Bonjour à tous (voire même à toutes).
J'ouvre ce sujet avec violence et préméditation sur les conseils d'un lecteur de la stellaire saga "Les aventuriers de l'Amérion", ce pour répondre aux questions éventuelles et apporter les précisions qui vont bien, ou encore discuter d'éventuels remaniements, qui sait?

Corentin et moi-même nous ferons donc un plaisir de répondre aux questions qui vont bien (sauf si ledit Corentin ne percute pas qu'il y a un tropique d'ouvert sur le sujet, mais bon, on verra).

Et si vous êtes sages je mettrai un image.

Tu fais bien d'ouvrir un tropique sur le sujet, parce que tu n'es pas censé intervenir dans les commentaires de tes propres textes (pour d'obscures raisons de statistiques).

Donc, comme le dit si bien Züb (c'est son vrai nom, Sébastien n'étant en fait qu'un nom d'emprunt), tous ceux qui veulent discuter plus amplement des tribulations de nos chers aventuriers de l'Amérion, c'est ici que ça se passe.

Je doute que ce topic déchaîne les passions, mais bon, sait-on jamais.

Je rappelle à tout hasard que Züb et moi sommes également les auteurs de "Röh-Lan, Fils des Âges farouches", publié sur Oniris l'été dernier. C'est exactement le même genre que l'Amérion, mais en moins spatial.

Il n'est donc pas trottoir pour le lire. Comment ça, je nous fais de la pub?

J'incite tout(e) Onirien(ne) qui veut sourire, rire et passez un trés bon moment de lecture, de plaisir, à lire ses deux cinglés qui à travers leurs histoires assouvissent leurs étranges pulsions :p

Moi, j'ai une question. Dans quel ambiance écrivez vous ? Comment vous y prenez vous ?

D'ou vous êtes venu cette idée ? (Je commence à prendre mes habitudes de journalistes ...)

Bonne journée.

Dans quelle ambiance on écrit? Eh bien, dans un état d'esprit 100% pur fun. Lorsqu'on écrit, on déconne à pleins tubes.

En fait, on est deux étudiants ingénieurs (bientôt ingénieurs tout court) et on en a vu des vertes et des pas mûres pendant nos études, du coup on évacue toute cette frustration en la traduisant en gros délire.

Ca va du cours de matériaux à l'algèbre non linéaire en passant par la physique ondulatoire, c'est pour ça que nos écrits regorgent de mots techniques complètement abscons.

Et puis, on a notre imaginaire bien à nous et nos délires bien particuliers, qu'on mélange donc à une gigantesque parodie de cours de sciences (et autres). On aime beaucoup inventer des mots, et on est capable d'écrire un chapitre entier juste pour développer un concept issu d'une simple faute de frappe...

Ca donne les Aventuriers de l'Amérion, Röh-Lan, et quelques autres.

Après, pour l'écriture, c'est simple: chacun écrit un passage (quelques paragraphes ou un chapitre entier, voire un peu plus) et on se fait passer le texte. C'est une espèce de ping-pong complètement con. On essaie plus ou moins à chaque fois de mettre l'autre dans une situation abusivement conne et/ou totalement inextricable, façon cliffhanger.

Ca permet de dynamiser au maximum, et chacun est pété de rire tout seul devant son écran en lisant les délires de l'autre.

L'autre jour, on a encore plus morcelé l'écriture : chacun faisait 3 lignes de texte qu'on se balançait via MSN, ou carrément une unique ligne de dialogue.

Ca marche bien mais ça suppose d'être en ligne et dispo au même moment, c'est pas évident.

En fait, nos écrits sont tellement private-jokés que j'ai posté ça en me disant que personne ne comprendrait jamais où on voulait en venir. Je pensais vraiment que nous étions seulement deux sur cette planète que ça ferait rire (bon allez, une dizaine en comptant les potes).

Et pourtant. Ca marche plutôt pas mal. J'ai vu des gens qui ne nous connaissaient pas du tout se poiler comme pas possible.

Des fois, je me demande si les gens qui nous lisent se marrent pour les mêmes raisons que nous ou bien sur complètement autre chose...

Bon, après, il y a évidemment des tas de gens qui n'accrochent pas du tout à notre humour, on s'y attendait très fort, ça ne nous pose aucun problème.

Voilà voilà, je me demande ce que le Züb va venir nous en dire...

En tout cas, vous avez de l'imagination, un pouvoir de dérision et aussi du plaisir à écrire et le lecteur le ressent à chaque ligne.

Bravo !

J'aimerais aussi m'essayer à la comédie, mais je ne sais pas commencer en poésie.

Si un jour, ca vous dit, je veux bien essayer d'écrire quelques lignes à partir d'un début de texte et si ca vous plait on peut écrire ensemble. Enfin, je ne suis pas du tout sûr de mes compétences mais on peut toujours tenter !

Ah et bien ce serait avec plaisir, c'est à tenter!

Pour ma part l'idée de créer des noms complètement absurdes en matière de faune et autre flore vient d'un écrivain qui n'est plus et que j'aurais adoré rencontrer, Frédéric Dard. Alors on aime ou pas, mais moi j'adore, principalement les mots/néologismes complètement déjantés et sans aucune autre raison d'être que celles de faire du bruit et d'amuser le lecteur.

En ce qui concerne le processus purement technique d'écriture, tout est parti d'un échange de mails dans lequel nous déconnions avec d'hypothétiques commandes programme (liées à un traumatisme scolaire à base de langage objet et de programmation en java). Nous est venue ensuite l'idée de faire un manuel de Programation Orientée Boulets ou Branleurs, la POB (concept là encore étroitement lié à une nouvelle forme de mathématiques initiée par Corentin et deux de ses compères durant la terminale, l'ensemble des nombres Branleurs).

L'année suivante, nous avons réitéré avec délice en partant sur deux concepts: un manuel de qualité (le célèbre et bien-nommé Tout Pour La Qualité ou TPLQ, par analogie avec un livre réel intitulé Tout Pour Fraiser) et une historiette, au début, qui narrait les aventures d'un chasseur à l'âge de pierre. Cette dernière est riche en origines (avec des vrais morceaux dedans) : le nom du chasseur, notamment, correspond au surnom préhistorisé d'un bon ami à nous, Laurent. Le tout premier chapitre de l'aventure n'est pas comme on pourrait le penser le vrai début de l'histoire, c'est à dire celui que nous avons écrit en premier. Nous avons en effet commencé par l'histoire du canditaure. Pourquoi? C'est très simple. Le canditaure est né d'une erreur de frappe dans un mail envoyé par je-ne-sais-plus-qui de notre école. Il fallait lire "candidature" bien évidemment. Le Loch Fall est une version germanisée puis anglicisée du substantif français "local" (je pourrais développer le processus mais il est un peu hors contexte, n'est-ce pas Corentin ^^). L'ambiance préhistorique est venue d'un almagame du Canditaure, étrange et monstrueux animal que nous imaginions sans peine comme une sorte de minotaure complètement attardé, et d'un bouquin que je lisais alors, Les enfants de la terre, bouquin que je trouve complètement pourri surtout les derniers tomes. Bref.

Le nom de l'Amérion, pour en revenir à mon propos initial, vient d'une prof que nous adorons (bin si enfin moi j'l'adore) et qui porte le patronyme de Ion. Et j'ai sorti au cours d'une conversation il y a quelques temps "ouais mais bon c'est pour la mère Ion". D'où le concept de l'Amérion, le mot sonnant étrangement bien à mes oreilles d'âne.

Je pourrais continuer longtemps à décortiquer les nombreuses private jokes présentes dans ces deux récits, mais je préfère vous inviter à chercher sur le ouèbe le manuel sur la qualité et sur la programmation...

Oui, ce serait une idée, nico, on pourrait tenter un bout de chemin à trois :)

Sinon, je pense que Sébastien a bien posé les bases de nos écrits, on pourrait détailler à fond, mais je pense qu'il vaut mieux laisser ça comme ça, ce "subtil" mélange de private joke et de texte plus classique semblant fonctionner plutôt bien, n'en disons pas plus ;)

Bien dit!
Pour compltére tout ça, je tiens à signaler que 95% environ du récit est constitué de concepts/personnages/objets/etc imaginés et tournés en dérision bien avant le début de la rédaction, voire même avant l'idée de rédiger quoi que ce soit. Le nom de Klebz, par exemple, est sorti de nos esprits dérangés il y a au moins deux ans, et désignait quelque chose de complètement différent. je vous laisse d'ailleurs deviner quoi, tiens, ça fera des réponses amusantes...

Et comme promis, une image...

Dites... Au vue des commentaire sur les différentes parties je me demande si le découpage en chapitres est bien judicieux..; Cais pas j'ai parfois l'impression que les chapitres sont trop courts, enfin qu'il ne se passe pas assez de trucs dans un chapitre. Qu'en pensez-vous?

Je suis d'accord, j'ai lu les épisodes assez rapidement mais c'est surtout les dialogues qui m'amusent, l'histoire se dilue entre chaque parution je trouve

Peut-être en les groupant par deux, trois ?