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1 Utilisateur(s) anonymes
À propos de "Nocturne morbide", remerciements |
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Je remercie les correcteurs qui se sont penchés sur le texte avec leur attention coutumière, ses lecteurs et commentateurs.
Je remercie à double titre le Comité Éditorial : pour avoir accepté d'inclure ce texte au catalogue d'Oniris et pour l'avoir refusé une première fois, me donnant ainsi l'occasion de m'arracher à ma paresse coutumière pour le retravailler. De même, je dois beaucoup aux deux commentateurs anonymes qui avaient bien voulu donner leur sentiment sur cette première mouture et m'ont fourni de sérieuses pistes. Nonobstant cette attention bienveillante dont je n'ai pas dû savoir tirer suffisamment profit, il s'avère que Nocturne morbide rime richement avec "bide" ! Dans l'ensemble, il n'a guère convaincu. Un reproche me paraît revenir de manière récurrente : trop c'est trop. Trop noir, trop long, trop laborieux, trop disparate dans sa construction. Miguel, leni, Hananke, PIZZICATO, Jano, voilà ce qui ressort pour moi de vos impressions. Je vous remercie un max d'avoir fait l'effort de donner votre avis sur un texte qui ne vous a pas touchés. Je retiens que, telle quelle, cette déclinaison en formes variées ne donne pas un résultat harmonieux. Je persiste tout de même à penser qu'elle aurait pu se montrer intéressante... peut-être en intercalant des haïkus ou des distiques de transition. Bref, en l'état ça ne fonctionne pas bien. Robot, Ioledane, vous entrez davantage dans le détail et me faites le plaisir de dégager quelques vers intéressants, non sans relever des faiblesses. Merci à vous. Pour tâcher de répondre maintenant à quelques remarques et interrogations. Robot, il me paraît aussi invraisemblable de supposer la Lune capable d'émettre une odeur de graillon que de chanter d'une voix dite "graillonneuse" ; c'est dans ce deuxième sens non attesté dans les dictionnaires (mais, je crois, employé en argot) que j'emploie le verbe "graillonner" pour lequel j'éprouve une tendresse coupable... Quant à la rime "ballade"/"balade", vous avez raison, je n'ai pas su résister à la tentation d'une association facile ! Si j'avais adopté l'idée de distiques de transition, j'aurais pu préciser que le sonnet octosyllabique correspond à un fantasme de l'insomniaque : il a vu la Lune se lever et s'est dit qu'il aurait du mal à dormir, a essayé de se raconter une histoire pour glisser vers le sommeil. Ça n'a pas marché. Ioledane, vous avez raison de remarquer la similitude gênante de rimes entre les deux sonnets. Je me suis dit que ce n'était pas grave, que cela faisait un lien, mais en l'occurrence ça déroute : pourquoi répéter ces rimes-là et pas les autres ? Sinon, je suis contente d'avoir réussi à éveiller en vous un intérêt pour l'évolution des formes à l'œuvre dans le but d'illustrer un déroulement de nuit blanche... Il semble que je n'aie pas entièrement raté mon coup et vous remercie de votre appréciation encourageante ! PIZZICATO, dans le titre l'adjectif "morbide" est bien volontaire. Il est synonyme de "maladif". Le narrateur insomniaque voit la Lune se lever et la perçoit comme malade parce que c'est lui qui l'est : il projette. Je regrette de n'avoir su clairement transmettre l'idée. Enfin, Hananke, je vous remercie particulièrement pour votre lecture détaillée. Encore une fois, merci à tous ! En arrivant sur Oniris, jamais je n'aurais imaginé explorer les contraintes du "vrai" classique façon Sorgel. C'est à ce site que je dois d'avoir trouvé la motivation de farfouiller dans ce registre. Cela me fait plaisir à moi, j'espère un jour faire plaisir aussi à mes lecteurs.
Contribution du : 05/11/2013 09:01
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Re : À propos de "Nocturne morbide", remerciements |
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Bonjour Socque et merci de votre réponse.
Il y avait effectivement quelques belles trouvailles dans ce texte mais tellement submergées par les quatre formes trop différentes que le lecteur se déroutait avant de les trouver. A mon avis et comme je vous l'ai déjà dit, une forme épurée aurait mieux convenu. Bien à vous. Hananké
Contribution du : 05/11/2013 09:12
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Re : À propos de "Nocturne morbide", remerciements |
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Coucou Hellian !
Je suis bien contente que tu donnes ton sentiment sur ce texte. Bon, tu n'es pas sans relever toi aussi un "trop-perçu", mais cela me fait plaisir que tu apprécies les deux dernières pièces de l'ensemble. Pour la Lune qui dissèque, gros soulagement ! Il se trouve que je tiens à cette idée et craignais de n'avoir su du tout la transmettre... C'est vraiment l'impression que j'ai en regardant des maisons ainsi éclairées, que la lumière émane d'elle, "saigne" par des plaies ; et pis que c'est beau, quoi. Et j'ai aussi un gros faible pour le quatrain du dizain, la Lune en bourreau des sols ; chouette, tu l'as relevé ! Bref, gros merci gras comme un photon à toi. (Et pardon pour le côté accumoncellement et amonculation de cet écrit. "Toujours plus" !) Ah oui, et je suis d'accord avec toi : pourquoi l'âme elle aurait pas une date de péremption ? Si elle existe, que je me dis, elle a une fin, non ? Bon, mais on va pas repartir là-dessus, hein, existence, inexistence, résistance...
Contribution du : 09/11/2013 08:11
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