Eh oui Alexandre comment accorder ces semi remorques, je les ai tirées de longues années en allant plus souvent qu’à mon tour sur le port de Brest les emplir de soja. Une époque lointaine occultée de mon âme tant ces années furent âpres, seul derrière un volant.

chers lecteurs

Ce texte est un peu mon histoire (qu’il serait sans doute superflu de raconter ici), de ces heures insensées à courir sur les routes, me restent ces scories de rêves éveillés. Il faut avoir vécu ces heures de nuits pluvieuses avec pour horizon la danse des essuies glace et la lumière fugace des villages pour embrasser ce formidable ennui que l’on peuple de rêves.

Ces aubes grisailleuses toutes striées de pluies mornes peuplent ma nostalgie de l’enfance de l’âge, de ces vingtaines flambantes où le temps nous méprise.

J’apprécie que ce texte vous plaise, pas seulement celui d’un auteur qui rejoint ces lecteurs, mais ce plaisir qu’on éprouve quand une poésie vous élève des mots dans une sorte d’introspection curieuse, comme si l’on était en lien direct avec notre esprit profond.

C’est le partage de cette poésie qui m’émeut le plus

Merci donc


Loïc Le Meur

Et moi qui ne croyais pas que les routiers étaient sympa :)


Sniff !

OK Meaban. Je comprends mieux maintenant le titre )

"C'est tellement réussi que j'éprouve un petit quelque chose de très touchant de ce métier dont j'ignore tout et auquel je n'ai jamais pensé jusqu'à ce matin!"
Pardon de me citer, mais il me semble que ce lien direct et profond dont tu parles, je l'ai senti vivement même si je l'exprime un peu maladroitement!
PImpette