Je remercie grandement le Comité Éditorial qui a accepté ce texte à la publication, les correcteurs qui se sont penchés dessus, ses lecteurs et commentateurs. Heureuse, macaron, de vous avoir présenté une échappée, un dépaysement. Merci à toi, Lunar-K, pour ton commentaire fouillé et des plus pertinents !

Palimpseste, certes côté rigueur scientifique le texte pèche. Oh là là oui ! Merci d'avoir bien voulu m'accompagner dans ce qui n'est guère qu'une rêverie fumeuse. matcauth, tu rejoins Palimpseste dans le regret du manque de rigueur, et c'est vrai que j'ai quelque part cherché l'effet comique, la distraction. Toutefois, une partie est un peu moins n'importawak que le reste, et c'est celle qui parle de la réflexion sur un "bord" aux confins de l'univers.
J'ai en effet lu il y a plusieurs années un ouvrage de vulgarisation scientifique où, à la fin, l'auteur assuré de son à-valoir se lâche un poil, abuse un tantinet de la mirabelle et émet une hypothèse assez fascinante sur la topologie de l'univers, comme quoi peut-être celle-ci présenterait un côté périodique qui ferait paraître tout le bazar plus grand qu'il n'est, où nous aurions de fausses images de l'univers.
D'où cette idée qui m'est venue d'un effet miroir. Je ne comprends pas pourquoi tu parles de la nécessité d'une lentille géante à l'autre bout de l'univers : il suffit, dans l'idée du texte qui, j'en conviens... bon, on ne va pas épiloguer – dans cette idée, donc, que le photon aille se réfléchir à l'autre bout de l'univers, ricoche et lors de son trajet de retour aille frapper une rétine humaine. Effet miroir, donc, de même que l'image que nous voyons dans un miroir provient des photons qui ont rebondi dessus. (Enfin, sauf que la divergence du trajet des photons après avoir frappé le "bord" de l'univers – notion qui n'a pas de sens, pardon Palimpseste, vous avez raison ! – rend sans doute illusoire la formation d'une image quelques millions d'années-lumière plus loin, mais voilà voilà.)

Encore merci !

bonjour,

oui, cette idée de "reflet" où vont apparaître des galaxies encore plus lointaines, j'ai pas tout suivi. J'avais lu, peut-être le même livre imbibé de mirabelle où l'auteur expliquait que le bout de l'univers, sa fin, était en réalité... son début. Les photons, alors, tourneraient en rond et reviendraient à leur point de départ ! Dans ce texte, une lentille "géante" avalerait les photons au bout de l'univers, les empêchant de revenir. Bon, avec l'expansion de l'univers, il va falloir chercher de plus en plus loin. L'effet miroir me parlait moins, je ne concevais pas ce qui faisait office de miroir.

D'une manière générale, ce texte assez remarquable a été pour moi difficile, de par sa richesse : il me dit trop en trop peu de place, avec un poème en sus. Mon esprit était encore dans le texte, j'ai lu le poème l'esprit confus : je ne l'ai pas apprécié comme je l'aurais fait s'il avait été seul.

Pas de souci, Socque... Votre texte est bon...

Une physicienne patentée s'étant ici permis de nous livrer ses brouillons de papiers scientifiques, il ne faut plus avoir de retenue dans le détournement des Sciences... Vive l'utilisation de la connaissance en ingrédient de la littérature !

Pour finir, le phénomène dont vous parlez n'est pas un photon qui "rebondirait", mais qui ferait "demi-tour" au gré des inflexions de trajectoires dues à la gravitation. Si un photo passe près d'un trou noir, il est "avalé". Mais s'il est un peu plus loin, il se contente de changer la direction de sa course. C'est comme de voir une voiture qui arrive à Nantes depuis Angers. S'elle n'est pas venu en droite (100 km) mais a fait le trajet Angers/ Limoges/ Bordeaux / Nantes, son compteur kilométrique indiquera 1000 bornes et laissera penser que la distance Nantes/Angers est d'un millier de kilomètres... Une carte établie sur la base des relevés kilométriques risque d'être beaucoup plus grande qu'en réalité.

Mais pour revenir au texte, il n'y a que deux choses d'importantes:

1/ le plaisir pris à le lire par chacun de nous
2/ le plaisir pris à l'écrire

"Et tout le reste, c'est du yoyo", comme disait Céline.

Ah ! C'est comme cette fois où, me rendant à Montpellier et, sans doute happée par l'attraction toulousaine, la trajectoire de ma voiture a dévié pour me retrouver paumée dans les Pyrénées. Je ne saurais donc encourager à dresser cartes en se fiant à mon sens de l'orientation.
Saviez-vous que Marseille et Paris étaient distantes de quinze parsecs ? N'en doutez pas, je l'ai vérifié pour vous !

Et saviez-vous qu'en Suisse des particules parcourent des millions de kilomètres pour entrer stupidement en collision à quelques mètres de leur point de départ ?

A quand les compteurs kilométriques sur les photons ?

Bien évidemment, il serait difficile de classer mon intervention ailleurs que dans le tiroir des causeries inutiles, mais je vous propose de me faire pardonner en lisant le texte visé ici. Le pardon est toujours un objectif très honorable, n'est-ce pas ?

Quant à Céline, il a dit tant de choses. Il faut savoir trier. Néanmoins, vous excellez dans l'art de la sélection et je vous en félicite.