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1 Utilisateur(s) anonymes
Douze boutons de nacre |
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Maître Onirien
Inscrit:
31/10/2009 09:29 De du côté de Brocéliande
Groupe :
Groupe de Lecture Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Primé concours Post(s):
16330
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Merci à tous ceux et celles qui ont permis la publication de ma première participation à un concours sur Oniris. Je me suis régalée à donner à Margot une tout autre personnalité que celle de sa chanson originelle. De naïve et tendre elle est devenue garce perverse tout en gardant le geste qui a fait sa gloire « Quand Margot dégrafait son corsa-age ». Je crois qu’elle garde cependant son rôle de muse que ce soit pour « les gars du village » ou pour les rimailleurs de tous bords.
Bravo à Leni et Senglar qui ont identifié la belle, ce n’était pas facile. Je suis ravie de constater que je suis parvenue, pour certains lecteurs, Tizef et Leni le notent expressément, à faire passer la tendresse et le respect que j’éprouve pour l’alexandrin que je chahute un peu, d’habitude dans mes vers, mais qui n’est jamais très loin, l’ombre de sa moustache tutélaire flottant toujours un peu entre mes lignes. Alexandre, je suis vraiment flattée que tu te sois trouvé un air de famille avec mon vieux fou, cela me prouve que tu as bien compris la sympathie que j’ai pour lui ! Je n’avais pas gardé un souvenir particulier de « Monsieur Prud’homme », socque. Le jugement porté par le personnage de Verlaine sur ces faiseurs de vers pourrait effectivement avoir inspiré celui de mon grand benêt mais la différence (pour moi, elle est de taille) c’est qu’il s’agit pour le « pauvre Lélian» d’un personnage antipathique et suffisant, un bourgeois vaniteux alors que mon alexandrin malgré ses grands airs n’est qu’un pauvre amoureux transi, pisse-copie comme ceux qu’il dénigre. Pieralun, j’avoue que le jeu m’a beaucoup amusée : tenter l’alexandrin est une gageure à laquelle je ne me risque pas très souvent et je te remercie d’avoir pris le temps d’apprécier ces quelques vers qui, mine de rien, en dépit d’une « posture détachée de persifleur amoureux » comme le remarque Senglar m’ont demandé plusieurs relectures et retouches.
Contribution du : 28/03/2014 10:51
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"La poésie est aux apparences ce que l'alcool est au jus de fruit" Guillevic |
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Re : Douze boutons de nacre |
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Visiteur
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C'est vrai, d'ailleurs le "grand niais" de ton poème m'a plutôt attendrie, avec ses grands airs pour sauver la face !
Contribution du : 28/03/2014 14:16
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Re : Douze boutons de nacre |
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Maître Onirien
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31/10/2009 09:29 De du côté de Brocéliande
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Oui, tu avais reconnu qu'il te faisait presque de la peine avant de déclarer son portrait trop manichéen. Je crois qu'on peut aimer et respecter quelqu'un en dépit de ses éventuels travers et ridicules quand, par ailleurs, on a reconnu sa valeur.
Quelle meilleure preuve pouvais-je en donner que d'utiliser ses propres armes pour le charrier un peu, ce bel alexandrin ?
Contribution du : 29/03/2014 08:55
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