Pour répondre à mes commentateurs (que je remercie) :

D’abord à ceux qui ont apprécié et il y en a et c’est très motivant. Encore merci pour vos commentaires qui m’invitent à produire d’autres textes.
Pour les autres : Je prends vos commentaires comme un apport indispensable, c'est-à-dire une réflexion pour s’améliorer, merci donc aussi d’avoir pris le temps de commenter, c’est aussi que le texte ne vous a pas laissé indifférents.
Pour ceux qui n’ont pas compris, c’est que je n’ai pas été assez clair (ou peut-être aussi qu’ils ont lu trop vite, il y a tant de textes à lire).
Pour ceux qui non pas apprécié, je dirais qu’on ne peut pas plaire à tout le monde.

Sinon sur certains points particuliers :
- les Baklawas (les gâteaux, pas la nouvelle) sont conçus et réalisés par Latifa. Par la suite, Samir les a associés à Sonia dont il a toujours été un peu amoureux, chaque fois qu’il en mange, il se souvient d’elle, avec émotion.
- Le final un « happy end », était pour moi un hommage que Samir a rendu à Sonia. Il s’est accroché dur pour réaliser la prédiction de Sonia qui avait su détecter en lui ce potentiel. Et bien sur les maisons qu’il construit ne sont pas pour ceux de la cité mais pour les autres, ceux qui ont les moyens de se les acheter. Je crois aux rencontres, dans la vie, quand la personne rencontrée vous fait comprendre qu’il y a quelque chose en vous qui mérite qu’elle s’arrête, celles qui vous donnent un coup de fouet.
- La forme des dialogues est celle du langage courant et, à part l’argot, je n’ai recherché aucun effet spécial (quand on parle dans la vie courante, et surtout dans le contexte des cités, on ne dit pas, « je ne crois pas que cela vous concerne » mais plutôt « .j’crois pas qu’ça vous regarde », non ?)
- Après mure réflexion, et avec toute l’affection que m’inspire ce personnage, la mort brutale de Sonia m’a semblé être la chute qu’il fallait. Ceux qui l'ont tué n'avaient probablement aucune motivation particulière à son égard. Bien sûr l'attitude de défi de Sonia, vis-à-vis de ceux de la bande, n'a pas dû arranger les choses, mais pas de mobile, comme le chien qu’on martyrise en beaucoup plus grave, en ont-ils eu seulement conscience ? Une tournante qui a mal tourné et dont entend parler de temps en temps dans les cités.
- Le coup de la 2ème poubelle m’a permit de mettre Samir en position de demander à Sonia de l’aider (à qui aurait-il pu demander d’autre ?) et s’en est suivi ce que vous savez, un enchainement inéluctable vers la fin.

Une chose encore, quand j’ai proposé ce texte je venais de m’inscrire sur le site et j’ai découvert que je devais le mettre dans une catégorie et j’ai mal choisi. Elle aurait dû être en Historique/réalisme. J’ai essayé de faire modifier la catégorie, en envoyant des mails, mais sans succès. Tant pis, ce n’est peut-être pas très grave.
Voilà c’est tout (pour l’instant).