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Sur le sens de la noix de cajou
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Bonjour,
Je ne pensais pas ouvrir de fil sur ce texte. On peut être bavarde sur certaines choses et pas sur d’autres, après tout. Poster un texte, c’est l’envoyer seul. La façon dont je l’ai envisagé n’est finalement pas plus valable que celle dont vous, les lecteurs, le recevez.
J’ouvre tout de même ce fil parce que, contrairement à ce que j’avais imaginé, il a reçu de nombreux commentaires.
Et je remercie sincèrement celles et ceux qui ont pris le temps de m'expliquer leur ressenti, leur analyse, leur compréhension de cette histoire.
Les commentaires sont globalement négatifs au premier abord, mais pas tant que ça pour moi, compte tenu de ce que j’ai voulu écrire. Alors voilà, pour ceux que ça intéresse, mon petit commentaire sur ce texte.

Cette histoire repose sur deux éléments :
- le personnage d’Yvan.
- l’incommunicabilité.

Yvan est le personnage le plus complexe auquel je me sois frottée jusqu’à maintenant. C’était un vrai défi pour moi de donner corps à cet homme, tant il me parait ambigu. A la fois persécuteur et jouet de son encadrement, arrogant, pitoyable, repoussant les doutes qui l’assaillent, refusant de voir le gouffre sous ses pieds, parce qu’admettre la perte de tout ce à quoi on croit, c’est traumatisant à en devenir fou.
Je n’ai pas voulu expliquer ceci mais tenter de le faire percevoir par ses réactions, ses paroles, ses actes. Peut-être trop compliqué pour moi, mais un beau défi.

L’incommunicabilité, peu l’ont vue, je n’ai pas trop su faire passer ce message. Les deux "mondes" se frôlent, ils auraient pu, peut-être, se comprendre et s’aimer, s’apporter un peu de réconfort et de chaleur, mais non. Loupé. Betty est centrée sur sa famille et son bonheur, elle ne saura pas décrypter l’autre, le cousin. Pire, elle s’en fiche. Et lui n’ira jamais vers cette famille. A ce titre, Il me fallait entre les personnages un lien suffisamment proche pour expliquer cette intimité, et en même temps un rapport d’argent entre eux, pour que justement leurs liens ne reposent pas sur l’affectif. D’où ce lien de parenté éloigné, et la chambre d’hôte.

Si je reprends le détail de vos commentaires, le reproche principal tient dans le manque d’intrigue. C’est vrai, il n’y a pas d’histoire au sens classique, ce n’était pas mon intention, vous le savez à présent. Je me suis concentrée sur les deux points qui me donnaient envie d’écrire. Je ne regrette pas ce choix, je n’avais pas envie d’inventer autre chose à ce moment là.

Du coup, un commentaire comme celui de Pol-Henri m’a presque fait plaisir : il a listé point par point, je crois, ce que je ne voulais surtout pas écrire. Lui voulait lire autre chose que ce que je voulais raconter, donc, je comprends que cette histoire ne lui ait pas plu. Evidemment, la masse de ce qu’il nomme les détails et qui pour moi donnent l’esprit de l’histoire, expliquent les personnages, ne pouvaient que l’agacer. Surtout en passant à côté du sens…
Par contre, je sais que le rythme est sans doute trop long pour une nouvelle. Plus je m’amuse à écrire, plus je prends mes aises et m’installe. Je le suis donc dans ce reproche : ce n’est pas une nouvelle, ce truc.^^

Incognito : je pense que la façon dont nous racontons des histoires est radicalement opposée. Ce n’est pas grave, c’est un simple constat. Du coup, je trouve ton commentaire pertinent, ta démarche honnête : moi aussi, en librairie, je feuillète : si le bouquin ne m’accroche pas, je le repose. Rien à dire là-dessus, à part merci d’avoir tenté.

David : tu as su voir bien des choses, dont l’incommunicabilité. J’ai bien aimé ce que tu as relevé sur les pieds, je n’y avais pas prêté attention. Les pieds, comme dirait l’autre, c’est ce qui nous rattache à la terre. Yvan est déboussolé, il a perdu « le nord », peut-être a-t-il besoin, effectivement, de « reprendre pied » ?

Colinede : j’ose à peine l’avouer, mais dans une version antérieure, la nouvelle était encore plus longue, avec davantage de descriptions de la touffeur ambiante… Merci pour tes compliments, toi qui connais si bien les méandres de la psychologie humaine.

Jaimme : j’aime bien ton interprétation, légèrement différente de la mienne, mais qui se tient parfaitement. Oui, un peu longue, cette nouvelle. Boah, on a le temps, après tout…

Alvinabec : merci d’avoir aimé l’écriture et l’atmosphère. La chute… cette chute est une des histoires possibles. J’aurais pu en écrire une autre. C’est vrai, ce n’était pas l’essentiel pour moi. Le flou sur les personnages est volontaire. Je n’avais pas envie de tout écrire, tout expliquer. Une question de dosage à trouver, encore…

Melilot Merci pour votre lecture patiente malgré la longueur du texte, et d’avoir mentionné le fait que je laissais à chacun remplir les blancs. Oui, c’était mon intention.

Brabant : Vous avez été en phase avec ce que j’avais voulu écrire, et plus encore. Ça fait plaisir. Merci. L’île est inventée, je me suis basée sur la Réunion, mais, à ma connaissance, il n’y a pas d’anacardier là-bas.

Sadja : le texte n’a pas fonctionné avec vous, tant pis, désolée…

matcauth88 : votre commentaire m’a fait sourire, et à vrai dire c’est à cause de lui que j’ai décidé d’ouvrir ce fil. J’espère que vous avez mieux compris ma démarche, même si elle ne correspond pas à ce que vous attendiez de ce texte. Pour moi, Oniris sert à expérimenter mon envie d’écrire. Là, je suis dans une phase de description de personnages. Peut-être le goût de l’intrigue reviendra-t-il, sûrement, d’ailleurs. Merci pour vos mots, en tout cas.

Contribution du : 14/12/2011 14:21
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Re : Sur le sens de la noix de cajou
Maître W
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Perle-Hingaud a écrit :
Bonjour,
Les commentaires sont globalement négatifs au premier abord, .


Avant tout, Perle, je promets de lire ton text et, de le commenter de sorte à ce que personne ne croit que je cherche à polémiquer sur ton constat ci-dessus ou a polluer ton sujet.

Mais ta perception m'incite presque à ouvrir un forum sur le thème de "la perception de succès ou d'échec de notre travail au vue des retours, évals et commentaires" (ok ça fait un titre long !).

Car pour ce présent texte, je dénombre 10 commentaires (et 8 notations) dont la moitié sont positifs - celle de alvinabec est a prendre comme te, je pense - Sur 8 evals, il y en a 5 notés "BIEN" ou supérieur.

Pour ma part, ce n'est pas ce que j'appelle un retour globalement négatif (sans compter que ton texte est "plumé", avec toute la distance qu'il faut prendre j'en conviens quant à ce paramètre).

Encore une fois, ce n'est pas de la provoc, mais ça m'interpelle sur le niveau d'attente des auteurs et aussi l'exigence qu'ils ont vis a vis d'eux même (et de cette pression sans doute démésurée - et inconsciemment nuisible a notre creativité - que l'on se met surtout lorsque nos oeuvres - et c'est ton cas Perle, ceci explique peut etre en partie ta perception - ont rencontré majoritairement leur public) par rapport à leur travail.

Peut-être que finalement je vais l'ouvrir ce forum (quand j'aurais plus de temps)

W

Contribution du : 14/12/2011 15:34
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Re : Sur le sens de la noix de cajou
Organiris
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Hello Widjet !

Je ne doute pas que tu ailles commenter mon texte pour éviter toute polémique sur la phrase que tu as notée. Je suis persuadée d’ailleurs que suite à ton commentaire, toute incertitude sera levée.
J’ai dit « globalement négatif » en tenant compte de la teneur des commentaires (et non des notations), effectivement, et de ce que j’ai déjà lu par ailleurs sous mes textes. Ce n’est qu’un constat. Et paradoxalement, je pense que je n’étais pas si éloignée de ça que de ce que je voulais écrire, à lire ces commentaires plus nombreux et plus détaillés que ce à quoi je m’attendais, compte tenu de la longueur, du rythme, et de l’absence d’intrigue « classique » de cette histoire. Du coup, je suis plutôt satisfaite. Je ne sais pas si je suis claire.

Sinon, oui, je suis en général très exigeante envers moi-même et envers ceux que j’apprécie (chiante, pour être plus claire…). Pas seulement ici, question de caractère, je crois. Mais je pense que ça n’intéresse personne sur Oniris...

Contribution du : 14/12/2011 17:28
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Re : Sur le sens de la noix de cajou
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"Sinon, oui, je suis en général très exigeante envers moi-même et envers ceux que j’apprécie (chiante, pour être plus claire…)"
... rien à ajouter!

Sinon, oui, mon interprétation est légèrement différente de ton intention d'écriture. De la liberté que prend un texte quand il prend son essor.
Et, je rejoins Widjet, les commentaires ne me semblent pas aussi "négatifs" que tu sembles le percevoir. Si tu fais abstraction de certains commentaires (et j'ai tendance à le faire de plus en plus) qui sont pour moi des épiphénomènes, les lecteurs/commentateurs/évaluateurs ont salué ta nouvelle. Et j'en suis.
Tu as tenté un "exercice" périlleux avec une nouvelle de ce type. Bravo.

Contribution du : 14/12/2011 17:44
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F. Herbert
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Re : Sur le sens de la noix de cajou
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Merci aux deux nouveaux commentateurs :

Caillouq : Dans ma toute première version, la première scène n’existait pas. Un matin, elle s’est imposée à moi, telle quelle. Elle a été facile à écrire, bien plus que la suite. Il suffisait de se servir d’un décor existant, et de le « voir », cet homme. Finalement, à moi aussi, elle me semble le biais le plus simple et pourtant indispensable pour comprendre la suite. L’intrigue… tiens, une idée de fil pour widjet, si ce sujet n’a pas déjà été soulevé : c’est quoi, une intrigue ?

Nachtzug : Vous êtes la première à évoquer Franck, et je suis heureuse qu’il vous paraisse suffisamment épais. Il était hors de question de le caricaturer, c’est un homme qui vaut le détour, à mon sens. Merci à vous pour votre lecture.

Contribution du : 21/12/2011 16:00
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Re : Sur le sens de la noix de cajou
Organiris
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Merci aux deux nouveaux commentateurs de cette nouvelle :

pokilm : quelle surprise de voir ce texte extrait des oubliettes ! Un an déjà, et lorsque je le relis, chaque phrase me revient. Oui, j’ai passé du temps à l’écrire, c’était quelque chose de compliqué. Le dernier paragraphe, il me semble qu’un autre lecteur, qui me relisait avant envoi ici, voulait également que je le supprime. Tout dépend, finalement, du point de vue et de ce qu'on souhaite laisser comme dernière impression. Je voulais terminer sur cette note amère : que restera-t-il d’Yvan sur cette île ? Pas grand-chose, puisque même Betty « n’y songe plus ». Incommunicabilité, souffrance, orgueil : comment d’un côté aller au-delà de l’enveloppe, et de l’autre prêter attention et accepter la présence et la sollicitude de l’autre ? Impossible, ici.

Salamandre : le sentiment rose, ce n’est pas vraiment mon truc. Je crois que je n’y arrive pas, je ne suis pas non plus romantique pour deux sous. C’est une nouvelle noire, donc, même si le sang ne gicle pas ! Pour la construction et autres points, du travail, et la chance d’avoir été relue par des gens intransigeants. Merci pour tes encouragements.

Contribution du : 18/11/2012 14:22
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