Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
"Son cortex racinaire ?" : remerciements tardifs.. |
||
---|---|---|
Apprenti Onirien
Inscrit:
13/11/2011 15:54 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
260
|
Bonjour à tous..
Je tiens donc à remercier chaleureusement tous ceux qui ont permis à mon texte de se joindre aux publications d'Oniris, tous ceux qui ont bien voulu le lire, et tous ceux (bon ok, les quatre) qui ont pris le temps de me faire part de leurs impressions... La dimension "authentique", tangible, réelle, que vous lui avez ainsi apporté change toute la donne, c'est certain ! Alors... Marite : Je suis d'accord avec vous pour dire qu'il y a surement un souci avec la forme du texte. Au départ, ne sachant pas vraiment où le mettre, je l'ai envoyé par défaut dans la catégorie "poésie libre", mais les correcteurs ont préféré (à raison sans aucun doute) le classer dans la prose. Le problème vient surement du fait que, à l'origine, j'étais partie pour écrire une nouvelle de "réflexion/dissertation", mais j'ai manqué d'endurance, de persévérance (je ne me lasse pas mais m'essouffle vite), alors j'ai fini par le garder sous cette forme là, un peu à mi-chemin entre les deux. Mais dans ce cas, me diriez vous, j'aurais au moins pu laisser les trois strophes ensemble, et caser les autres lignes avant ou après. Sauf qu'en fait j'ai vraiment voulu marquer un temps d'arrêt entre la question et la réponse. Et puis, présenté comme ça, on pourrait peut-être se dire que c'est la question posée qui a entrainé la chute de l'arbre (oui bon, c'est peut-être exagéré). Quant au titre, j'ai effectivement regretté de ne pas l'avoir nommé simplement "l'arbre qui s'étire s'entend sous terre" (ou autrement), mais je voulais placer le cortex racinaire quelque part, dans la mesure où c'est (en partie) la découverte de cette expression qui m'a incitée à réfléchir à ce sujet; sauf que ça n'entrait pas vraiment dans le reste du texte, tel qu'il était. Bref, je me suis bien embrouillée ! Brabant : Vous dites que vous détestez le mot "interpellé", moi c'est "touché" qui m'horripile, pourtant je ne peux que dire que votre commentaire m'a profondément.. touchée ! Je ne me doutais nullement qu'un lecteur puisse ressentir à ce point la même chose que moi, au moment d'écrire ! L'impression de pouvoir communiquer un état plus ou moins "désaxé" comme celui-ci est.. particulièrement grisante (j'ex-iste donc, je peux bel et bien vivre en dehors de moi) ! Merci beaucoup... Pour être tout à fait honnête (j'espère que vous n'en serez pas trop déçu), je n'avais pas pensé à de la sculpture (mais simplement, "scientifiquement", à la limite mille fois débattue entre vivant et non vivant), mais maintenant que vous le dites... huhu, j'aime beaucoup cette idée (sauf qu'elle impose un peu trop clairement la présence d'un sculpteur, ce qui demeure un autre problème (qu'il serait bon d'aborder aussi, bien entendu)) ! Et vous avez raison pour le "sans raison d'être", il sonne faux bien sûr, je l'avais aussi noté, mais j'ai renoncé à le remplacer parce que je n'ai rien trouvé d'autre qui soit suffisamment court, avec une rime, et qui complète le reste du vers pour exprimer ce que j'essayais tant bien que mal d'expliquer (je suppose que, comme tous les être vivants, l'arbre existe sans bien savoir pourquoi). Argument assez pauvre, je vous l'accorde. Batoding : C’est toujours appréciable (et apprécié) de recevoir un retour sur son texte, même un court ressenti, héhé, alors merci ! Artexflow : L'impression que vous avez eu d'un texte "adolescent" s'explique probablement par le fait de.. euh.. disons, de mon jeune âge, et par conséquent de mon manque total de connaissances et d'expérience en matière de poésie, qui soit d'un niveau "supérieur" à celui attendu sur les bancs d'école. Mais, bien entendu, je ne pense absolument pas qu'il s'agisse là d'une excuse et, au contraire, le fait que vous l'ayez remarqué constitue une source inespérée de motivation pour moi (bien que je ne sache pas encore comment modifier ce rythme... étant donné que je voulais quand même qu'il soit répétitif, pour imiter plus ou moins la croissance "automatique" de l'arbre) ! Je ne me serais jamais attendue à tout cela en m'inscrivant sur ce site... Alors merci, merci infiniment ! Concernant la phrase "c'est une abeille dans un broc de miel [...] d'où s'extirpe parfois...", et bien en fait je me disais que l’abeille piégée dans son miel pourrait être comme la racine de l’arbre (ou l’insecte, la bactérie, etc…) coincée dans "son" sol. Bien sûr dans le premier cas le "substrat" provient de l’être vivant, alors que dans l’autre c’est plus ou moins l’inverse, mais j’ai voulu confondre les deux justement parce que la limite sensée les distinguer est floue (un peu du genre "l’œuf et la poule"). Et "d’où s’extirpe parfois une question égarée" parce que ces êtres vivants (qui sont potentiellement conscients, même si bon..) pourraient éventuellement s’interroger sur ce qui les différencie de la matière "morte" dans laquelle ils se trouvent. Bon, tout ça est plutôt indigeste, c’est sûr, et après tout votre suggestion est assez séduisante : "tout ce qui sort -littéralement- du sol est une question", c'est cool ça ! Et c'est même vrai si on pense aux "philosophes de la nature" qui ont commencé à se demander pourq... oui bon bref, ok. Et puis... je crois que je tenais à l'effet un peu "brutal" de la question, parce qu'elle aurait aussi bien pu être posée hors contexte, par surprise, au détour de n'importe quelle conversation, justement par son côté "hors de propos", un peu bizarre et dérangeante. Enfin, c'est ce que j'espère en tout cas, huhu ! Enfin, pour ce qui est de l'opacité de la dernière phrase, elle est effectivement voulue puisque... bon, je parlais en premier lieu des mécanismes fonctionnant grâce au vide, qui nous rendent vivants, à l'image de la respiration (l'entrée d'air est possible uniquement parce que celui-ci est attiré spontanément par le vide des poumons, je ne vous apprends rien bien sûr) ou de l'osmose évoquée dans la première strophe (qui est valable pour la plupart des être vivants -sinon tous- arbres y compris, selon un principe analogue). Donc, j'aurais peut-être du le dire plus clairement, mais en fait j'ai voulu rester "concise" (ne pas commencer à faire un pseudo cours de bio), ambigüe (laisser une plus grande "liberté d'interprétation" ?), notamment parce que j'ai l'impression "informulée" qu'il y a autre chose que ça (quelque chose que les éventuels lecteurs pourraient peut-être mieux cerner que moi, sait-on jamais !) Quoi qu'il en soit, merci encore, c'est très encourageant de "savoir" qu'on ne fait pas totalement fausse route ! Bonne continuation à vous tous (et désolée pour ce pavé interminable qui part dans tous les sens).
Contribution du : 29/01/2013 04:40
|
|
Transférer |
Re : "Son cortex racinaire ?" : remerciements tardifs... |
||
---|---|---|
Apprenti Onirien
Inscrit:
13/11/2011 15:54 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
260
|
Oh, un nouveau commentaire ! Nouveau battement de cœur qu'on n'espérait plus, hihi !
Votre commentaire m'a beaucoup étonnée (et c'est vrai que je ne savais pas trop où j'allais avec cette histoire), Chatotjp, merci beaucoup ! J'ai voulu lire votre "Arbre aux Palabres", il me semblait l'avoir déjà survolé quelque part par ici, mais je n'ai pas su le retrouver. Est-t-il visible sur Oniris ? Ou ailleurs ? Je dois dire que je suis très... impressionnée par votre proposition. J'ai l'impression que l'entreprise serait assez délicate : fusionner deux textes "préexistants" aux styles surement différents... mais de toute évidence je ne peux pas m'éclipser devant un pareil défi ! J'aimerais beaucoup tenter cette expérience, vraiment. (Ah en fait je confonds surement avec un texte de.. Wancyrs, qui parle aussi d'arbre à palabres, sur ce site).
Contribution du : 01/02/2013 02:02
|
|
Transférer |