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1 Utilisateur(s) anonymes
Remerciements pour "complicité avec Victor Hugo" TITEFEE |
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Maître Onirien
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Hananke
13/8/2013 a trouvé ce texte Moyen Bonjour Pour avoir déjà pratiqué ce genre d'exercice, je sais qu'il est difficile de fondre ses propres vers dans ceux d'un autre.En choisissant Hugo vous n'avez pas fait le choix le plus simple et malheureusement cela se sent. Donc en résumé 3 petites strophes que je ne trouve pas d'un meilleur cru. La première serait peut-être la meilleure mais la diérèse à tort effectuée à sarriette ruine l'effort. Bien à vous. Hananké Je ne prétend pas rivaliser avec un tel maitre, mais je trouvais agréable de deviser par delà les siècles avec un poète tel que Victor hugo, aussi il ne faut pas essayer de voir en mes lignes autre chose que ce bonheur de partager avec lui et avec vous. Pour ce qui est de la diérèse avec sa-ri-ette elle est correcte car seule miette et, assiette sont des exceptions et son donc en synérèses. Merci toutefois pour ton œil averti sachant que tu connais la difficulté de l’exercice. Je serai heureuse de pouvoir te lire dans le même exercice en ne doutant pas une seule seconde que j’apprécierai ton texte Alexandre 13/8/2013 a trouvé ce texte Très bien + Bonjour TITEFEE... Tout D'abord Il Fallait Y Penser Puis Trouver Le Poème Sur Lequel On Peut S'appuyer Pour Bâtir Cette Complicité... TITEFEE L'a Fait ! Ensuite, Dialoguer Avec Hugo N'est Pas A La Portée Du Premier Venu Mais Ici Les Quatrains "Titeféens" N'ont Rien A Envier Aux "Hugoliens"... Juste Deux Bémols... La Ponctuation Du Quatrain Suivant Me Semble Approximative... Vous Souvenez-Vous Des Grenouilles, Qui Remontaient Au Fil De L'eau, Entre Les Brumeuses Quenouilles, Des Typhas Blanchissant Le Flot ? Pour Ma Part Je Supprimerai Toutes Les Virgules... Ensuite J'aurais Préféré Une Conclusion "Titeféenne" Tandis Qu'ici Le Dernier Mot Est Laissé A Hugo... Pour Le Reste Je Suis Vraiment Sous Le Charme De Cette Magnifique Poésie ! Mille Merci TITEFEE ! Merci Alexandre, Pour tout et encore plus pour ta suggestion de ponctuation, que j’adopte évidemment, car en me relisant A haute voix, Je Vois moi aussi où ça pêche… Je vais donc corriger dans mon texte initial brabant 13/8/2013 a trouvé ce texte Très bien Bonjour TiteFée, Je ne connaissais pas cet exercice (que je me jure bien de pratiquer au plus tôt) où tu as l'élégance de laisser la dernière strophe à Victor Hugo, ne te laissant que la portion congrue. Je crois que le Maître avec sa propension à aimer les jupons... euh... les voix féminines... en eût été fâché. Lol ;) Il eût aimé car il aimait l'audace et je pense qu'il doit t'en vouloir de ne pas avoir dialogué jusqu'au bout avec lui, sa chanson fait cinq quatrains de plus :) Il eût aimé car tu as de la réplique et de la répartie (Mais non ça n'est pas redondant, vous qui passez par là...), je te vois ainsi interpeller le Maître, avant de poétiser réellement et même pour terminer le gourmander gentiment avant de lui laisser le dernier mot. Ainsi tu t'es présentée à lui, poétesse et peintre. Je crois bien que taquin il t'eût mené sur d'autres chemins... "Toutes les fleurs sont un langage Qui nous recommande l'amour" Quant au tableau... "Les vagues robes brillantées, Les seins blancs et les jeunes voix Des Phyllis et des Galatées Conseillent le rire et les bois." ... Ne l'eût-il pas voulu plus païen que celui d'une colombe ? Bon, je m'en vais de ce pas dialoguer avec Anna de Noailles :))) "Fermez discrètement les vitres sur la rue Et laissez retomber les rideaux alentour. Pour que le grondement de la ville bourrue Ne vienne pas heurter notre fragile amour." "... Euh... Je vous ai apporté des bonbons... pasque les fleurs c'est périssable... Euh..." Hé ! Suis pas TiteFée moi ! :D :D :D Lol Mon ami Brabant, jamais à court de compliments… en tous les cas merci infiniment pour ceux que tu as fait fleurir à la suite de mon texte… Je suppose, comme toi, que Victor , le grand Totor, serait encore flatté, qu’au-delà des siècles l’on vienne encore lui faire la conversation. Aujourd’hui, au bord de l’étang de Galfingue, où j’avais déplié mon chevalet et ma toile, je pensais à lui d’ailleurs, car sa poésie chantait dans les hautes herbes, les roseaux et dans les éclats du soleil sur l’eau…. Je suis presque certaine que son âme flottait là, puisque je pensais à lui et son poème redevenait « tout neuf »…. Comme Brel que tu as ressuscité pour un instant avec son « je vous ai amené des bonbons »…… au fait, je les adore. Je suis gourmande comme une chatte. Iloa 13/8/2013 a trouvé ce texte Exceptionnel Bonjour, J'ai beaucoup aimé ce partage avec Victor Hugo. Il est léger et empli de délicatesse. Je m'attendais à ce que ce soit vous qui concluiez la conversation. Merci pour cette très belle lecture. Exceptionnel !!! ouh la la…. Victoir Hugo le vaut bien c’est sûr, quant à moi, je ne suis pas encore au bout de mes peines car « je suis vivante » LOL…. Merci en tous les cas pour ton commentaire qui me va droit au cœur. J’ai laissé le dernier mot à Victor Hugo car je le regardais réfléchir. Je suis sûre qu’il mettait une suite à ce poème… ….oui mon petit doigt me disait que jamais il ne partait sans finir un travail commencé. pieralun 13/8/2013 a trouvé ce texte Bien + Bonjour Titefee, Un charmant exercice réalisé avec une sommité, hé bien tu ne te défends pas si mal... Pour le reste, le tout ressemble aux dialogues de Musset. Merci mon ami. Musset, voilà aussi un poète qui aimait la nature et ce qu’elle a de beau et de généreux … comme toi. Faudra que j’aille lui conter quelques mots à ce gentil poète…J’aime les romantiques. Ioledane 13/8/2013 a trouvé ce texte Bien – J'avoue avoir été de prime abord un peu sceptique quant à cet exercice, mais tout compte fait l'ensemble se lit assez agréablement. La tonalité de vos quatrains s'harmonise plutôt bien avec celle de Victor Hugo. Mon principal regret porte sur le fait que vous lui répondez en 'néoclassique', ce qui brise l'harmonie entre les deux plumes. De même, l'absence de l'article dans "Me laissera doux souvenir" n'est pas très hugolienne, me semble-t-il. Hélas Ioledane, Personne ne peut rivaliser avec ce maître, c’est pour cela que j’ai intitulé mon dialogue « complicité avec »… donc il ne faut voir dans cet exercice agréable à entreprendre ( et je vous encourage tous et toutes à vous y adonner quelquefois ), qu’un hommage aux talents de tous les poètes qui ont eut comme nous la passion des mots et du partage. Et pourtant tous ou presque ont eu à se collecter avec la critique…. Même notre grand Victor Hugo dans la bataille d’Hernani….je m’en souviens, j’y étais.. (rires ) Mes soixante-quinze ans m’offre la possibilité de plaisanter n’est-ce-pas ? A bientôt de te lire, Voir sur Wiképedia La bataille d'Hernani est le nom donné à la polémique et aux chahuts qui entourèrent en 1830 les représentations de la pièce Hernani, drame romantique de Victor Hugo. Héritière d'une longue série de conflits autour de l'esthétique théâtrale, la bataille d'Hernani, aux motivations politiques au moins autant qu'esthétiques, est restée célèbre pour avoir été le terrain d'affrontement entre les « classiques », partisans d'une hiérarchisation stricte des genres théâtraux, et la nouvelle génération des « romantiques » aspirant à une révolution de l'art dramatique et regroupée autour de Victor Hugo. La forme sous laquelle elle est généralement connue aujourd'hui est toutefois tributaire des récits qui en ont été donnés par les témoins de l'époque (Théophile Gautier principalement, qui portait à la Première le 25 février 1830 un gilet rouge qui resterait dans l'histoire), mêlant vérité et légendes dans une reconstruction épique destinée à en faire l'acte fondateur du romantisme en France.
Contribution du : 14/08/2013 20:45
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Re : Remerciements pour "complicité avec Victor Hugo" TITEFEE |
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Visiteur
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Bonjour TITEFEE
Merci de ta réponse mais je maintiens d'après le Littré la synérèse de sarriette. Oui j'ai rajouté quelques strophes sur un poème de Mallarmé et sur un autre de Théophile Gautier mais je n'arrive pas à les retrouver. Je l'ai fait aussi sur un poème de Patrick Montois Orbell dont je te poste quatre strophes sur huit : FACE AU MIROIR Quand devant le miroir la femme se maquille, Je découvre un visage en face d’un amant ; Un éclair l’enjolive et voici qu’il frétille Afin de lui donner l’éclat du diamant. Adieu peines du temps, ô triste labourage, Elle ne veut plus voir ses plaines en sillons, L’automne bien que loin demeure le mirage Qui la fera ciller un jour de ses rayons. De son geste précis, les reflets sont complices Et de sa main d’artiste elle ne tremble pas ; La femme, de sa chair, rejette les supplices, La ride connaissant aussitôt le trépas. Les cils amidonnés par le produit propice Sont comme les barreaux d’une prison d’azur Ou les arbres penchés au bord du précipice Pour que s’enferme ou tombe un amoureux trop pur. ....etc... Bien à vous. Hananké
Contribution du : 15/08/2013 08:45
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