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1 Utilisateur(s) anonymes
Cambronne et Alexandre vous disent... Merci |
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Bonsoir ladies and gentlemen ! Ça c’est pour le côté Wellington de l’histoire, ne soyons pas rancuniers…
Fidèle à mes habitudes, je vous dois un petit débriefing concernant ce sonnet irrégulier. Pourquoi ce sujet ? Comme disent les jeunes d’aujourd’hui, c’est un « challenge » entre Alexandre et moi-même. Il se trouve qu’avec le mot « dit » de Cambronne, il n’y a qu’une rime possible ; c’est le verbe « perdre » conjugué au subjonctif présent, première ou troisième personne du singulier. Je suis donc parti là-dessus avec pour autre objectif de faire figurer ce mot en dernière place du poème, ce qui donne un double sens au titre… Je reviendrai sur le dernier vers qui pose problème car trop mou comme Arielle et Marite l’ont remarqué à juste titre. Pour la petite histoire et selon les archives, il y avait effectivement de la brume ce 18 Juin 1815 sur la morne plaine de Waterloo… d’où les fonds embrumés du premier vers. Autre détail, Cambronne ne faisait pas partie du dernier carré car il s’est effectivement perdu (vers 12) dans la mêlée, avant d’être blessé et fait prisonnier. Autre détail… Waterloo, 18 Juin 1815, l’appel du Général De Gaulle, 18 Juin 1940. « On » dit que Churchill aurait délibérément accordé ce créneau BBC à de Gaulle pour lui rappeler Waterloo. L’Appel était en fait prévu pour être diffusé la veille, dixit les historiens. Enfin, et ce n’est pas le moins important, Cambronne, jusqu’à son dernier soupir, a toujours nié avoir prononcé ce mot devenu historique ainsi que la phrase qu’on lui attribue « la Garde meurt mais ne se rend pas ». Voyons maintenant les détails de vos commentaires. @ MonsieurF Je n’ai pas voulu refaire Waterloo, simplement replacer Cambronne et son mot ( ?) dans le contexte. Vous me dites que ça manque d’envergure. Logique, l’Aigle impérial n’était plus ce qu’il avait été ; il avait quand même perdu quelques plumes d’où l’envergure réduite… Toute plaisanterie mise à part, n’est pas Hugo qui veut et j’en suis bien conscient. @ Pich Merci cher collègue pour ce commentaire toujours très pointu et constructif. OK pour les points de suspension dont je n’use pas toujours avec discernement ; je tâcherai d’en tenir compte pour l’avenir. Pour ce qui est de l’épisode concernant Alexandre, le Grand pas le rimailleur, j’y songe, j’y songe… @ Miguel Comme tu l’as fait remarquer avec justesse il n’y a pas photo avec le père Hugo mais lui n’a jamais osé versifier le célèbre mot, peut-être à cause de la rime… va savoir ! Merci pour ton passage toujours très apprécié. @Salut l’ami leni. Bon, comme d’habitude j’essaie de faire simple. Je n’aime pas les poèmes à tiroir et je suis très heureux que tu me rejoignes dans cette idée. Il y a bien quelques noms propres mais je pouvais difficilement les occulter. Quant à « maîtriser l’art » comme tu dis, j’en suis très loin mais je m’entraîne et si dieu me prête vie, qui sait ? @ Arielle Ben oui chère amie, mon dernier vers n’est pas à la hauteur, tu as parfaitement raison. Je n’ai pas trouvé la bonne formule et le « répondit alors » manque de punch. Je songe à « Cambronne à Wellington lança son fameux Merde » Si tu as une idée, je suis preneur. Un grand Merci pour ton com. @ Macaron Je suis très heureux que ce poème guerrier mais somme toute inoffensif, vous ait plu. J’ai effectivement essayé de planter le décor avant d’en arriver au final qui n’est en fait que ce mot historique. Merci beaucoup Macaron. @Brabant Mon vieux complice, trois lignes de l’un de tes commentaires valent plus que la totalité de mes malheureux sonnets… J’ignorais que tu fusses voisin de ce haut lieu historique, où, comme tu le dis si bien le Français, comme partout ailleurs, a un peu tendance à transformer le plomb de la défaite en or de la victoire… Le coq chante les pieds dans la m…. ! C’est un symbole qui nous va comme un gant. Cela dit et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés et pour te remercier de la finesse de tes commentaires, je te dédie cet épique sonnet… Vive l’Empereur @Marite Bonsoir ma chère amie. Heureux de t’avoir rafraîchi la mémoire même si ces petits moments d’Histoire sont toujours plus ou moins malmenés à travers les siècles et laissent parfois planer le doute sur la vérité. C’est vrai que le dernier vers doit être plus percutant, si tu as une idée n’hésite pas. Merci pour ton passage. @ Pieralun Salut ! Heureux que ça t’ait plu… A propos de stratégie, on est entre nous je vais te faire une confidence. Il semble, aux dires de certains historiens, que Waterloo se soit transformé en défaite parce que, en plus du reste, ce jour-là Napoléon souffrait d’hémorroïdes et avait le plus grand mal à se tenir en selle. Ce n’est pas une blague… A quoi ça tient l’Histoire de France ! Voilà, je crois avoir fait le tour du sonnet. Je remercie et les lecteurs et les commentateurs et tout le staff onirien, en fait tous ceux qui me supportent depuis bientôt quatre ans. Bon week-end à toute l’assemblée et à une fois prochaine.
Contribution du : 19/10/2012 21:19
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Re : Cambronne et Alexandre vous disent... Merci |
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Maître Onirien
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15/12/2010 11:48 De Pézenas, France
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Encore un mot à propos de Cambronne ; plaisant ou triste, à vous de juger. J'ai une amie professeur qui porte ce nom (branche latérale car le général n'a pas eu de descendance). Au début de sa carrière elle n'a pas échappé, on s'en doute, à certains quolibets. Mais aujourd'hui les élèves sont si ignorants qu'elle est aussi tranquille que si elle s'appelait Durand.
Contribution du : 19/10/2012 23:34
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Re : Cambronne et Alexandre vous disent... Merci |
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Visiteur
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Je relève les points de suspension parce qu'il me semblait qu'après le mot de la fin on ne peut mettre qu'un point : le mot de la fin, point.
Contribution du : 20/10/2012 07:23
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Re : Cambronne et Alexandre vous disent... Merci |
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Visiteur
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D'autre part, on apprend dès le départ en atelier d'écriture que ces points de suspensions trahissent souvent l'amateur ou tout au moins le débutant, par le mauvais emploi qu'il en fait (généralement on ne devrait les trouver que dans les monologues intérieurs).
S'en passer laisse au moins planer le doute. Il faut avoir lu Claude Simon (prix Nobel de littérature pour son œuvre sur le temps) pour comprendre toute la valeur qu'on peut accorder à cette ponctuation. Sans avoir peur de l'indigestion, dans la route des Flandres, parce qu'il faut s'accrocher sérieux.
Contribution du : 20/10/2012 07:43
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Re : Cambronne et Alexandre vous disent... Merci |
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Maître Onirien
Inscrit:
15/11/2008 09:48 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
20252
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Bonjour Pich 24 ! Les points de suspension : j'aime et j'ai tendance à en faire un usage immodéré. Mais vois-tu, les ateliers d'écriture, je n'aime pas, uniquement parce qu'il y a une obligation à suivre des consignes. Mon imagination a cela en horreur et pourquoi devrais-je la mettre mal à l'aise ?
Cela dit, revenons au sonnet d'Alexandre et aux points de suspension du titre "Le mot de la fin ..." et ceux de ce forum " Cambronne et Alexandre vous disent ... Merci " Ce serai dommage de les éliminer car ils ont un sens ... cherchez Pich 24, ne bridez pas votre imagination ! Bon week-end à tous ))
Contribution du : 20/10/2012 10:31
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J'aimerais être esprit pour traverser l'espace et modeler le temps, à jamais, à l'infini. |
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Re : Cambronne et Alexandre vous disent... Merci |
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Visiteur
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Je dis juste que je pense qu'Alexandre les a mis parce qu'il savait que le mot à cinq lettres s'écrit parfois m...
Contribution du : 20/10/2012 12:20
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