Merci au CE, GL et correcteurs, lecteurs et commentateurs pour vous être penchés sur Le mouton de minuit.

Trois parties

Il y a bien trois textes à l'origine de celui-ci, le titre a été ajouté après.

Parce que je trouvais qu'ils allaient bien ensemble, d'une part, et parce que je suis de nature impatiente, d'autre part, et pour peu qu'un de mes textes ne soient pas acceptés, deux mois pour offrir un autre à la lecture de tous, j'ai du mal à tenir ^^

La première, le mouton, m'avait beaucoup amusé à l'écriture, et je voulais vraiment l'offrir, c'était presque un trip :)

La deuxième est ma préférée, ici amputée de la deuxième moitié du texte, qui était moins bonne à mon goût.

La troisième est également raccourcie de quelques strophes. J'ai l'impression que c'est celle qui a le plus plu.


Merseger

Merci pour tous les compliments :) c'étaient des textes simples, qui partent toujours d'un exercice sur le rythme. Le mot délicat est revenu plusieurs fois dans les commentaires, j'avoue le préférer de loin au « hermétique » de mes anciens textes ^^

David

Le titre me semblait accrocheur (bon, c'est pas encore ça ^^) mais il ne prend pas en compte la globalité du texte. Les deux premières parties ont un thème en commun (l'amour) tandis que la dernière est vraiment détachée mais me semblait intéressante parce qu'elle offre une dimension plus intérieure.

Ioledane

J'ai vu le texte comme une certaine apologie de l'amour et « dernière naïve » car ma vision de celui-ci a pas mal changé ces derniers temps ^^ Merci pour le rythme. La deuxième partie, plus qu'un rêve, serait une scène du passé du narrateur, mais votre version convient tout à fait.

Le premier quatrain de la troisième partie a bien plu, si vous voulez mes sources, je l'ai écrit en pensant à « Un de Beaumugnes » de Jean Giono :)

Pimpette

Merci pour le commentaire. Le mot naïf me convient bien, je ne connais encore pas grand chose à la vie ^^ Pour « Et les brins blanchis / à la lune ont souri », je trouvais amusement que ça puisse dire « blanchis à la lune » et « ont souri à la lune », comme dans « affolés » qui peut se référer aux bras ou aux insectes:)

Troupi

Merci pour le commentaire :) c'est effectivement une forme allongée pas trop délayée. J'ai tendance à faire du très court (au cinéma, que vous avez commenté) et rassembler des textes est un moyen pour moi d'apporter un peu plus de matière.

melancolique

C'est marrant parce que ce début de 3ème partie me semblait le plus trivial, comme quoi, les goûts… ^^ Enfin, faut bien écouter les lecteurs, surtout quand ils sont nombreux. « Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt ». Merci pour le comm :)

pieralun

Le début, l'enfance (j'y échapperai pas à ce thème ^^) voire même pour ce narrateur la condition moderne de l'homme où l'amour est la seule chose qu'il puisse espérer pour sauver sa journée – sa vie. La deuxième est trop courte je pense a posteriori, pour qu'on puisse ressentir quelque chose. Il s'agit d'une rencontre amoureuse la nuit.

Merci pour les compliments et la remarque « éclectique » :) Ce narrateur est une partie de moi que j'aime et déteste à la fois, il a l'air un peu chiant à aimer tout le monde et recompter les cailloux ^^

fugu

La première partie met un peu trop de mots et dit de façon trop vague une conception simple, celle de l'importance de l'amour :) Moi aussi ces deux strophes de la deuxième partie me plaisent, ce sont les plus sensuelles « Tes pieds fins caressaient les étoiles voûtées » : narratrice allongée dans l'herbe, jambes en l'air face à la voie lactée ^^ et les bras affolés le sont avec raison.

Réunis au petit bonheur la chance. Oui, c'est exactement ça :) Encore une trentaine de telles réunions et il y aura un savoir-faire qui émergera ^^


Merci encore,
placebo

Merci pour le retour :)