Chers Oniriens, j’espère que vous me pardonnerez, tous, le détournement racoleur de ce titre, son auteur original y compris. Dans la torpeur estivale, c’est fou ce que l’on est prêt à faire pour relancer les lectures…

Je remercie donc avec ferveur tous les commentateurs qui se sont penché sur INVOLONTAIRE RECLUSION et tout particulièrement Widjet-la dent-dure.
En effet, à la lecture des premiers commentaires, j’ai précipitamment entouré mon manuscrit de papier kraft, ficelé le tout avec précaution et m’apprêtai à partir ventre à terre (facile pour la bête que je suis…) vers les éditions Gallimard quand est arrivé le post de Widjet… Après lecture, je suis donc retourné à mon ordi la queue entre les jambes (déjà moins facile à réussir…) et suis actuellement en train de grignoter une grosse boule de papier marron roulé serrée… Snif, snif !

Histoire de l’histoire : j’étais dans la lecture du « Discours », quand Raymonde, adorable Mamie ma voisine, est passée me conter les aventures de Trotte-menu. Je n’ai pas résisté au plaisir de réunir les deux et à, ensuite, oser vous présenter le tout.

Au passage, le « Discours de la Boétie » est très court, ne vaut que 2.40 euros et reste (malheureusement) d’une actualité politique absolue. A lire et offrir sans compter !

Les défauts couramment relevés dans mon texte :
- Le titre : qualifié de « moisi » par Maitre Widjet à « naze » par mon fiston, en passant par tout un panel de qualificatifs peux élogieux. Je m’y penche, mais j’avoue être un peu sec pour en trouver un autre… A vous lire donc.
- Le « quiet coin », fait partie d’une phrase prononcée par mon héro inquiet, qui s’exprime alors de cette manière : « Ce kelque chose ki kloche, ke l’on kapte inkonsékemment et ki kourt se kacher dans un kiet koin de sa konscience. » Bon d’accord, ce n’est pas très drôle… désolé.

@Socque : Bravo pour la découverte du balai, il n’était pas facile à repérer. Quant à connaitre prématurément la nature du prénommé Trotte-menu, vous pouviez d’emblée éliminer les girafes et les tyrannosaures, mais il restait encore beaucoup d’autres possibilités, c’est vrai ;=)
Merci beaucoup pour votre lecture et votre très sympathique commentaire.

@Palimpseste : Ce n’est point à vous que je vais apprendre qu’une blague « expliquée » perd de son piment. Bon, à condition que piment il est eu… bien sûr. Bref,
- « Fastidieuse » pour « mortelle » était une manière de dédramatiser.
- « Dix petits esclaves… aux extrémités arrondies » se sont les doigts du gamin. Idée piquée à Weber, ceci explique peut-être cela.
- « La colonne lisse» est une poubelle.
- Pour le titre… ha, ha, ha … à vous lire …
Merci à vous !

@Ludi : Pour les phrases nominales, je plaide coupable, sauf pour la dernière citée « Le célèbre fumet des grands espaces » dont je partage la responsabilité avec Malboro.
Pour la « paresse d’auteur » je revendique !
Ludi, est-ce vous qui n’aimez pas que l’auteur s’adresse directement au lecteur ? Je n’ai pas retrouvé le post en question. Si c’est bien le cas, sachez que j’ai supprimé, par avance, 2 phrases de ce style pour vous être agréable.
J’ai aussi adoré l’humour de votre entrée en commentaire. Merci beaucoup.

@Macaron : « Une réflexion amusante sur la liberté par le petit bout de la lorgnette. » voilà une bonne idée de titre à travailler.
Merci Macaron.

@Brabant : Ah, Brabant, me comparer à de si grands auteurs, comme Disney, quel honneur ! (j’avoue ne pas connaitre les autres, ces La Fontaine, Pascal, Voltaire…)
Plus sérieusement, de Blanqui, à part sa formule je ne connais que peu de chose. C’est le coté anarchiste de La Boétie (désolé pour l’anachronisme) qui l’a rappelé à mon souvenir.
Quant à libérer les Hamsters, le veulent-ils vraiment ? Devons nous les libérer quoi qu’il en coûte ? Même malgré eux ? Ne risquent-ils pas de nous combattre ensuite « pour le seul plaisir d’accroitre leur richesse ? » … de bien vastes questions…
Pour Brigitte Bardot, justement Mamie Raymonde m’en parlait. Elle m’expliquait que, dans sa jeunesse, elle voulait absolument lui ressembler. Qu’il a suffit en fait d’attendre un peu et qu’aujourd’hui, la ressemblance est parfaite.
Grand merci pour la proposition de titre.

@Pascal31 : Heureux que vous ayez repéré ma petite phrase en « V », pendante de celle en « K » citée plus haut. Je l’adore.
C’est justement le coté barjotement surréaliste qui m’amusait dans les citations politico-philosophales de bestioles (et aussi le fait de ne pas être obligé de présenter ensuite mon texte chez Pomme-d’Apis).
Me reconnaitre de l’humour est pour moi un délicieux compliment
Le croirez-vous, mais je n’ai repéré le jeu de mot de votre titre qu’à la deuxième lecture. Excellent !

@AntoineJ : J’avoue adorer me perdre et perdre le lecteur. Ne pas savoir où l’on est, ni qui on est, permet de stimuler l’imagination est d’imaginer de nombreuses situations, parfois plus intéressante que celle de l’histoire originale, gulps !
Je n’ai pas voulu une bestiole trop étrange, afin de mieux exprimer la futilité de cette fuite aventureuse dont on sent évidemment venir la fin.
Pour la seconde suite, par contre, j’ai effectivement hésité à poursuivre l’histoire après la capture. Puis … ma paresse légendaire.
Merci de votre lecture.

@Widjet : Ha, ha, même pas désolé de vous avoir sur-surnommé. Mal me traiter pour une erreur de mise en page dont je ne suis pas responsable, voilà qui méritait vengeance ! Sans risque, je fais confiance à votre sens de l’humour par la suite...
Je plaide coupable pour le trop de « … » et de « ! », pour les « ? » par contre, j’ai surtout tendance à en mettre en fin de phrase interrogatives.
Grandiloquence assumée, aussi, afin de décaler encore plus la nature animale et les propos des protagonistes.
« Kiet Koin » est expliqué plus haut et « tranchage vertical »… vous n’avez pas aimé ? Bon…
Touché ! Je me suis vraiment amusé en écrivant ce texte. C’est même son but principal.
Il manque effectivement le «que » de légumes. Les «rajouts » « Pour ce que cela a d’importance… » ou « Il ne faut évidemment pas rêver… » sont effectivement dispensables et ne sont là que par plaisir de la sonorité.
Pour le qualificatif du titre, je préférai largement le « moisi » du forum de correction à celui-ci. J’en ai beaucoup ri.
Merci de votre commentaire, dont je ne peux même pas me plaindre, l’ayant appelé de mes vœux... Oups !

@Dunkelheit : Moi aussi j’adore les révélations (et révéler), au tout dernier moment. Mais voilà, ma dernière tentative dans ce sens sur Oniris, m’a valu une avalanche d’amicales critiques. Il est vrai que la chute en question était cousue de fil blanc. Du coup, par peur des représailles, j’ai posé quelques jalons dans ce texte avant d’en arriver à la fin. Erreur ?
Au fait, pourquoi « faux » philosophes ?
Merci à vous.

@Stony : Hou, hou… bon d’accord, j’ai compris. J’y retourne…

@Arielle : merci encore.

@Tous les autres : merci pour la lecture.

Bon, c’est pas tout, mais j’ai encore le reste de la ficelle de mon paquet Gallimard à bequeter…

Je référais aux animaux en parlant de "faux-philosophes", même si je ne connais pas ceux cités et que je ne les ai jamais lus je n'irai pas douter de leur existence ou de leur athenticité :)

La confusion est pardonnable mais je ne savais pas comment tourner cette phrase autrement, j'ai pris ce qui m'est venu en premier de peur d'oublier ce que je voulais dire par la suite (j'ai une facheuse tendance à très, très vite me déconcentrer)