait en écrivant ce poème. Or, comme je le dis en ouverture, pour moi la berceuse est un témoignage d'amour inconditionnel. Elle doit donc être totalement ancrée dans la réalité et la certitude, elle doit noyer chez l'autre le doute et la peur. Donc, le futur. Je ne dis pas il se pourrait que nos matins soient... je dis clairement Nos matins SERONT : au futur.


Je me suis mal fait comprendre ! Je n'ai pas voulu dire qu'il ne fallait pas utiliser le futur, tu écris le poème dans le temps que tu veux ; je dis simplement que si tu utilises le futur dans ta première phrase, il faut que ce soit sur l'ensemble de la phrase pour qu'il y ait concordance des temps :

"J'aimerai (ici tu utilises le futur) nos matins-croissants, café-thé-jus-d'orange, persiennes où filtrerait (ici...) le soleil levant, les bruits de la rue voileraient (... et là, tu utilises le conditionnel) nos encore assoupis."

Pourquoi ne pas utiliser le futur dans toute la phrase ? ("J'aimerai nos matins-croissants, café-thé-jus-d'orange, persiennes où filtrera le soleil levant, les bruits de la rue voileront nos encore assoupis.")

En l'état, cela me semble incorrect, mais je peux me tromper, il faudrait avoir d'autres avis sur la question...

Contribution du : 08/07/2011 17:04
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mais pourquoi Diable berce t'elle des adultes?
Maître Onirien
Inscrit:
08/06/2009 21:13
De Canada
Groupe :
Évaluateurs
Groupe de Lecture
Auteurs
Membres Oniris
Primé concours
Post(s): 20422
Hors Ligne
Pascal31, moi je trouve cette phrase correcte. Je ne saurais comment te l'expliquer en de termes techniques, mais je me dis que le seul verbe qui est mis au Futur, aimer, c'est la seule action sur laquelle elle peut avoir le pouvoir : quel que soit ce qui se passera, elle aimera, c'est une certitude. Elle a néanmoins pas de pouvoir sur l'action du soleil, ni sur la rue, alors le conditionnel sied à merveille pour ces actions, car disant : le soleil peut briller(ou pas) par les persiennes, la rue peut produire(ou pas) des bruits. Si l'ensemble de ces choses se produisent, c'est correct, si l'ensemble de ces choses ne se produisent pas, c'est correct, elle aimera quand même ses matins, car elle en a le pouvoir.

Écrire les autres actions au futur aurait tout simplement voulu dire qu'elle crée la chimère, pourtant elle veut rester dans le réel pour que les sonorités de sa berceuse apportent de l'apaisement et non le doute dans l'esprit de son homme.

Contribution du : 08/07/2011 18:02
_________________
L'homme est comme de l'herbe, et son éclat, comme la fleur des champs ; l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de Dieu subsiste éternellement !
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mais pourquoi Diable berce t'elle des adultes?
Maître Onirien
Inscrit:
08/02/2011 17:15
Groupe :
Groupe de Lecture
Conseil consultatif
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 12864
Hors Ligne
Ton explication se tient, Wancyrs.

Cela m'a simplement un peu gêné dans ma lecture, voilà pourquoi j'en ai parlé dans mon commentaire...

Contribution du : 08/07/2011 18:45
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mais pourquoi Diable berce t'elle des adultes?
Maître Onirien
Inscrit:
07/02/2011 18:15
Groupe :
Primé concours
Groupe de Lecture
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 11459
Hors Ligne
je pense aussi qu'il y a un problème de correspondance de temps dans la première phrase ; après le premier verbe au futur, je ne suis pas convaincu qu'on puisse conjuguer les autres au conditionnel.

Mais en poésie, on peut se permettre tant de licences, pourquoi pas celle-ci après tout ?

Contribution du : 08/07/2011 18:48
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mais pourquoi Diable berce t'elle des adultes?
Maître Onirien
Inscrit:
08/06/2009 21:13
De Canada
Groupe :
Évaluateurs
Groupe de Lecture
Auteurs
Membres Oniris
Primé concours
Post(s): 20422
Hors Ligne
Citation :

Pascal31 a écrit :

Cela m'a simplement un peu gêné dans ma lecture, voilà pourquoi j'en ai parlé dans mon commentaire...


C'est un comportement respectueux vis à vis du texte, cela prouve une lecture minutieuse, alors, pas de lézards

Contribution du : 08/07/2011 18:50
_________________
L'homme est comme de l'herbe, et son éclat, comme la fleur des champs ; l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de Dieu subsiste éternellement !
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mais pourquoi Diable berce t'elle des adultes?
Visiteur 
Citation :

wancyrs a écrit :
Pascal31, moi je trouve cette phrase correcte. Je ne saurais comment te l'expliquer en de termes techniques, mais je me dis que le seul verbe qui est mis au Futur, aimer, c'est la seule action sur laquelle elle peut avoir le pouvoir : quel que soit ce qui se passera, elle aimera, c'est une certitude. Elle a néanmoins pas de pouvoir sur l'action du soleil, ni sur la rue, alors le conditionnel sied à merveille pour ces actions, car disant : le soleil peut briller(ou pas) par les persiennes, la rue peut produire(ou pas) des bruits. Si l'ensemble de ces choses se produisent, c'est correct, si l'ensemble de ces choses ne se produisent pas, c'est correct, elle aimera quand même ses matins, car elle en a le pouvoir.

Écrire les autres actions au futur aurait tout simplement voulu dire qu'elle crée la chimère, pourtant elle veut rester dans le réel pour que les sonorités de sa berceuse apportent de l'apaisement et non le doute dans l'esprit de son homme.



P31, je cherchais comment l'expliquer, et je pense que Wancyrs le fait vachement mieux que moi. Après jesaipluki sur un de mes autres poèmes je pense que je fais bien de déléguer mes explication à mes lecteurs

Le conditionnel est effectivement accentué sur le reste de la phrase pour une simple raison de cohérence. Je peux dire que j'aimerai au futur les matins, je peux pas dire que le soleil brillera... donc effectivement je futurise le verbe aimer qui est lui inconditionnel et non les autres qui sont facteurs extérieur et ne concernent que l'aléatoire...

Voilà voilà...

Pour toc-art : je pense que la phrase : Nous irons cueillir des cerises, et nous pourrions les manger à l'abri du vent, nous cacherions notre découverte aux autres et nous serions les seuls à en profiter. est correcte, même si la phrase : Nous irons cueillir des cerises, et nous pourrons les manger à l'abri du vent, nous cacherons notre découverte aux autres et nous serons les seuls à en profiter. est correcte aussi, elles veulent juste pas dire la même chose.
La première phrase qui induit qu'on va cueillir des cerises et les manger à l'abri du vent s'il y en a, on pourrait rien dire et les autres n'en sauraient rien... mais c'est pas obligé, la seule chose sure ici est qu'on va cueillir des cerises.
Dans la seconde, on va tjs avec certitude cueillir des cerises, mais on sait qu'il y a du vent et qu'on va tout manger tout seul.

La première phrase incite à se délecter en secret du butin.
La seconde affirme que c'est ce qui se passera.

J'avoue la nuance subtile, mais nuance il y a. J'y tiens.

Manchaballe désolée pour la grosse caisse, j'essaierai d'éviter la prochaine fois... ça ira de paire avec la tarte à la crème de socque j'aime bien moi les grosses caisses de tartes à la crème...

Contribution du : 08/07/2011 19:30
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mais pourquoi Diable berce t'elle des adultes?
Maître Onirien
Inscrit:
07/02/2011 18:15
Groupe :
Primé concours
Groupe de Lecture
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 11459
Hors Ligne
Coucou Estelle,

je comprends tout à fait ton intention, je dis juste qu'elle ne me parait pas correcte grammaticalement parlant. L'exemple que tu cites ne convient pas car en fait, c'est comme si tu comparais une carotte avec une betterave.

En effet, dans ton texte, il s'agit d'accorder les temps entre une subordonnée relative, introduite par le pronom relatif "où" (la carotte) et la principale. Dans ton exemple, tu utilises la conjonction de coordination "et" (la betterave), ça fausse forcément la démonstration, la règle de concordance n'étant pas la même.

Maintenant, j'émets juste un doute, je ne suis pas formel, et comme je l'ai dit, tu fais bien comme tu veux.

voilà voilà

Contribution du : 08/07/2011 19:54
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mais pourquoi Diable berce t'elle des adultes?
Visiteur 
Coucou toc-art, je comprends bien en effet ton histoire de betteraves (et j'aime pas les betteraves, je préfère les carottes, je crois que ceci explique cela, ou pas...)...

J'en sais rien en fait. Moi ça me semble correct. Mais je suis pas pro des règles non plus... ce serait bien qu'un pro nous donne son avis...

Puis comme tu dis si c'est pas correct je pourrais le faire passer en licence poétique 2Liène... mais je préfèrerais savoir que c'est correct... enfin je pense... pour mon propre bien-être et comme je le fais souvent, j'espère que c'est pas une névrose littéraire grave ou quoi...

Mona79 je vous remercie pour votre commentaire

Contribution du : 08/07/2011 20:20
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mais pourquoi Diable berce t'elle des adultes?
Visiteur 
@Cyrielle merci beaucoup d'être passée.

Citation :
Ce qui m’a d’emblée rebutée, ce sont les expressions « matins-croissants » et « café-thé-jus-d’orange » qui, pour moi, ne s'accordent pas avec le cadre des « persiennes où [filtre] le soleil levant ». En effet, les expressions sonnent trop prosaïquement à mon oreille alors même que le cadre (le soleil qui filtre à travers les persiennes) est très poétique. Ce contraste me gêne car il produit pour moi un effet de déséquilibre que renforce la disposition des strophes.


Oui, là, mea culpa. En fait pour être tout à fait franche, j'ai aimé le prononcer... les traits d'union c'est pour que ce soit dit d'une traite... j'en ai remis en fin de poème... j'aimais bien... je peux effectivement concevoir que ça puisse perturber dans le sens où vous l'évoquez.

Citation :
J’ai une impression de décousu également avec certaines strophes dont j’ai eu du mal à saisir l’intérêt. Ainsi les « clichés » qu’il faut oublier et la référence à l’humanité qui me donnent l’impression de venir comme un cheveu sur la soupe.


C'est le cas. Ces vers longs isolés sont des retours à la réalité. Je berce, j'évoque les points qui empêchent mon adulte de s'endormir. C'est assez difficile quand on adresse un poème à quelqu'un de se défaire de la personnalité de cette personne. Puisqu'on lui parle en quelque sorte dans la prose. Là ce sont les frayeurs de mon Lui, qui peuvent paraitre inutiles et hors sujet mais qui justement induisent le besoin de rassurer, de bercer...

Voilà, merci de m'avoir lue et à une prochaine fois.

Contribution du : 08/07/2011 20:54
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant
(1) 2 »





Oniris Copyright © 2007-2023