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''Pauvre B... Pauvre Misère''. Remerciements aux lecteurs. brabant.
Maître Onirien
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05/06/2009 23:42
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Un mois déjà et je n’ai toujours pas remercié les lecteurs et les commentateurs de « Pauvre B… Pauvre Misère », j’espère qu’ils voudront bien me pardonner ce manque de célérité qui frise le manque de courtoisie. Habituellement je ne laisse batifoler mes textes qu’une petite ou bonne quinzaine de jours, puis je les ramène au bercail. Gare à la houlette ! Merci à vous donc de votre lecture et surtout Merci de votre patience !



Ce sonnet, bien que non plumé (si, si, c’est important pour moi), a reçu un accueil poli (et même un petit peu plus). Il a en fait été accueilli un peu comme je m’y attendais. Pour tout dire je n’aurais pas été surpris s’il avait été refusé. En effet il y manque quelque chose, un je-ne-sais-quoi, une étincelle, pour le rendre vif, piquant. Là il est un peu fade. Aussi suis-je d’une certaine manière agréablement surpris par l’accueil plutôt positif qui lui a été réservé. C’est curieux comme on peut se tromper, je viens de me voir refuser un sonnet dont je pensais qu’il allait cartonner (triplement plumé c’était sûr), et celui-ci, que je pensais sans grand ressort, un peu terne, reçoit un accueil plutôt sympathique. Je ne vais pas m’en plaindre…


Bon, cet apparent manque d’éclat (sur lequel je vais revenir car je cherche le pourquoi, de mon point de vue) sert le sujet puisqu’il s’agit… d’amours maussades, quémandées, refusées. Ceci pouvant expliquer cela.


Ce texte était à prendre au second degré : l’incipit « Morte saison » appliqué à la saison des amours prévenait le lecteur. Pas d’histoire de ménopause donc, ni de machisme là-dedans ; je ne m’autoriserai d’ailleurs ni l’une ni l’autre allusion envers la gent féminine pour laquelle j’ai le plus grand respect et la plus grande considération. Oui, je sais, ‘’gent féminine’’ peut apparaître machiste et misogyne… mais c’est du… second degré. Hé ! Hé ! à 90°/° du temps je suis au second degré ! lol.



@ Jano :

‘’roidissent’’ est voulu, pour marquer par la dureté de la consonne ‘’r’’ le ‘raidissement’ de ‘ma’ femme, ses sens croisent les bras : Halte ! Pas joujou ! Stooop ! Cou-couche panier le toutou à sa mémère !
Ben ouais ! :D Sniff !

Merci pour votre lecture à l’aveugle.



@ Arielle :

Votre réaction est d’une femme sensible, qui aime que l’on ait des égards pour LA femme. A ce titre je l’approuve. Vous aviez bien pressenti le second degré, mais je vous soupçonne d’avoir voulu casser (préventivement) du bois sur le dos du ‘pauvre homme en détresse’ de ce sonnet. Et je vous soupçonne encore d’avoir à votre tour rédigé un commentaire au second degré. Pris sous cet angle il est savoureux !

Ah ! Vous vous êtes bien moquée de moi !

Pour répondre à vos remarques :

- ‘’peu enclin à l’indulgence’’ : le narrateur se moque d’abord de lui-même, se ridiculisant.
- ‘’l’altimètre’’ qui mesure les variations de hauteur est à prendre, lui, au troisième degré.
- Le premier quatrain (« brasier mouvant… ») exagérément poétique, lyrique et emphatique, est ainsi rédigé pour s’opposer (faire contraste avec les…) aux petits tracas de ce pauvre homme (vous avez dit ‘petits’ ? C’est vite dit ! :D) et de cette femme qui se désole de voir son bronzage s’étioler. Et s’étiole par voie de conséquence. :) :D
- Le ‘’giron somptueux’’ rend, je crois, idéalement hommage à ‘’ma’’ femme et à LA femme en général, aux femmes ; et ceci au premier degré.
- - ‘’marâtre’’ renvoie à ‘’parfum’’, mais non pas à la femme, renvoie à une humeur. Total respect de ma part, je n’insulte ici qu’une odeur. : ) :D
- ‘’S’égare sa chaleur aux sables du Levant
Via l’or du Pila que le dieu Râ bichonne.’’
Les chauds élans affectueux que pourrait manifester ma femme s’en vont en pensées qui divaguent vers l’Est où le soleil se lève, là où est le sable (synonyme de bronzette/bronzage) doré (or des dunes du Pila du côté de Marseille à l’Est de mon méridien). Franchie la Méditerranée, voilà l’Egypte, le dieu Râ, le soleil roi qui fait flamboyer (astique, bichonne) ce beau sable brun, doré, abricot. Ô Orient !
J’espère ne pas m’être trop gouré dans les points cardinaux là. Lol.

Merci, Arielle, pour cette lecture à l’aveugle, et le + accolé au Moyen. Cela m’a fait plaisir. Un jour prochain je composerai un sonnet doux et sensible qui, je l’espère, saura toucher votre cœur de femme. Je me souviens que déjà ‘’Trépas de Rooniaus’’ vous avait paru peu empathique. Ma nature profonde est-elle si dure ? Suis-je un cynique invétéré ? Il va falloir que j’y réfléchisse.

Bon, ben je crois que, grâce à vous, j’ai répondu à une foultitude de questions…



@ Pieralun :

Troisième lecteur et commentateur à l’aveugle.

Quel risque, hein, que ces lectures à l’aveugle, où l’on risque parfois un peu vite, de passer à côté d’un texte et de jeter un pote. Ça vient d’être mon cas alors que, à ma grande stupéfaction, je viens de coller des ‘’Faible’’ à JamesBebeart et à Larivière, deux géants de la poésie que j’admire. Horreur et putréfaction ! (je sais, j’ai douze ans). Tu sais, parfois j’ai peur de commenter tel ou tel poème : Et si c’était du… ou du… Oh là là !

Merci d’être passé, mon vieux, d’avoir collé un Bien à ce texte qui pouvait présenter bien des défauts au vu de ton angle de lecture. Merci pour le Pila et les 3 vers de chute. Au lu de ton Rajout je crois que je n’ai rien à rajouter. Lol.

En espérant que tu me permettes de te considérer comme un pote, au plaisir de te lire et de te commenter…



Eh ben, voilà pour les lecteurs à l’aveugle.
Pause après cette entrée en matière, hors d’œuvre et plat principal, 1er service. Trou normand !...

(à suivre)

Contribution du : 24/02/2012 14:04
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Re : ''Pauvre B... Pauvre Misère''. Remerciements aux lecteurs. brabant.
Maître Onirien
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@ Alexandre :

Je n’insisterai pas sur l’amitié et l’estime réciproques qui nous lient depuis mes débuts sur Oniris. Tu es mon maître en poésie classique.

Tu m’as encore appris ici que l’on pouvait s’autoriser l’enjambement entre les tercets, ceux-ci formant à l’origine un sizain.

Merci Alex


@ Charivari :

« En ce mois de septembre alors que vient l’automne » n’est pas redondant puisque l’automne arrive fin septembre (23 ? par là…), on a donc le temps de s’y préparer. Et puis il peut y avoir l’été indien cher à Joe Dassin. Lol.

J’avais en première intention le vers :
‘’Via l’or du Pila que l’astre -roi couronne’’, trop sérieux dis-donc , j’ai marqué le second degré avec ‘’bichonne’’, je trouve ça rigolo. Mon erreur a été de ne pas aller assez loin. Voici le vers que je n’ai pas osé écrire :
‘’Via l’or du Pila que le vieux Râ bichonne’’
J’aurais ainsi évité que l’on me taxât de cynique égoïste et sans cœur, harcelant (et se moquant de…) sa pauvre femme vieillissante. Mais non, celle-ci se préoccupe en fait d’abord de l’altération de son bronzage et n’en a que pour ce vieux rat égyptien…
:D

Bon, je conçois parfaitement que c’est l’auteur qui a tort, le lecteur a toujours raison. C’était à moi de mieux baliser le chemin vers Compostelle. :)


@ funambule :

Merci pour cette appréciation flatteuse mon cher funambule, et surtout pour avoir compris que dans ce sonnet je me moquais avant tout de moi-même. L’image de l’iceberg est génialement explicite : 1/10 è au-dessus pour taquiner ma femme, 9/10 è dessous pour l’autodérision.

MERCI


@ Mona79 :

Enfin une âme charitable qui comprend que je puisse « manquer », et pas n’importe qui, une GRANDE DAME. Bravo pour avoir relevé le contraste voulu du premier quatrain.

Ben oui, Madame préférerait promener ‘’son cul sur les remparts de Varsovie’’ ! Comme le GRAND je pleure, lui sur ‘’Tata Jacqueline’’, moi sur ‘’tata brabant’’.

Merci d’avoir souligné le ton enfant.


A quand l’un de ces admirables sonnets dont tu as le secret ?

Brabant adulateur


@ Pich24 :

Oui, B… pour brabant.
Oui, le titre veut imiter « Pauvre Martin Pauvre Misère » de Brassens. Mais ça se limite à la structure syntaxique car le destin du pauvre Martin est autrement cruel. J’ai aussi pensé à ‘’Pauvre Rutebeuf’’ de Ferré et aux ballades de Villon (‘’… du temps jadis’’ etc…’’), mais les textes de ceux-là jouent dans une autre cour que le mien. N’empêche ! Beau mélange ! Beau syncrétisme hein ! :)

Voili voilou Pich 24, merci d’être passé, c’est sympathique. :)



(To be continued)

Contribution du : 06/03/2012 12:52
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Re : ''Pauvre B... Pauvre Misère''. Remerciements aux lecteurs. brabant.
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@ Sadja :

Vous avez raison Sadja, l’homme est un ‘’éternel adolescent’’… sinon éternellement éconduit, du moins soumis au bon vouloir de ces dames. En tout cas en ce qui concerne ma femme pamplemousse ! lol :D

Merci pour l’accueil que vous avez fait à mon sonnet ! Z’êtes marié vous !... :D


@ Alex2 :

Merci d’avoir compris et apprécié l’humour de cet ‘’altimètre’’ et ce ‘’Râ bichonne’’. Sur le plan dérision, humour, distanciation, je crois qu’on fonctionne un peu de la même façon. Témoin votre ‘’Antoine et Cléopâtre’’.

Les allitérations combinent un mélange de ‘’r’’ et de ‘’s’’ et marquent, et la contrariété et le glissement, la suavité que représente une femme. Lol. :)

Oui, oui, il y a du ‘’pauvre Villon’’* là-dedans ; c’est un honneur pour moi que de vous voir mettre à jour cette référence. *Avec toute la distanciation nécessaire bien entendu.

J’espère avoir le plaisir de vous lire prochainement. Merci.


@ MichelMartinez :

Vous avez raison, je sens moi-aussi qu’il manque une étincelle à ce sonnet. Je crois savoir pourquoi… En fait je sais ce qu’il faut faire pour que le feu prenne, je sais quel silex utiliser.
J’y reviendrai peut-être un peu plus loin.

Merci d’être passé


@ TheDreamer :

Merci d’avoir vu la tendresse poindre sous l’humour de ce texte où l’homme se tourne bien plus en dérision qu’il ne se moque de sa femme.

Au plaisir de vous lire, TheDreamer. Merci encore.


@ Sousmarin :

Je ne crois pas que la parodie soit forcée dans ce sonnet, au contraire c’est parce qu’elle est trop souple, trop coulante, trop filante qu’il manque de feu. Bon, ça peut servir a contrario à décrire avec bonheur le pétard mouillé que je suis tout au long de son cours. Le style sert bien le sujet.

Bon, c’est le parfum qui est marâtre (dans la mesure où il se refuse), pas la dame en abricot brun. Miam !

Egocentrique le pauvre B… ! Vous devez être un féministe vous, de ceux qui pensent qu’être féministe c’est nier la féminité de la femme ! Tricot, talons plats et poils sur les jambes ! Alors je prends la tangente…
Lol ! Je plaisante !
:D :D :D

Ben, merci quand même Sousmarin, je crois qu’ici il y a maldonne. A + j’espère.


Bien, il faudra que je repasse pour expliquer comment je compte mettre le feu à ce sonnet. Là c’est Montpellier qui joue et il y a Pierre Alain Frau dans le camp adverse, un ancien Lillois, quel régal !

Contribution du : 11/03/2012 23:49
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