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Chevalier d'Oniris
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16/11/2009 01:07 Groupe :
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cher(e)s Onirien(ne)s, ami(e)s lecteur(trice)s, je voudrais m’excuser d’avoir tardé à vous exprimer mes remerciements pour vos lectures et commentaires. Des problèmes de santé, puis après, des vacances sans le Net m’ont en empêchée.
Je vais tenter d’abord d’expliquer brièvement l’idée de base de mon écriture et dans un second temps répondre à vos remarques. Le poème fait partie d’un ensemble de textes que m’ont inspiré les évènements que connaissent certains pays du monde arabe depuis la révolution du Jasmin en Tunisie. C’est le deuxième poème, après « Adieu », édité sur Oniris. Dans ce texte, j’ai voulu comparer la liberté ou la libération à une femme. Ce n’est pas nouveau, me diriez-vous ; mais pour moi, dans un monde arabe où les femmes doivent encore se battre pour leurs droits, en faire une allégorie de la rébellion me paraît un choix symboliquement judicieux. Et le fait de ne pas spécifier de quoi « ELLE » se libère est volontairement recherché. Les réponses aux remarques qui m’ont été faites vont apporter plus d’éclairages à mon propos. - Marite : tout à fait, quand on a subi tout ça et plus encore(les supplices tus), ne croyez pas que c’est déjà beaucoup ? Merci d’avoir apprécié et indiqué vos vers préférés. - Pich24 : vous avez été sensible à l’idée de l’allégorie, merci d’avoir percé le fond de ma pensée - Pimpette : merci infiniment pour votre commentaire élogieux et surtout profondément stimulant. J’en suis touchée et honorée. - Miguel : ravie que vous ayez apprécié ; par « épanche l’indicible » , j’ai voulu insister sur le côté « incroyable », extraordinaire de l’expérience de libération vécue. - brabant : il ne s’agit ni de l’un ni de l’autre, mais tout simplement d’une personnification . L’héroïne se libère de tout cela à la fois , de toute forme d’oppression . Quant au »chemin dessiné », il s’agit du chemin tracé par soi et non conçu et imposé par des instances autoritaires ( mari, parents, traditions, lois). - Lunar-k : sincèrement je n’ai pas pensé à « papillon », mais plutôt à un oiseau dans une cage. Comme je l’ai mentionné précédemment, l’expression « chemin dessiné » n’est nullement en contradiction avec l’élan de liberté savouré ; il confirme l’idée que dorénavant tout est décidé par soi, aucune autre main(destin ou autre) ne le dessine même en procuration. - Renaud : je pense avoir donné ci-dessus les éclairages nécessaires. - Ludi : « tout ça pour ça » Pas uniquement « ça », en effet ; ce ne sont là que des symboles, tout autant que cette « coulée de feu » . . qu’il faudrait relier à la métaphore de la liberté que je voulais faire passer. Préciser ce qu’on veut faire de cette liberté n’était pas ni l’objet ni l’objectif du texte. Merci d’être allé lire « Adieu », mon autre poème sur la thématique pour mieux entrer dans le texte. Brisemarine
Contribution du : 12/09/2012 21:39
Edité par David le 12/9/2012 22:12:04
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