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Au lavoir : discussions
Maître Onirien
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Avec tout mon respect pour les lecteurs, membres du comité de sélection et commentateurs qui donnent à ce texte une chance d'être amélioré,

je m'en viens vous donner un éclairage sur ce que j'ai voulu partager dans ce souvenir, essentiellement des sensations d'enfance, juste donner à voir un "tableau" depuis un regard trop jeune pour comprendre les mystères des adultes, surtout les confidences qui se disaient à l'occasion de la lessive.

Colinede : ok pour "la" paupière et le style "adulte", décalé par rapport au reste du texte. Je vous concède les circonvolutions empruntées avec cette image "souvenir/réveil d'anesthésie"... avant d'en venir au sujet. Heureuse de vous avoir "délectée" !

socque : l'histoire du lecteur est rarement la même que celle de l'auteur, ton commentaire nous pousse à ce constat une fois de plus, car, oui, la famille revient plusieurs années dans ce lieu et y est très bien accueillie. Si les femmes s'arrêtent de parler, c'est à cause de leurs confidences ("attention, il y a de petites oreilles qui traînent"). Sinon, bien vu : il s'agit bien d'un instantané.

Avalon : merci pour votre évaluation et ce commentaire ; oui, en quelque sorte ce souvenir dissimule d'autres histoires : c'est un prétexte à dépeindre le moment particulièrement "social" de la lessive, dans le temps... ainsi que la "société des femmes"... ainsi que l'ardeur de l'été en Provence... ainsi que les histoires que les lecteurs perçoivent à mon insu.

Pascal31 : touchée par votre long commentaire. ah oui, cette coquille "le savon autour d'odeurs..." comme Colinede le souligne ! Aveux : initialement, j'avais repris la même expression que juste au-dessus ("sur fond de clapotis" / "sur fond d'odeurs mêlées") juste avant publication, j'ai trouvé lourde cette répétition et j'ai remplacé "à l'arrache" par "autour" ce qui ne veut plus rien dire. Quant à "oasis" vous avez raison, d'autant plus que ce ne peut être un mot connu d'une fillette de 5 ans, il me faut chercher autre chose. Ce qu'il y a d'étonnant dans l'écriture c'est que vous percevez un "secret familial" qui, en réalité, n'a pu "jouer" dans ces scènes de vacances, mais qui existe réellement et pèse sur la fillette à compter de ses 5 ans. Ceci est un autre aveu, pour témoigner de la puissance de l'écriture ! C'est que vous allez me faites travailler très très fort pour mettre au point ce texte !

costic : oui, je m'aperçois bien, à présent, que tout ce début est à revoir. Merci pour ton commentaire et ton évaluation encourageants !

Robot : assez fière de vous avoir évité l'ennui, Robot ! Je conserverais l'image du réveil d'anesthésie tout en retravaillant le style. Comme pour socque, Avalon, Pascal31 je souligne les mystères de l'écriture qui laissent parfois transparaître plusieurs histoire en une, même si ce n'était pas mon intention de départ. L'enfant de 5 ans seule : boah j'ai bien dû faire une incartade à l'interdit et venir visiter le lieu quand il n'y avait personne. Mais cette fois-ci les femmes m'ont entraînée avec elle et je jette un dernier regard (tenté, il est vrai) sur le bassin ; vous m'offrez une autre interprétation qui s'avère peut-être juste (la tentation de plonger... pour rejoindre le ciel).

diva-luna : grand merci pour tous tes compliments à un endroit qui m'importait : c'était un défi pour moi que de parvenir à faire "sentir" les odeurs et ressentir la sensualité même de façon incongrue. "Les mains rouges de l'eau froide" c'est notre parler marseillais et pour le coup, je reste "accro" à cette tournure. Heureuse que le texte ne t'ait pas laissée indifférente, même s'il a provoqué de la répulsion beuark !
(heu... dans les campagnes françaises, les lavoirs sont restés très longtemps en fonction : ici nous sommes en 68... je ne suis pas TRES vieille snif... en revanche le souvenir est lointain donc, difficile à rejoindre car je suis quasi grand bébé dans l'histoire).

fergas : ah bah voilà un connaisseur en savonnerie marseillaise (je me permets de plaisanter, étant moi-même d'origine marseillaise, ravie de croiser un compatriote ici). Vous me faites un plaisir immense en soulignant le rôle social du lavoir, témoin d'une société bien patriarcale... comme je l'écrivais à Avalon ci-dessus : ce tableau est un prétexte à témoigner de ce rôle passé. J'admets que les personnages du tableau auraient pu se mettre à parler.

Contribution du : 01/04/2014 13:13
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Re : Au lavoir : discussions
Maître Onirien
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Cat : Je suis ravie qu'Au lavoir ait ravivé vos propres souvenirs ! le pays des garrigues est pour moi l'un des personnages qui figure dans cet instantané, enfin, c'est ainsi que je le souhaitais : votre commentaire me fait le plaisir de savoir que vous y avez été sensible.

Pepito : votre humour m'a bien fait marrer ce qui aide à "faire passer" votre relevé "d'erreurs" aussi bien que vos compliments au poème, ce dont je vous remercie :) Pour répondre à vos questions :
• l'époque est 68 : certaines familles algériennes n'ayant pas réussi à rapatrier tous leurs biens ont eu le temps de s'installer dans les seuls logements qui leur était accessibles ; je m'en souviens, leurs enfants étaient mes compagnons de jeux.
• "je ne comprends rien" : héééé non ! il ne s'agit pas d'une allusion au patois, sinon les femmes auraient poursuivi leurs conversations ; il s'agit des sujets abordés et interrompus ou évoqués seulement par allusions car "attention : de petites oreilles traînent"...
• "les avions de l'aéroport" : il faut avoir habité près d'un aéroport pour comprendre l'impression que produit un avion atterrissant ou décollant au-dessus de votre toit (domicile habituel de la famille)
• les répétitions, le U, la piscine : lorsque le souvenir est réveillé, c'est comme si c'était une enfant qui parlait, enfin, c'est ce que je voulais produire comme effet (pas très réussi apparemment héhé)

Contribution du : 02/04/2014 20:00
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Re : Au lavoir : discussions
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Bonjour MissNode, je situais la scène plus tôt, en 61/62. Les familles Harki (à de rares exceptions près) n'avait pas alors l'autorisation de rapatriement, seuls les maris avaient ce droit.

Pour le "parlé patois" c'est une scène vécue dans une autre campagne moins accueillante. Les clients "locaux" passaient au patois dès que ma mère entrait dans l'épicerie. ;=(

Merci encore pour la lecture.

Pepito

Contribution du : 03/04/2014 09:28
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Re : Au lavoir : discussions
Maître Onirien
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senglar : votre bonne humeur et votre optimisme encourageant dans vos commentaires m'enchantent toujours, senglar ! Pour l'incipit - censé être attractif - j'en ai effectivement profité pour mettre en avant un brin de sens du charnel (en prenant soin que le titre ôte toute équivoque) que j'ai voulu laisser "transpirer" de ce texte.

Marite : merci de votre commentaire et de votre évaluation. Je suis ravie que cette lecture vous ait ouvert l'accès à d'autres souvenirs d'enfance.

pepito : j'aurais préféré que mon texte réveille chez vous des souvenirs plus agréables... mais je reste tout de même assez flattée qu'il ait suscité des émotions. Merci de cette discussion :)

Contribution du : 04/04/2014 01:27
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Re : Au lavoir : discussions
Maître Onirien
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Alexandre : merci de partager aussi vos souvenirs des lavandières, c'est rafraîchissant ! Heureuse que mon texte les ait ravivés, et un peu fière que vous y ayez trouvé quelque poésie.

Contribution du : 05/04/2014 20:02
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Re : Au lavoir : discussions
Maître Onirien
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in-flight : merci pour votre "brute et poétique", c'est succulent sur mes papilles à moi ! et aussi pour avoir pris la peine de glisser un conseil, j'en suis toujours friande. Oui, vous l'avez compris, il y a beaucoup d'allusions aux secrets bien gardés, dont je ne sais s'ils sont typiques des villages du Midi, ou des villages tout court...

Contribution du : 10/04/2014 16:40
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