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1 Utilisateur(s) anonymes
Remerciements divagateurs |
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Chevalier d'Oniris
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25/09/2011 17:10 De Un trou
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Merci à tous de vos lectures et annotations pour mon texte "les divagues blondes" : une belle récolte pour un humble poésan.
Vous allez bien vous mûrir la patience sous le sun californien, mon cher Braban, puisque j'ai gâté ces quelques vers il ya déjà une bonne quinzaine d'étés (sourire). Elle m'est revenue et reste tout près de moi désormais. Je vous suis reconnaissant de m'avoir pardonné mes quelques incartades "néogrammaticales". Je sais, il aurait mieux valu "crisser au soleil", mais étant donné que rien ne crisse l'hiver, je me suis permis une petite fantaisie qui aurait pu ajouter un frétillement d'originalité dans ce plat poème. D'un autre côté mes divagues sont bien passées, allez savoir pourquoi ! En tout cas, gentil à vous de me laisser jouer un peu avec cette langue bien rigide. Vous avez jugé mon texte saccadé, Merseger, plus loin on le trouve uniforme… Uniforme, monotone, saccadé : comme une moissonneuse-batteuse quoi ! Désolé, Charivari, ben ma brune… c'est qu'elle est brune, brune de chez brune, la bougresse ! Oh combien je lui en veux de n'avoir point été 'chevelée' rouquine. Nom d'une perruque : pas même un quart de tiffe auburn ! Merci de vos encouragements, Anikatcat , mais je crois quand même qu'il faudrait un énorme "petit quelque chose de plus" pour passer de moyen à exceptionnel, non ? Ah… Mélancolique, ma campagne est si Creuse… Que ne fus-je allé à la plage... roulé dans le sable… Crébondiou, j'en ai la paille à l'œil ! Tout ça ponctué de lols, évidemment ! Le but de l'exercice était de soigner son champ tout en ne faisant pas trop moche dans un registre romantique (ma brune aime ben le romantisme). Du point de vue lexical, Capillaire : épis-brune-coiffe-mèche-hirsute-boucle-emmêlent-guiches-tresse-chauve-taille-bigoudis. Blondin : blondes-mordorés-vermeil-soleil-miel-jaune Céréalier : épis-ballotée-grains-moissonneurs-faucher-ensile-taille-paille-râteau-ivraie. On ne m'a pas dit que c'était moche (pas encore) et ma brune fut ravie : déjà bien pour le poéseux ! Prière, rêverie ? Disons : une somnipoésie agricole… pour ceux qui auront baillé à la lecture. Encore merci d'être passé chez moi, vous êtes toujours les bienvenus, Lagomys, gros ballot
Contribution du : 28/08/2012 18:33
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Non seulement les auteurs n'acceptent que des éloges, mais encore ils exigent qu'on ne dise que la vérité. Comment faire ? Jules Renard |
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Re : Remerciements divagateurs |
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Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55 Groupe :
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Mince, elle est brune alors en fait, la muse, j'ai vraiment rien compris décidément...
"Moi, je chante et je danse Sur l’hirsute cadence De mon cœur affligé D’une boucle de jais." Le narrateur n'a pas de longs cheveux bruns et bouclés non plus, dont il jouait d'une des mèches sur sa poitrine en chantant sa sérénade ?
Contribution du : 30/08/2012 15:38
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Un Fleuve |
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Re : Remerciements divagateurs |
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Chevalier d'Oniris
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25/09/2011 17:10 De Un trou
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Bonjour David, merci d'avoir cherché à "démêler" la friche…
J'affectionne les itérations, leur rôle étant ici de tenter de traduire l'état d'esprit du bonhomme en suggérant la monotonie, l'ennui et l'obsession. Il se languit de sa belle et a pour banal horizon les champs de blé qu'il assimile aux deux petites têtes blondes (comme dit dans l'exergue) et guette les moissons annonciatrices des retrouvailles. Je joue sur l'antagonisme blondes/brune et l'amalgame blés/cheveux en employant un vocabulaire qui ressasse la même idée et fini par tourner en rond comme font les divagations ou les obsessions. Dans la strophe douteuse que vous évoquez il aurait été sans doute plus admissible et plus intelligible de dire : "affligé par une boucle de jais". Néanmoins le recours (autorisé, je crois) à la préposition "d' " m'a permis l'amputation d'un pied bien encombrant. Ces vers peuvent tout simplement se traduire par : De mon cœur affligé par le manque de tes boucles brunes. Tiré par les cheveux, non ? Lagomys, meunier soporifique
Contribution du : 31/08/2012 18:57
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Re : Remerciements divagateurs |
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Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55 Groupe :
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Le passage que je citais ici, c'était juste par humour en me rendant compte que je m'étais planté sur la couleur des cheveux, mais pas vraiment à cause de ce passage-là. j'ai lu ce que vous disiez sur la recherche de vocabulaire, et c'est le "céréalier" qui m'avait attiré l’œil, mais du coup à trier les mots en relisant, j'en ai perdu des évidences comme le fait qu'il est dit bien clairement que la muse est brune :)
Les enfants, je l'avais bien lu en préambule mais je n'ai pas fait le rapprochement avec "épis/têtes blondes" pour eux. Il y a des très beaux vers, drôles et tendres à la fois comme "Du monde dont je ne vois Que les divagues blondes." "Et je tresse les heures Qui me divaguent d’elle." "À l’automne enchanté… Sur la terre chauve, Juillet qui se sauve, Laisse, sitôt la taille, Ses bigoudis de paille," J'ai mis bien- et j'ai listé le "moins" sans trop parlé des qualités aussi, mais dans le rythme en tout cas, l'écriture elle même, ce n'est pas "soporifique", et le côté lancinant était voulu.
Contribution du : 31/08/2012 22:32
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Un Fleuve |
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Re : Remerciements divagateurs |
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Chevalier d'Oniris
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25/09/2011 17:10 De Un trou
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Quelle crêpe, je n'ai pas sauté jusqu'au second degré ! Moi qui ai pourtant tendance à m'enfariner d'ironie et de dérision, je suis resté collé à la poêle.
Faut dire que je me suis habitué à bien du sérieux sur ces pages. Arroseur arrosé, j'ai relu amusé. Et merci d'avoir récolté quelques grains à moudre… Lagomys, moulin à vent
Contribution du : 01/09/2012 18:14
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