A propos de mon poème La jeune comédienne, voici une proposition pour tenir compte des critiques des commentateurs (que je remercie au passage):
Le vers 10 avait été composé délibérément pour faire entendre cette sonorité discordante liée à l'hémistiche tombant dans le mot "comédienne"; mais je vois que ce procédé est mal perçu et j'en tiens compte. Voici ce que je propose à la place:


La jeune comédienne

"Tu entreras par là, et tu seras en bleu;
Le personnage, eh bien! c'est la jeune première
Assise en son boudoir, tout baigné de lumière,
Dans un joli château -Chantilly, ou Saint-Leu.

C'est Marivaux qu'on joue, vous excusez du peu!
Donc, tu es Araminte et ne fais pas la fière
Car dans la jeune veuve il y a du Molière:
Finesse, volonté -en un peu moins râpeux."

Voilà bien des années, au Théâtre-Français,
L'adorable rieuse, en un soir se glissait,
Sans être mieux guidée par un metteur en scène

Dans le raffinement d'un rôle, à dix-huit ans!
Pour soumettre à sa loi, sans effets qu'on assène
Et Dorante et Paris, conquis au même instant.