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1 Utilisateur(s) anonymes
à propos de mon poème Qui suis-je dans ton monde ? |
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Apprenti Onirien
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02/11/2012 17:44 Groupe :
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Merci tout d'abord, à ceux qui ont lu et à ceux qui vont lire mon poème.
C'est vraiment bien de recevoir des commentaires justes. Je n'ai jamais vraiment pratiqué la poésie classique jusque dans ses dernières contraintes, je dois veiller à assouplir ma langue pour qu'elle ne heurte pas d'oreille. Vous avez été trois évaluateurs sur quatre à sentir une émotion, à goûter votre lecture. Je n'aurais pas passé le cap de la France a du talent (lol) Intimiste, je crois que la poésie est un médiateur entre deux oeuvres, j'ai saisi une émotion, fait en sorte que mes mots recueillent et réverbèrent une vibration chez moi, et cette ondulation est allé à travers vos yeux rejoindre des lieux qui vous sont propres, heurter et faire rebondir d'autres sentiments qui vous appartiennent. Pour cela, il faut une certaine proximité de nos fréquences, qui permette un partage d'intensité, même si l'intensité n'a pas le même objet à sa source, ni les mêmes peaux tendues où se propager. Ici certain liront une image musicale, vibration, ondulation, peaux tendues des instruments à percussion, d'autres une évocation sensuelle intensité, partage, peaux tendues qui frissonnent. Certains liront les deux et d'autres liront ici des choses justes que je n'ai pas écrites, et qui s'y trouvent pourtant. Comme dans mon poème l'évocation d'une lettre jamais partie, une émotion nostalgique que je n'y ai pas mise, mais qui s'y trouve sans conteste. Je cherche sur Oniris la possibilité d'utiliser la géographie de la feuille pour écrire, mais je n'ai pas trouvé comment positionner mon texte ailleurs qu'en début de la ligne, et c'est un peu dommage, cela est aussi sous les yeux du lecteur. Il fût un temps où je jugeais indispensable de disposer d'un espace de présentation du texte tant l'interprétation est personnelle et peut être très éloignée de l'intention de départ. Or, une présentation est encore un texte interprétable, et par cet ajout, les lectures iront s'entrechoquer un peu plus dans un jeu de billard comme pratiqué à l'aveugle. Une femme envers un homme, c'est fermer mon texte, l'orienter. Ma poésie n'est pas un essai, une dissertation, monsieurF, soit dit avec le respect que j'ai de mon lecteur, mais ces quelques mots ont sonné un gong trop puissant dans vos oreilles, qui n'a pas permis aux modulations plus douces de faire leur chemin. Vous êtes l'instrument de mon texte, et vous lisant j'entend la musique que mes mots ont joué sur votre âme. Vous avez rendu un son un peu grinçant, cette fois. J'espère mieux trouver la voie d'un son pur dans l'avenir, mais ce n'est pas sûr, je ne suis pas tout à fait musicienne. Merci encore, mes très sincères amitiés à ces rares personnes capables de lire de la poésie, et ma tendresse à celles qui ont été un instrument harmonieux et gracile sous le toucher de mes mots innocents. lil en poésie
Contribution du : 24/11/2012 10:53
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Re : à propos de mon poème Qui suis-je dans ton monde ? |
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Apprenti Onirien
Inscrit:
02/11/2012 17:44 Groupe :
Évaluateurs Membres Oniris Auteurs Post(s):
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Je remercie Salamandre, Brabant, Labrisse, Miguel, Pich24 et MonsieurF d'avoir lu et commenté ce texte. C'est un cadeau de laisser sa trace, ses émotions.
Je remercie Ludi pour son long commentaire, et pour m'avoir offert l'expression des sensations que mes mots ont fait naître dans son esprit, comme aussi les points sur lesquels il a butté. J'ai écrit ce texte pour dire à un homme à quel point je savais être pour lui un ancrage solide et stable sur lequel il pouvait et pourrait se reposer, pour se rebâtir au sortir de lourdes difficultés de plusieurs sortes. "Et plic et plic, je mouille ta peau par petites touches", c'est un rappel au présent, à la douceur du présent, quand on se fait envahir par un trop plein de passé, qui s'impose jusqu'à étaler son ombre sur un avenir fragile. Chaque sensation agréable recentre l'attention sur le réel le plus simple, un présent immédiat où le corps connait l'éclatante douceur immédiate du contact d'une goutte et où l'âme apprécie l'esthétique de l'évènement. La ponctuation était évidente. Pour rassurer, redonner confiance à quelqu'un qui a perdu ses repères, il faut poser pied à terre, et donc poser là où il faut le souffle, marqué par la virgule et le point. Je crois avoir omis la ponctuation sur le dernier distique, pourquoi donc? Parce qu'il y a là quatre lignes conclusives, finissant sur un point final. Avez vous déjà senti sur votre peau échaudée et humide de sueur la légère bruine d'un brumisateur; la sensation d'inconfort, d'humidité de chaleur disparaît vite, comme si la moiteur s'était évaporée, laissant une peau douce et agréable. Je reconnais ici de la maladresse, je l'ai sentie, ai voulu la corriger, sans y réussir. "l'angoisse au reflux, j'évacue ton flot d'hormone en excès et ralentis ta respiration" Notre interprétation d'un texte (comme on parle d'interprétation d'un morceau au piano) diffère selon notre contexte notre culture. Je lis régulièrement les Sciences et Avenir et je sais que les hormones commandent en nous bien plus de choses que la simple reproduction. La colère, les émotions douces ou violentes, le comportement, sont le fait des hormones. Je n'avais pas écrit ces lignes en pensant particulièrement à la libération d'un homme à ce moment intime auquel plusieurs commentateurs ont fait allusion. Je pourrais, sans y voir mal, mais ici, j'élargissais le propos aux réactions que les douleurs anciennes imposent à notre présent, les haines injustifiées mais produites par la répétition des moments désagréables, les sensibilités particulières sans rapport à la réalité, les réactions disproportionnées et en décalage, cette soupe bouillonnante d'hormones jouant sur notre tempérament du moment. Je m'imaginais ramenant leur rôle au léger mouvement d'eau que l'on voit parfois à la surface des lacs, permettant justement de sentir mieux l'effet de la goutte. Rasséréner, cela s'appelle; ramener le calme chez quelqu'un. Cela permet de rendre le pouvoir au propriétaire de l'âme agitée, il peut à nouveau construire sans craindre de remous destructeurs et imprévisibles, il a les moyens de redevenir solide comme un chêne. Et donc de prendre en main son devenir. Mes amitiés, je ne pourrai hélas pas passer beaucoup de temps sur le site en début de semaine, mais c'est promis je viendrai lire ceux qui ont pris cette peine avec moi, et leur parlerai moi aussi avec franchise, je m'y fais vite, c'est si rare en fait. Lil
Contribution du : 25/11/2012 17:39
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Re : à propos de mon poème Qui suis-je dans ton monde ? |
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Visiteur
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Moi je te remercie de nous permettre de te lire. J'ai beaucoup aimé ce brin de poésie partagée.
Contribution du : 25/11/2012 17:45
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Re : à propos de mon poème Qui suis-je dans ton monde ? |
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Chevalier d'Oniris
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22/04/2012 10:27 Groupe :
Évaluateurs Groupe de Lecture Membres Oniris Auteurs Post(s):
1601
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Itou
Labrisse
Contribution du : 25/11/2012 19:05
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"Les premières places ne sont pas intéressantes, celles qui m'intéressent, ce sont les places à part." Jean Cocteau. |
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Re : à propos de mon poème Qui suis-je dans ton monde ? |
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Visiteur
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Lil,
J’aime beaucoup les explications de texte. En l’occurrence je n’ai pas tout à fait lu le même poème que vous avez écrit. Pour moi vous étiez une femme amoureuse qui avait « peur », peur de ne plus être un ancrage pour cet homme, et qui semblait un peu dépitée de cette vaine soumission. Il semble au contraire que ce soit lui qui ait « peur », peur du vide. En relisant votre texte, des mots comme « accablé » prennent un autre sens. Vous dites : « La ponctuation était évidente. Pour rassurer, redonner confiance à quelqu'un qui a perdu ses repères, il faut poser pied à terre, et donc poser là où il faut le souffle, marqué par la virgule et le point. » Ce qui signifie que ce texte n'est pas juste une introspection. Il lui est destiné pour qu’il le touche et le lise. Je regrette de ne pas l’avoir compris. Et la ponctuation n’est pas là pour le lecteur, lequel ne peut pas vraiment comprendre « les lourdes difficultés » que cet homme a connues, mais pour lui précisément, cet homme à qui vous offrez votre amour comme une multitude de balises symbolisées par cette ponctuation. Voilà pourquoi la poésie n’a pas d’équivalent, parce qu’elle est une métaphore jusque dans le symbolisme des signes. Tout est probablement utile en poésie, mais l’auteur doit pouvoir expliquer ses intentions (ce qui ne veut pas dire qu’il doive le faire), et là vous démontrez parfaitement bien que ce n’était pas juste un artifice. Merci de cet échange qui m’a permis de mieux apprécier encore votre poème. Ludi
Contribution du : 25/11/2012 22:01
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