Bonjour à toutes et tous ! Je tiens à remercier les commentateurs et lecteurs de mes Solitudes en apportant un éclairage sur les différentes critiques et questions posées.
Battons donc le fer tant qu’il est chaud !
Pour ceux qui l’ignorent encore, n’ayant pas beaucoup d’imagination mais une mémoire fidèle, mes poèmes, dans leur grande majorité, sont basés sur mon vécu.
Solitudes n’est que le résumé, en quatorze vers, d’un épisode qui m’a beaucoup marqué voilà quelques années.
Mamie était une dame très âgée de mon entourage qui n’avait plus, pour toute famille, que moi-même. A 88 ans, tous ses amis l’avaient précédé dans la tombe. Seul à ses obsèques, je l’ai accompagné jusqu’à sa dernière demeure en méditant sur la fin de vie de nombreuses personnes âgées dans notre société moderne…
@ socque-
-Je ne vois pas pourquoi Mamie et le vouvoiement seraient incompatibles d’autant que pour moi ce fut une réalité durant plus de quarante ans.
-la chambre de sa maison de retraite, située dans les Landes, a bien été son dernier espace si l’on excepte les huit jours d’hôpital qui ont précédé son décès. Ca aussi, c’est une réalité.
- pour ce qui est de ce « symbolise » qui prête à confusion, je suis assez d’accord avec vous.
Bien qu’ayant consulté quelques experts avant d’adopter ce terme, experts qui n’y voyaient rien à redire, je sais qu’il y avait là d’autres solutions plus claires, « réalise » par exemple.
Un dernier mot : seul le nom de cette maison de retraite (Le Logis des Anciens) est né de mon imagination… J’aurais pu parler de Maison des Vieux mais j’avais déjà vieillesse dans le texte.
@ Salamandre.
Le sonnet c’est décidemment une affaire de pro, dites-vous…
De « pro », certes pas… mais de « drogué » de l’alexandrin, peut-être !
Cela dit, voilà trois ans je n’avais jamais écrit le moindre sonnet classique ; c’est Oniris et, quitte à me répéter, Frédéric Bruls qui ont fait naître ce goût chez moi.
@ Marite
Tu as très bien compris le pluriel de Solitudes, merci.
@Pieralun
-‘Au funérarium qui nous tint lieu d’église’ peut en effet sembler anecdotique mais je n’ai fait que retranscrire le cheminement de ce qui fut pour moi une épreuve .
-Pour ce qui est de l’hémistiche du vers suivant : Vous me disiez, Mamie, etc., je n’y vois pas d’erreur mais peut-être pourras-tu m’apporter quelque précision.
@Kamel, Mona, Meleagre, Menvussa, Ambroisine, brabant, irisdenuit, encore un grand merci ainsi qu’à tous les lecteurs passés et à venir !

Bonne journée à tous !

Salut Alexandre
Dans beaucoup de familles "Mamie" ( ou Mamy) est une appellation affectueuse pour la grand-mère.
C'est ainsi que je l'avais compris et j'avoue m'être posé des questions. Je comprends que Socque soit déconcertée par le vouvoiement. Je le fus moi-même.
Si tu comptes publier ailleurs ce sonnet ( il le mérite) je te conseille de choisir une autre nom pour la personne afin qu'il n'y ait pas d’ambiguïté

Très bonne remarque tizef ! Cependant, cette dame qui n'était point ma mamie, tout en étant mamie, je ne peux l'imaginer avec un quelconque pseudo... Tant pis pour le probable imbroglio !