Hello les amis, je ne pensais vraiment pas me retrouver dans la situation d’avoir à donner des explications sur ce texte. Aussi je vais essayer de prendre tout ça à la rigolade et de demander à tout le monde de se calmer un peu.
Il me semble que la première chose à faire avant d’émettre des questions sur un texte ou une expression comme « femme-enfant » est de consulter un dictionnaire, une encyclopédie, ou tout simplement le net. Il suffisait de taper « femme-enfant » sur Google pour éclairer tout de suite la lanterne de certains. Vous trouverez ci-dessous les deux premiers liens que j’ai trouvés, dont un intéressant forum :
http://www.madmoizelle.com/la-femme-enfant-67117
http://forums.marieclaire.fr/marieclaire/Amours/vivre-femme-enfant-sujet_929_1.htm

De plus, je me suis donné la peine d’écrire en incipit : « J’ai épousé une femme-enfant » pour bien expliquer de quoi je parlais. Car la femme-enfant est une femme, et non une enfant. En vous informant un peu mieux vous auriez compris votre méprise.
Il se trouve que j’ai dans mon entourage un ami d’une quarantaine d’années dont l’épouse de 36 ans est une femme-enfant. Et pour lui la vie n’est pas toujours facile… Les babioles, les colifichets, le collier de chérubins, tout ça est réel. Les minauderies devant la glace, les caprices, les bouderies, tout ça est réel aussi. Et dès l’aube, sa femme se transforme pour repartir au bureau, c’est le sens du dernier tercet. Car l’homme est le plus souvent une victime de la femme-enfant, une « pâture » entre ses mains. Je relève au passage qu’il y a dans la définition du mot pâture des sens plus subtils que ceux liés à une charrette à foin ou à un bovin…
Je veux bien comprendre que sur le net les gens ne se connaissent pas, je veux bien expliquer une intention et ôter tout malentendu, mais n’empêche que je n’apprécie pas beaucoup d’être ainsi questionné sur un sujet si banal.

Hola mon cher Ludi, ne nous fâchons pas ! S'il y a un âne à fouetter dans l'assemblée je veux bien que ça soit moi d'autant plus que j'ai la peau dure...Maintenant c'est clair ! N'ayant pas rencontré dans mon existence ce genre de femme j'avais un peu de mal à l'imaginer, c'est tout.
Ceci dit, il y a deux solutions : soit, dans le doute, on ne commente pas, soit on cherche à comprendre la pensée de l'auteur ; je ne vois ici rien de plus dans les commentaires accolés à ce poème par ailleurs fort bien écrit comme je l'ai déjà dit...

Salut et fraternité !

Bonjour, Ludi,

En effet, j'ai été surpris par l'interprétation des commentateurs ou du moins leur réserve, mais sans doute est-ce parce que j'avais commencé à m'intéresser au sujet il y a déjà longtemps, avant de laisser tomber, de crainte de devenir complètement fou, après avoir voulu comprendre pourquoi ma vie avait pris la tournure qu'elle avait prise.
Je pense que la vie d'une femme-enfant est très difficile... et je suis certain que celle de l'époux d'une femme-enfant ne l'est pas moins.
Je n'en dirai pas davantage, si ce n'est que je n'ai pas commenté le poème parce que je n'y ai pas retrouvé ce que je pense avoir connu.
Ma surprise est donc inverse de celle d'autres commentateurs car, sachant de quoi il serait question, je n'y ai pas trouvé ce que je pensais y trouver, à moins de ne pas l'avoir lu correctement.
En effet, j'avais remarqué, il y a de nombreuses années déjà, que des forums mentionnaient cette propension de la femme-enfant à la sophistication, aux minauderies, mais il me semble que cette propension n'est pas forcément présente, qu'elle peut être totalement absente, voire que le comportement de la personne peut être totalement inverse, et que cela me semble de toutes façons n'être qu'une caractéristique tout à fait secondaire de ce genre de personnalités, que la particularité essentielle de ce genre de personnalités se trouve ailleurs, dans des choses infiniment plus intimes qui ne s'observent pas forcément en dehors d'un foyer conjugal ou familial. Je regrette donc que le poème ne s'attarde que sur des aspects secondaires et n'aborde pas, sauf erreur de ma part, le drame que peut constituer l'absence de prise de conscience de ce qu'est une femme-enfant, par elle-même et/ou par son entourage, car elle peut mener très près de la destruction de celui qui tente désespérément et vainement de comprendre ce dont il a bien pu se rendre coupable, alors qu'il n'était peut-être coupable de rien.

Je suis navré, Ludi, et je comprends la vivacité de ta réaction, mais le sujet n'est pas si banal. Le serait-il que tu n'en aurait pas fait ton délice poétique. De plus un poème est censé porter à soi seul son propre sens et le tient n'en est pas dépourvu, c'est bien là le problème.

Quant à chercher sur le net la signification, ben,c'est juste pas utile, chacun sait ce que signifie l'expression "femme-enfant". Pas de souci la dessus. Pour moi, ce me semble, la difficulté provient carrément du traitement du sujet et de sa référence par trop intime ou personnel et d'un partage poétique auquel certain peuvent justement s’avérer réticents . Peut-être, alors faut-il convenir et je le dis sans duplicité, que la subtilité de ton art, en l'occurrence, a brouillé notre grille de lecture.


Bien cordialement

OK Alexandre, je suis content d’être redevenu ton cher Ludi. Je pense juste qu’il faut faire attention sur le net à ne pas créer de fausses polémiques. Certains n’attendent que ça…
Au passage, tu as raison pour « brocart », il s’agit bien d’une faute d’orthographe de ma part, j’en ai demandé la rectification.

Merci Stony. A te lire tu as l’air de mieux connaître la question que moi. Merci donc de ton expertise. Je ne connais rien aux femmes-enfants, j’ai suffisamment à batailler avec les femmes-adultes. Je suis parti des quelques confidences de mon ami qui subit la situation. Je sais qu’il ne me dit pas tout, que la situation est probablement aussi complexe dans son intimité, que tu la décris. Je sais notamment que sa femme en souffre aussi. Mon texte n’est pas une thèse sur la femme-enfant. C’est juste une vision fugace qui m’est venue, sur ce faux jeu sensuel auquel il semble devoir se soumettre.

Merci HELLIAN,
Je ne suis pas sûr qu'il soit inutile de préciser ce qu'est une femme-enfant. Et si tout le monde le sait alors je trouve encore plus insupportable d'être questionné. Je suis un auteur libre, j'ai le droit de choisir mon angle, j'ai le droit de parler d'une femme-enfant dans sa relation sensuelle à l'intérieur de son couple, si c'est comme ça que j'ai envie de me l'imaginer. Il me semble n'avoir enfreint aucune règle de bienséance.

Cordialement
Ludi

Cher Ludi,
Je me permets cette familiarité car je suis chagriné si parmi les commentaires, le mien a pu vous offenser, et ce n'était pas mon but.
Convenez qu'à aucun moment je ne fais l'amalgame entre votre personnage et vous. Il reste cependant, et semble-t-il avec d'autres, que j'ai lu ce poème sous l'angle de l'homme face à une jeune femme qu'il désire.
A aucun moment non plus, je n'ai vu votre "héroïne" sous l'aspect d'une enfant. Simplement j'ai pensé que le sujet abordait le cas d'une jeune femme admirée sous le seul angle de sa frivolité. L'inverse donc de votre propos. Je le comprends maintenant avec vos explications.
C'est vrai, j'aurais pu prendre un dictionnaire mais, chaque poème doit-il s'accompagner d'un mode d'emploi. Vous m'avez écrit un jour qu'il fallait laisser le lecteur tirer ses conclusions, j'ai fait part des miennes, qui ne vont pas dans le sens du propos que vous vouliez faire passer.
En toute honnêteté, la question n'est-elle pas,: Pourquoi ai-je vu ainsi votre bon texte.
Je confirme qu'à mon avis, ce qui manque, c'est le point de vue de cette jeune femme qui viendrait en contrepoint de la vision de l'homme. Car elle vit bien avec cet homme (votre personnage), qui nous la présente d'une manière si particulière.
Je reconnais avoir peut-être interprété de mauvaise façon la fin du second tercet ? Je le voyais pour le coup positivement.
Voilà ce que je tenais à vous dire, pas des excuses, ce serait malvenu à votre égard, simplement des explications et le regret de vous avoir fâcheusement désolé.

Bonsoir mon cher LUDI

Vous comprenez maintenant pourquoi je me suis tant agacer
de votre commentaire sur Pensée triste où vous vous
questionniez sur des interrogations on ne peut plus anodines !

Voyez comme vous réagissez lorsqu'il s'agit de vos écrits !

Ah comme il est difficile de se faire bien comprendre
des autres !

Bonne soirée.

Hananké

Pas de souci, cher Robot, d'autant que je n'ai senti aucune interrogation dans votre commentaire,. Je suis content que toute ambiguïté soit levée et de retrouver le monde des gens respectables. L'interprétation de chacun ne me dérange pas, dans la mesure ou elle respecte à priori l'auteur. Problème réglé, merci.

Hananke,
Je ne vois pas vraiment le rapport avec la discussion sur votre récit. Je ne vois pas en quoi mes pinaillages questionnaient votre moralité! Merci d'en rester là.

Cordialement
Ludi

Cher Merseger,

Compte tenu du soufre gentiment répandu sur mon texte, ce n'est pas aujourd'hui que je vais oublier de vous remercier pour votre commentaire! Merci donc à vous, merci de votre œil amical et apaisant. C'est vrai, il n'y avait vraiment pas de quoi fouetter un chat.

Cordialement
Ludi

Coucou Ludi,
J'ai beaucoup aimé cette femme-enfant, même si je ne l'ai pas commentée.
Il me semble qu'il y a maintes façons d'être femme-enfant: le miroir, les fanfreluches, les bouderies...
On peut aussi être de cette nature en conservant son âme d'enfant, poser des questions idiotes que seuls savent poser les petits, montrer ce qu'un adulte raisonnable ne sait plus voir.
Faire confiance, avoir peur; ne pas avoir honte de le dire et le montrer. N'est-ce pas l'apanage des enfants?