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Petits mots sur " Lucile ou la nuit câline "
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Un grand merci à l'ensemble des commentateurs. Je suis assez content pour deux raisons. La première c'est que le texte a recu beaucoup de visites. La deuxième c'est que les avis sont très différents.
J'ai le gros défaut de faire très court ou très long. J'ai choisi la version longue parce que certaines questions soulevées me semblent poser des questions intéressantes sur la création littéraire.. Par contre, ma réponse clora ma participation à ce forum, et je m'en excuse d'avance. Je n'aime pas trop l'ergotage des débats littéraires, les miens en particulier.
J'ai écrit cette nouvelle comme un thème imposé. J'ai tenté une immersion dans un monde qui m'est totalement étranger. L'écriture, le style, ne sont pas forcément les miens, même si je privilégie le style direct, et les narrations à la première personne. C'est cette idée que je me propose de développer à travers mes réponses.

@Socque : C'est vrai que pour un lecteur, le "thème" d'une nouvelle peut être un élément important. Impossible donc de vous répondre sur ce point, tant la sensibilité est une affaire personnelle. Pour ma part. je n'attache pas d'mportance au thème d'une nouvelle. Dans un texte si court je m'intéresse plus au style et à la narration. J'aurais pu écrire une nouvelle qui retrace "le désespoir existentiel d'un vieux cycliste plein de soucis matériels pour cause de fermeture du col du Tourmalet" (pour reprendre et déformer votre commentaire). Pour moi ça ne change rien.
Je suis sincèrement désolé de ne pas avoir évoqué un thème auquel vous êtes sensible. En tout cas, il n'y a pas dans ce texte cette accroche sociale à laquelle vous semblez faire référence et qui vous a peut-être agacée. Je ne me complais pas dans la glorification de mes personnages, il me semble au contraire que je les passe tous au tamis de la vanité. D'ailleurs, on ne connait pas la situation du héros, il dit juste à un moment : " de quoi on se contentait pour vivre " sans qu'on sache bien s'il s'agit de vérité ou de cynisme. Car mon héros est essentiellement un personnage cynique.
Vous n'êtes pas non plus touchée quand il tire la chasse d'eau pour ne pas pleurer. Moi non plus, heureusement encore! Car la phrase de chute est essentielle : elle induit un doute sur les sentiments du héros. Mon héros ne pleure pas forcément pour la soirée qu'il vient de passer, il se demande peut-être dans quelles dispositions nouvelles se trouvera Estelle (qu'il n'a pas revu dans la soirée) avant le rendez-vous qu'elle lui a chuchoté à l'oreille pendant qu'elle entrainait Lucile. Il aurait quand même bien voulu conclure avec Estelle, et s'être laissé doubler par sa copine lui renvoie un double échec. Mais on dirait bien que ce sont des larmes de crocodile. Cynisme, cynisme...

Vous poursuivez par un commentaire très instructif, qui est à la base même de la conception d'une nouvelle.
Vous dites :" Le texte m'a paru très, très anecdotique....Le narrateur me paraît trop centré sur lui-même pour m'émouvoir."
Pour moi ce sont précisément les deux piliers d'une nouvelle : l'anecdote et la focalisation sur le héros.
Je trouvais donc qu'il y avait trop de personnages dans ma nouvelle, et il y avait deux moyens d'y remédier : soit de supprimer ces personnages, soit de les rendre invisibles par un artifice narratif. Si les trois hommes s'appellent Pierre, Paul et Jacques, ce n'est pas pour rien, comme l'a si bien relevé Brabant, c'est une manière métaphorique de les effacer de l'histoire. Ils ne sont là que comme catalyseurs des évènements, comme éléments du décor, au même titre que les fauteuils à gargouilles ou la Vénus de Milo.
Merci encore à vous de m'avoir donné l'occasion d'en parler. Je sais, par messages échangés sur d'autres textes, qu'un certain nombre de lecteurs/auteurs est très intéressé par cet aspect "style/narration".

@Pascal31 : tout d'abord merci de votre appréciation générale. Je sais que vous n'aimez pas les renvois en bas de page. Là encore je n'y peux pas grand chose. Je pense que c'est plus un problème de lecteur que d'auteur. Pour moi le renvoi est toujours intéressant, quelquefois même indispensable. S'il y a renvoi c'est parce que le personnage ne peut pas s'expliquer lui-même dans le texte, ou parce que la narration en souffrirait s'il le faisait. Ici, c'est vrai que j'aurais pu m'en passer, Mais pour moi il était important de bien situer ce choix de la musique (You and whose army) dans le courant de conscience du héros. Cette référence est à mes yeux un des seuls point positifs de son caractère. Elle est à l'origine de son coup de blues. Je voulais faciliter pour le lecteur l'écoute éventuelle du morceau. La référence au film " Incendies " qui traite de la guerre, provoque dans son esprit la métaphore du "périphérique et de sa ferraille de lumière ". Le personnage ne peut pas dire tout ça lui-même sans aloudir la narration. Et puis le renvoi n'oblige en rien le lecteur. Vous êtes comme moi, vous ne pouvez pas résister à la curiosité.
Quant à la dernière phrase, j'ai donné mes raisons plus haut. Mais je conçois très bien que cette double interprétaion ne vous ait pas plu ou intéressé.

@Macaron : Vous soulevez le point concernant la narration, qui est celui auquel je suis très attaché. Vous semblez y avoir trouvé des choses intéressantes, et c'est un encouragement. Merci encore.
Concernant la fin de l'histoire, c'est vrai qu'on peut toujours s'attendre à des choses extraordinaires. Je pensais que la dernière question du héros ouvrait des portes...Vous ne l'avez apparemment pas ressenti comme ça, et c'est probablement une faiblesse du texte. Mais, encore une fois, pour moi, la nouvelle est une anecdote. Si je lis Carver, Bukowski et tant d'autres, je suis rarement ébloui par l'originalité de la fin, ni même par ce qui se passe vraiment. Par contre je suis ébloui par le style et la narration. J'aime les nouvelles " d'ambiance " , elles n'ont pas la même vocation qu'une nouvelle policière. Mais je comprends votre réserve.

@Brabant : merci pour tes encouragements. Il est toujours intéressant de savoir que ce qu'on écrit en dilettante ( je suis très fainéant ) peut rencontrer un écho favorable. Merci d'avoir évoqué la métaphore Pierre, Paul et Jacques; je m'en explique vers Socque. Merci aussi pour tes voeux à Lucile, je vais les lui transmettre, si elle me parle encore, parce que maintenant je vis avec Estelle, bien qu'elle voie toujours Lucile. Enfin, c'est un peu compliqué.

@Leni : Mes jeux de mots ne valent pas encore les tiens, c'est pour ça que moi, je suis obligé d'enrober. Ton commentaire me réjouit.

@Pimpette : ah Pimpette! Je me suis dit : " est-ce-que ça va plaire à Pimpette, ce truc? "
Apparemment je suis passé tout près de la correctionnelle ( tu me pardonnes parce que le personnage pleure à la fin ). Ouf... Alors, surtout Pimpette, ne lis pas ce que je dis plus haut, tu vas être horrifiée. Attention, pas le droit de changer ta note, hein?


@Widjet : Rien à dire de particulier sur vos goûts ou dégoûts littéraires. Vous n'auriez cité qu'une seule référence, j'étais déjà content, mais alors deux! Vous semblez même me dire que j'ai plus de répartie qu'eux. Assez, Widjet, je vous dois combien?
Le fait d'être " agacé " n'est jamais un bon point pour un auteur. On est toujours agacé par le succès d'un écrivain (je ne parle donc pas de moi), jamais par son style. Savez-vous qu'un petit cousin de Beigbeder écrit encore plus mal que lui (selon vos critères), mais que personne ne le connait? Pourquoi ne pas vous en prendre à lui? Vous comprenez bien que je ne mérite pas autant de considération de votre part. En tout cas, moi, ce n'est pas avec le palpitant que je lis, et encore moins avec ça que j'écris. Il y a effectivement peu de chance qu'on se rencontre.
Merci pour les phrases qui vous plaisent, et celles qui ne vous plaisent pas, j'irai m'en plaindre à mon héros. Parce que c'est lui qui les prononce, pas moi. S'il voit le cul d'Estelle, c'est que c'est le cul d'Estelle et rien d'autre. Les phrases que vous citez, elles sont effectivement ampoulées, mais c'est bien parce que mon héros est cynique et ampoulé dans sa tête que son courant de conscience s'exprime comme ça. J'ai créé un forum récemment, http://www.oniris.be/forum/exercices-de-style-a-la-raymond-queneau-le-coiffeur-t15861s0.html , dans lequel chacun raconte la même petite anecdote en six lignes dans un style différent. Il ne viendrait à l'idée de personne de dire qu'untel ou untel a un style ampoulé ou autre, puisque justement c'est le but du jeu.
Quant à l'expression " faire la totale ", il s'agit tout simplement de chirurgie esthétique des pieds à la tête. J'avoue être un peu surpris de l'hésitation.
Vous faites également allusion à la répétition " maladroite " du verbe suivre à quelques lignes d'intervalle. Elle est parfaitement volontaire car elle correspond au courant de conscience du héros. La répétition est juste un procédé littéraire très souvent utilisé par les écrivains, qui a pour but de mettre le héros en état d'infériorité, de faiblesse ou de dépendance. Vous en oubliez d'ailleurs une vers la fin, lorsque le héros et Lucile quittent la soirée : " Il est temps qu’on rentre... et on est rentrés sans se dire un seul mot ".
Et puis, pour un style que vous n'aimez pas, vous dites que vous ne vous êtes finalement pas trop ennuyé.
Votre notation moyenne étant de 5,685/20 je suis encore assez loin du radiateur. Merci encore de votre indulgence.

@Palimpseste : J'ai bien compris que vous vous êtes beaucoup ennuyé. Par contre je ne vois pas bien le rapport entre le fait que ce texte vous laisse complètement froid et le prétexte que vous évoquez, à savoir que vous n'aimeriez pas vous-même participer à une telle soirée. N'est-ce pas pourtant la vocation d'un écrivain ou d'un reporter d'aller imaginer ou fouiller la vie des autres? Un écrivain ou un reporter ne doivent-ils être que là où ils se sentent bien? J'avoue avoir été très surpris que cette réflexion vienne de vous. Rassurez-vous, je n'aurais jamais commis le pêché de vous inviter.

@MissNode : Rien de nouveau sous le soleil. Vous rejoignez ceux qui sont irrités par le thème et par les personnages. Avez-vous une raison de penser que moi-même je ne sois pas irrité par eux? Avez-vous une raison de penser que je fréquente ce milieu? Et même si je le fréquentais?
N'ai-je pas le droit d'inventer? N'avez-vous vu que de la complaisance? N''y a-t-il pas au contraire une critique de la vanité et du cynisme des personnages. Ne supportez-vous les personnages que quand ils sont beaux, honnêtes, intelligents, moraux? Ne faut-il écrire que sur eux? Et bien moi j'ai choisi un chemin différent, et j'aime entrer en empathie avec des personnages qui ne me ressemblent pas. Que vous n'ayez pas éprouvé un frisson, j'en suis vraiment désolé. Vous ne pouvez pas vous imaginer le nombre de frissons qui me secouent à la lecture des nouvelles que je lis ici et ailleurs. J'en suis tellement secoué, que quelquefois les bras m'en tombent. Mes personnages sont froids, calculateurs, menteurs, hypocrites, mais je les aime. Et si vous n'aimez pas vos personnages, alors il est difficile de les créer et de les animer.

@Wancyrs : Je dois vous remercier particulièrement parce que vous dites très exactement ce qu'est ma conception d'un commentaire : " je n'ai pas trop aimé l'histoire, mais la façon de raconter m'a plu ". Vous avez bien fait cette distinction.

@Dunkeilheit : si vous pouviez juste nous citer une phrase obscure. Qu'on comprenne bien le degré de difficulté que vous ne pouvez plus supporter.

@Alvinabec :
- " Faire la totale " = Chirurgie esthétique des pieds à la tête.
- " grignoter un bol de caviar en baccarat ". Il s'agit d'une simple métonymie, au même titre que " boire une bonne bouteille " , par exemple.

Merci encore à tous. Et là c'est moi qui parle.
Ludi

Contribution du : 31/07/2012 18:47
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Re : Petits mots sur " Lucile ou la nuit câline "
Onirien Confirmé
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Comme dit dans mon commentaire, j'ai déjà eu du mal à terminer ma première lecture, je n'ai donc pas l'intention de le relire une deuxième juste pour vous satisfaire. J'apprécie néanmoins la façon dont c'est demandé, je ne savais pas que les commentaires devenaient une affaire personnelle ici, premières nouvelles...

Contribution du : 31/07/2012 20:50
_________________
Et moi je me souviens d'une promesse d'éternité...
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Re : Petits mots sur " Lucile ou la nuit câline "
Maître W
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Bonsoir Ludi

Quelques clarifications à votre remarque (ironique et taquine, j'ai bien noté), si vous permettez.

1/ Je ne dis ni ne prétend que vous avez plus (ou moins d'ailleurs) de répartie que les deux auteurs cités. Je dis seulement que votre texte (ou plutôt le style employé) me fait penser à cette mode à laquelle ils appartiennent. Rien de plus, rien de moins.

2/ Si, on peut être agacé par un style. Lorsque par exemple, l'imitation est trop voyante, trop outrancière.

3/ Je ne comprends pas l'allusion au fait que je ne m'en prend pas au petit cousin de FB ? Ce n'est pas lui qui a posté ce texte que je sache. Donc je m'adresse à l'auteur, vous en l’occurrence.

4/ Je ne dis pas non plus (ou alors je m'exprime décidément très mal) lire avec mon palpitant. Mais, il est aussi un indicateur non négligeable dans mon appréciation d'un texte.

5/ "faire la totale" est une expression qu'on peut employer dans pleins de situation (sexuelles incluses). C'est même une expression généraliste. Or dans la phrase "Pourquoi Lucile est-elle allée un jour se coller devant la même vitrine de Lol Ita, une boutique ultra-chic de fringues italiennes, avec des glaces amincissantes pour les femmes-enfants qui hésitent encore à faire la totale" bien malin le lecteur qui se doute que vous parlez de chirurgie esthétique. Interrogez les commentateurs de votre texte et vous verrez.

6/ The last but not the least : je dis, j'écris et je fais ce que je veux dans la mesure où je reste dans les clous de la courtoisie, ce qu'il me semble avoir fait. Libre à vous de faire le tri.

Pour le reste, c'est en effet affaire de goût.

Widjet

PS : il va sans dire que vous ne me devez rien. Si, si, vraiment...

Contribution du : 31/07/2012 21:39
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Re : Petits mots sur " Lucile ou la nuit câline "
Maître Onirien
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22/07/2012 22:59
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Les questions suivantes sont à lire comme un exercice de pastiche, et non une réponse exclusive à Ludi, puisque, lui, a clôturé sa participation à ce forum au moment où il l'a ouvert*. Si ce n'était pas (aussi) un exercice, je n'aurais pas participé à ce forum, je lui aurais répondu par MP.

---
De votre côté, Chevalier Ludi :
- Avez-vous une raison de penser que je vous croie vous-même familier du milieu où évoluent vos personnages ?
- Avez-vous une raison de penser que j'aie fait l'amalgame entre vos personnages, et vous-même, quant à l'irritation qu'ils m'ont inspirée ?
- Avez-vous une raison de penser que je juge ceux qui fréquentent ce milieu [indice dans mon commentaire "question de goût"]
- N'avez-vous vu que de la censure à vos inventions ? N'ai-je pas le droit d'être sincère ? [indice dans mon commentaire : "vivement votre prochaine histoire"]
- N'avez-vous vu que de la lubricité dans mes mots "frisson" et "attentes en me précipitant vers cette nouvelle" ? Avez-vous cru au premier degré l'énormité de ce grandiose humour que j'ai employé "que(ue)" ? N'y avez-vous pas senti un autre indice de clin d'oeil à l'auteur ?
- N'ai-je pas écrit en clair que votre nouvelle est : "vraie réussite à dépeindre à la perfection ces personnages" au point qui"ils me hérissent par leur vacuité" ? (preuve que l'objectif de l'auteur est atteint)

Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point je reste encore sincèrement frustrée de ne pouvoir attribuer meilleure note à votre nouvelle POUR LA SEULE PAUVRE RAISON QUE MON IRRITATION INSTINCTIVE M'A BETEMENT BLOQUE L'ACCES A VOTRE ECRITURE (véritable sens de l'emploi du mot "frisson", dans le cas où tous mes indices vous auraient échappé jusqu'au bout) : aurai-je dû m'abstenir de noter, dans le doute où me laissait mon insensibilité ?

Moi non plus je n'entre plus ce forum, ni aucun autre où il est/sera question de discussions sur le FONDS des textes soumis, ou le FONDS des commentaires, que je sers/servirai comme je sens et en toute sincérité aux auteurs, et dont il font/feront ce que bon leur semble ... peu me chaut !
Seule la littérature m'intéresse; non les joutes littéraires.

A bientôt donc, de vous lire, Ludi chevalier ! en nouvelles ou poèmes ou romans ou sites ... que sais-je?
MissNode

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* Je suppose par là que, Ludi, vous avez clos votre participation autant l'écriture qu'à la lecture de ce forum ... à moins que le cynisme de vos personnages n'irrigue à son insu celui de leur auteur, et qu'il se régale à se taper les cuisses en lisant les réactions égotiques des "bleus" que vous bizuthez à l'aise dans votre réponse (mais comment allez-vous élargir le cercle de vos petits copains Oniriens connus de vous ?)

Contribution du : 01/08/2012 01:30
_________________
L'homme est conduit par l'aveugle qui est en lui- J.Claude Izzo
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