Merci au comité éditorial pour avoir accepté la publication de ce poème. Egalement je remercie les commentateurs qui, chacun avec sa sensibilité propre, a fait part de ses ressentis. La diversité des commentaires est toujours très intéressante et permet de relativiser l’engouement qu’en tant qu’auteur, on peut éprouver pour cette petite part de nous-mêmes que nous offrons en lecture.
Alexandre dit que ce n’est pas le meilleur de ceux que j’ai écrit, mais pourtant j’y suis très attachée car pour moi, les mots correspondent à des images qui me sont restées après ce voyage onirique.

@ Brabant : Ce pays est le pays des rêves : lorsque le temps s’égare et que la nuit s’épaissit … Il m’arrive très souvent, par période, de vagabonder ainsi la nuit et normalement tous les humains le font. Dans le cas de cette rose, elle était d’une telle perfection que j’en ai gardé une image très précise ainsi que de l’atmosphère qui l’entourait et de laquelle elle se démarquait par la luminosité de sa couleur orange très pâle. Rien vu de semblable dans mes recherches sur les pages ou sites traitant de fleurs. Ce sont les mots de ce sonnet qui m’ont aidée à prendre de la distance avec elle.

@ Pouet : Je ne suis qu’une amatrice qui, de temps en temps, se laisse aller à écrire des alexandrins dont le rythme me plaît beaucoup. Comme je suis peu experte en la matière je ne peux écrire que lorsqu’un thème me touche personnellement. C’était le cas avec ce rêve et cette rose incroyablement parfaite. Peut-être, un jour, je pourrai évoluer vers d’autres thèmes … à vrai dire, j’aimerais beaucoup.

@ Iloa : Je comprends ce que vous dîtes en parlant du charme qu’exerce sur vous les alexandrins. Heureuse que vous ayez été sensible à cet essai.

@ Alexandre ! Je souris quand tu parles de « mystique » car pour moi, les rêves du sommeil sont un phénomène naturel et font partie de notre condition humaine. Bon, je peux accepter « mystique » dans le sens où il s’agit d’une manière plus intuitive et passionnelle que rationnelle d’envisager une idée, mais en aucun cas, d’une religion ou d’une doctrine quelconque.
Pour le titre tu as peut-être raison. L’image de cette rose était très forte et ayant déjà utilisé un titre se référençant au rêve, j’étais un peu limitée. Disons que l’environnement sombre, trouble et noyé de brume dans laquelle je me promenais a été neutralisé par cette rose, d’un éclat peu commun. C’est le souvenir dominant que j’ai conservé au réveil. « Une rose a suffit … » ???
Je vais aussi me pencher sérieusement sur « les consonnes d’appui » dont tu parles pour mieux comprendre. Et merci mille fois pour ton appréciation et surtout sur le fait que tu trouves que je progresse.

@ Miguel : soyez rassurés, vous n’êtes pas le seul à ne pas savoir où l’on est et c’est pour cela que je pose la question « quel est donc ce pays ?» Jusqu’à présent je n’ai pas de réponse, la seule certitude que j’ai c’est que c’est un monde où tous les humains se rendent régulièrement pendant le sommeil à moins d’avoir pris des somnifères … ça, c’est une réalité.
Le possible hiatus « in/en » je ne l’ai pas vu car j’étais en pleine description de ce lieu onirique.
Pour le vers deux /il me plaît bien avec ses sujets inversés et les mots se sont présentés ainsi lorsque j’écrivais, ce n’est même pas un vers que j’ai cherché ou construit.

@ Mona : oui, tu as très bien perçu le calme, la paix et la sérénité qui habitait ce rêve. L’ensemble était si « vrai » et si intense que la rose sur laquelle je me suis penchée à la fin en était « le point d’orgue » comme tu le dis si justement.

@ Fugu : désolée de vous décevoir : ce n’est pas une « EMI ». Pas question non plus de cycle de renaissances ou de mysticisme. Il s’agit de la description d’un simple rêve que j’ai essayé de mettre en mots, en vers ou plus exactement en alexandrins, car je pense qu’ils permettent d’exprimer, de façon agréable, une gamme très variée de thèmes.
Tout le monde rêve, à moins d’avoir perturbé artificiellement cette fonction qui fait partie intégrante de notre nature humaine. Cela dit, votre commentaire me fait plaisir car il me permet de voir combien les perceptions peuvent être différentes. C’est d’ailleurs cela qui nous enrichit mutuellement n’est-ce pas ?

J'espère, ô Marite, ne t'avoir point choquée
En osant avancer que ce joli sonnet
N'était pas le meilleur d'une belle cuvée !

En fait, et c'est pareil pour moi, certains de mes textes qui n'ont pas été très bien reçus, ou perçus, par le lecteur, restent pourtant mes favoris... Donc, rien de grave docteur, c'est une affaire de ressenti et surtout de vécu... difficile à trasmettre au commun des humbles mortels que nous sommes...

Bonne soirée, Amie Marite !

Alexandre je crois que tu me connais suffisamment pour savoir que je ne peux pas être choquée par tes propos et j'apprécie pleinement ces trois alexandrins (c'est un cadeau) qui me rappellent les "conversations byzantines en alexandrins" qui ont contribué fortement à me contaminer ... )
Comme tu dis : rien de grave, c'est une affaire de ressenti et de vécu. Très bonne soirée aussi à toi ... je ne sais pas où trouver les émoticônes et je ne sais en taper qu'une seule )

Merci pour ton passage Marogne ! Oui, un peu bancal mais ce n'est qu'un rêve tu sais et comme la plupart du temps pour les rêves, il se termine brusquement sur cette image d'une rose superbement épanouie. C'est certain j'aurais aimé renouer le fil ... mais avec les rêves, rien de rationnel ou d'équilibré n'est-ce pas, seulement la fantaisie des perceptions oniriques qui s'en donnent à coeur joie.

Merci également à Ioledane MP déjà échangé ))

Suite au récent commentaire de Taou que j'ai remercié en MP, je précise que ce monde décrit n'est pas issu d'un film apocalyptique et n'est pas non plus abstrait. C'est la description des ressentis et des "choses" vues dans un rêve réel. Car les rêves pendant le sommeil
sont bien une réalité qui fait partie de notre condition humaine n'est-ce pas ? Merci encore à Taou qui, avec cette précision, a trouvé que tout s'éclaire dans le poème.

Bonjour Recodset et merci pour votre commentaire sur ce poème bien rangé sur les étagères d'Oniris.
J'ai une explication pour le fait que vous trouviez agréables les sonorités du dernier vers :
" Qu'une rose a surgi ravissant mon regard. "

Les syllabes "ro" ... "ra" ... "re" sont séparées par trois autres syllabes )

Ben oui, assez souvent les nombres surgissent là où on ne les attend pas. Cela dit, je n'y ai pas du tout réfléchi avant d'écrire ce vers, il est venu naturellement à la suite du précédent. Mais, je pense aussi que le rythme m'avait séduit.

Merci à MissNeko qui, par son passage sur cet ancien poème, me replonge dans l'état d'esprit qui était le mien lorsque je l'avais écrit et je m'aperçois que je n'éprouve aucun besoin d'en modifier ne serait-ce qu'un seul mot ... c'était bien ainsi ... ce rêve.

Aïe ... J'aurai dû lire votre dernier comm.

Je vous en prie Marite. Une lecture très agréable que vous nous avez offerte.