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A propos du Fragment numéro 15, en l'occurrence...
Maître Onirien
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09/07/2007 19:16
De par le fait
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Je voulais juste encore une fois remercier Bidis, ma plus inconditionnelle admiratrice "crépusculaire", ainsi que Pat pour son commentaire, aussi rare que pertinent et de par le fait, estimable et utile pour moi.
Je voulais aussi remercier Doriankova qui, même s'il n'apprécie pas a pris le temps de lire (un minimum et peut être même plus...) ce poème pour ensuite laisser un commentaire tranché, mais sincère...

Sur ce numéro 15, je peux dire qu'il est à retravailler, comme la plupart de mes fragments. Je crois qu'effectivement, d'une façon ou d'une autre Pat, de façon diplomate, et Doriankova, de façon... sincère, mettent le doigt sur le même défaut, tout en l'exprimant différemment.

Ce défaut, est il me semble, pour synthétiser, une redondance qui alourdit et parasite l’ensemble, rendant difficile l’apparition (dans tous les cas en filigrane) du thème…

Je devrais reprendre certaines phrases... Epurer le texte. Changer quelques tournures... Car la longueur du poème et les phrases parfois répétitives qui s'y trouve rende difficile la compréhension et font perdre le fil de la lecture et le sens du texte.
Ce que je voulais être une forme d'insistance pour donner de l'intensité est devenue quelque chose de maladroit et de redondant qui alourdit le poème...

Les passages cités par Pat, me plaisent bien… L’idée évoquée par Bidis sur le gris qui devient couleur, est une belle comparaison à ce que j’essaye de faire, effectivement…

Il y a en plus, et c’est une idée constante dans les « Fragments du crépuscule », la recherche d’une fusion entre phonétique, image poétique et linguistique qui permettrait un accès direct à une lecture intuitive… Je sais c’est difficile à définir…

C’est ce coté expérimental, travail amateur de laboratoire, qui rend l’ensemble parfois difficile à lire, parfois maladroit, et souvent hermétique…

Encore une fois, je ne suis qu’un amateur, je cherche une voie, un style à forger…. Dans l’émulation toujours, et parfois aussi, dans la douleur (que je partage, avec plaisir, avec le lecteur)…

On ne va pas de nouveau entrer dans le fameux débat sur « le sens dans la poésie », cela a déjà été fait, ici et là bas…
J’en ai déjà parlé dans un autre sujet et de plus, ça ne m’intéresse pas… Libre à chacun de continuer le débat…

Pour ma part, j’ai l’impression que cette polémique est une polémique d’ancienne école et d’arrière garde…

« Poème qui ne veut rien dire »… C’est déjà, ce que l’on disait des surréalistes dans les milieux littéraires conservateurs des années 1920… Aujourd’hui, les surréalistes sont des classiques qui ont imprégnés notre culture et notre société dans tous ses aspects, du cinéma jusqu’à la publicité… Il faut donc commencer par connaitre ses classiques…



Pour en revenir à ce fragment :

Le texte est donc à épurer. Il y a des passages à transformer voire même à couper... Il y a des phrases trop longues qui parasitent le thème au lieu de le renforcer. Il y a des images, des métaphores, des comparaisons qui méritent à être retouchées. Le commentaire de Pat me conforte dans cette impression que j'avais déjà en le publiant, et même celui de Doriankova, sans concession, va dans cette direction...
Car je pense que le coté "décousu" et sans ligne directrice qu'il décrit, vient de là, aussi...

A ce propos et plus particulièrement à Doriankova, je voudrais dire que je suis désolé que mon poème reste complètement hermétique, à ses yeux et ses oreilles. Je suis vraiment navré qu'il n'est rien trouvé de positif à commenter là dedans...

Néanmoins, même si cela n'a pas été fait dans cette optique, sa référence à Hubert Félix Thiéfaine me complimente.
J'aime beaucoup ce que réussi à faire cet auteur dans cet univers formaté, qu'est le monde du disque actuel.
Il me semble que Thiéfaine écrit des textes modernes d'une rare poésie, dans un univers surréaliste auquel je me reconnais et que je revendique...
Merci, donc, pour cette comparaison, même si l'intention de me flatter n'y était pas, bien au contraire, vu la phrase dans son intégralité...

Dernier mot pour Doriankova…
Puisque tu dis toi même que tu ne connais pas beaucoup de poètes (ceux que tu cites sont très bons...) mais que vraisemblablement ton désir est de lire et de commenter aussi des poèmes (je sais, tu n'avais pas vu ni "compris" que le fragment numéro 15, en était un), je te propose de découvrir d'autres poètes, qui eux, étant talentueux et reconnu comme tel, devraient sinon te plaire au moins t'interpeller en bien...

Voici donc une petite liste de poète, que je te conseille pour tes prochaines lectures, de façon à développer l'esprit constructif de tes commentaires :

Tristan Tzara, Boris Vian, Arthur Rimbaud, Lautréamont, Paul Verlaine, Fernando Pessoa, Robert Desnos, Tristan Corbières, Paul Eluard, René Char, Pierre Reverdy, René Daumal, Antonin Artaud, Aimé Césaire, Paul Valery (pas le chanteur), Pablo Neruda, Jacques Prévert, Miguel Angel Asturias, Reiner Maria Rilke, Federico Garcia Lorca, Michel Butor, René Depestre, André Breton...

Et bien d'autres que je n'ai malheureusement pas lu où pas suffisamment pour te les conseiller...
Ceux là, je les affectionne particulièrement.

Attention, les auteurs ne sont pas par ordre alphabétique, mais tu verras je t'ai mis les noms et les prénoms, pour que tu puisses les trouver facilement...

Au plaisir de te lire....



PS : si quelqu’un pouvait me dire comment mettre en dessous de chacun de mes fragments, un lien (comme j’en vois sur quelques textes) permettant de renvoyer à un sujet sur le forum ouvert par Maëlle à propos de ceux ci et où j’essayais déjà d’expliquer tant bien que mal, ce que j’essayais de faire, je serais très heureux…

Contribution du : 18/12/2007 15:50

Edité par Lariviere le 18/12/2007 16:21:55
Edité par Lariviere le 18/12/2007 16:25:46
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...  "En dehors du chien, le livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans, il fait trop noir pour y lire"

Groucho Marx.
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Re : A propos du Fragment numéro 15, en l'occurrence...
Maître Pat de Velours
Inscrit:
16/04/2007 17:44
De Quelque part entre ma tête et mes pieds
Groupe :
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Post(s): 63288
Hors Ligne
J'ai mis un lien sur ce fragment là... Je verrai plus tard pour les autres (faut retrouver les sujets)...

Sinon, merci de prendre ainsi les commentaires... Ce n'est pas toujours le cas, malheureusement... Il ne semble pas non plus inutile de rappeler certains poncifs (?) sur la poésie... Mais il est vrai que ces vieilles querelles semblent inépuisables.. c'est la même chose dans tyoutes les formes d'art, surtout la peinture... Etonnant que certains ramènent ces débats qu'on pensait obsolètes sur le devant de la scène...

Contribution du : 18/12/2007 18:44
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"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." Proverbe chinois
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