Mes amis,

Me voici bien puni. Je n'avais pas mesuré combien vous m'étiez chèrs. Il y a ici ou là-bas, dans quelques coins de France , quelques contrées lointaines de la Francophonie, des personnes dont le visage m'est inconnu, dont j'ignore la voix, l'âge et le sexe, la fonction, le statut, et qui soudain me sont précieuses.

Etrange nébuleuse que celle des pensée vagabondes qui, errant par les fils et les ondes impulsées par les cliquetis des claviers, se rejoignent en un lieu dont la circonférence est nulle part mais le centre partout puisqu'il est en nos esprits. C'est cela que j'ai compris : en m'éloigant de vous, je m'éloignait de moi puisqu'en moi vous existez. C'est peut-être ainsi qu'une spiritualité se forge. O.K. j'abdique, , je fais amende honorable, je vien à Canossa, sans arme ni bagage ; à moi seul je suis tous les bourgeois de Calais en robe de pénitence. J'ai sept cordes à mon cou et contrit je vous dis "Vous me manquez ! " Oui, riez de moi , vous autres, maître de maison : " l'enfant prodigue est de retour Il n'a pas tenu longtemps dans son triste désert, pas même quarante jours" . Que n'ai-je le coeur sec qui me mettrait moins en colère et ne me ferait craindre de quitter votre rive.

Ce texte sans prétention aurait pu être ce que l'on nomme une pochade juste destiné à susciter vos rires ou vos sourires s'il n'y avait pas eu Louis, Louis et son habileté à voir et décrypter les intentions profondes, vous donnant l'impression d'avoir écrit une oeuvre entre Bible et Capital. Oui mes deux niais sont bien les purs produits de leur temps aux prise avec un réel qui les accable et passant à côté de tout, sauf peut-être de l'essentiel.

Socque, Merci de ta lecture que je sais sans concession ( c'est pour ça que je t'aime) et de t'être laissée prendre à cette saga de l'ordinaire où les héros sont cinglés du yaourts et d'artichauts.. Étonnant oui, n'est-ce pas, ce "bonheur simple" qui vient en récompense à l'innocent.

Dupark, tu me combles. Si tu as souri, l'objectif est atteint. On dit que le rire est plus difficile à provoquer que les pleurs... En plus je vois que tu as parfaitement compris la morale de l'histoire. Quant à la fiancée d'Hervé, elle reste à consoler...

Ludi, tu n'as pas tort, l' auteur avait entrepris de ne pas trop en faire. Fallait-il noyer ce petit conte légumier sous une sauce épaisse ? Je l'ai voulu léger et décalé, comme dit socque. Mais, je te le promets tu l'auras ta scène romantique entre la caissière et le débilos, parole d'artichaut !

Lulu, ah ben oui, ça c'est sur c'est un peu lourd . Mais je peux faire pire ! C'est de lhumour breton, tendance côte d'armor et chapeau rond. Mais si tu regardes bien, y a des moments, c'est plus lourd encore que ça en a l'air, même que ça en deviendrait presque léger. En tout cas si ça t'a rappeler la Bretagne....ça t'a fait décoller.

chVlu, décidément, faudra que je t'emmène au Carrefour de Paimpol qui vaut à lui seul le voyage vu la frimousse des caissières et la saveur du muscadet. Avec un tel pseudotu devrais te faire quelques anglaises...Au rayon poisson, la raie devrait te plaire, toujours sur le côté ! (Mais non, Lulu, je ne suis pas lourd...)

myndie, J'adore que l'on me rende responsable d'un bon moment . Que demander de plus. Celui qui fait rire a droit à toutes les indulgences.

RB , Faudra qu'on cause tous les deux, question sens de l'humour. Non, parce que la condéscendance, là je ne crois pas. T'entends ça Hervé ? ( Non, parce qu'il existe vraiment dans la vie Hervé et en plus il est professeur de maths). Non vraiment je ne crois pas, même que c'est tout le contraire, c'est le narrateur qu'est un vrai con et qui n'arrive pas à le cacher, lui qui veut donner des leçons de vie à son prochain. Non, je crois qu'au contraire, il y a de la tendresse pour ce personnage. Mais bon, c'est comme tu sens...Merci de t'être arrêté.

Alexandre, voilà un connaisseur pour qui Paimpol et son Carrefour n'ont aucun secret. C'est vrai que pour qui n'a pas errer dans le labyrinthe de ce supermarché, ce texte peut avoir quelque chose d’impénétrable. Alexandre, toi qui es initié je te fais gran Chambellan de la falaise.

Louis, ben comme toujours, c'est toi le véritable héros de l'histoire, celui qui donne le sens, sans qui ce texte aux yeux du monde ne resterait qu'une aimable facétie. Reviens quand tu veux, tu es ici chez toi.

Pepito, Si t'a souri un coup, c'est gagné, mon pote. J'ai bon ! Non, sans déc, faire sourire le toto, c'est pas donné à tout le monde, c'est moi qui vous le dis (j'ai jamais su si fallait un "t" ou un "s" à c'est moi qui vous le di(s)t. Faudrait demander à socque). Bon, toi et Ludi je vous inviterai à l'apéro pour vous raconter comment je me suis pris un râteau en draguant la caissière de chez Leclerc à Landernau.

black-box, J'aimerais que RB puisse lire votre commentaire lui qui n'a point vu de tendresse à mes personnages. En tout cas, elle ne vous a pas échappé et encore une fois merci d'avoir sourit, c'est ma plus grande récompense.

Cat, ma délicate ( je dis cela sans savoir m'en remettant à mon intuition qui me laisse entendre que vous n'êtes point comme le homard à barbe et poils au pattes) je suis enclin à vous inviter à la poissonnerie du Carrefour susdit. J'ai encore quelques loufoqueries à vous livrer. Puis, nous irons faire quelques pas vers la boucherie de détail qui n'est pas moins romantique. En voilà des vraies vacances !

PS: Merci de pardonner les erreurs orthographiques, je ne puis corriger

Citation :

ok ça va, ça va, on te reprend, va, on n'est pas bégueules, nous autres, un peu couillons, certes, mais pas rancuniers ou alors déjà atteint d'Alzheimer (Pimpette, t'es là?). Mais de grâce, au prochain coup de sang et retour, épargne nous la tirade, les violons et les mots doux, ça me met mal à l'aise, moi ; bref à moins d'avoir une leucémie et quelques jours à vivre, pas autant de sentiments et d'épanchements, d'autant que les trois quart d'entre nous - stony en tête, tu sais, celui qui, pour une raison qui nous échappe, trempe ses couilles dans le potage - ne le méritons pas.

N'oublies pas : les textes sont plus beaux que ceux qui les écrivent.

Bon, ceci étant dit, et afin de te prouver que je n'ai pas niqué ton forum en vain, je jure sur la tête de ma mère (et de mon coiffeur) à m'engager à lire ton texte et le commenter avant la fin de la semaine.

Bisous, coeur d'artichaut (que je préfère au melon)

W

Bon, Hellian, t’es un peu casse-burnes. Moi je croyais qu’on allait plus jamais se parler, alors j’ai dégommé ton texte pour que t’aies aucun regret de partir. Maintenant que je sais que tu restes (ça me fait plaisir) je vais aller effacer toutes les conneries que j’ai pu dire et remonter ma note jusqu’à Exceptionnel+ comme j’aurais dû le faire si j’avais été honnête. Je vais bien trouver un truc sympa à dire sur tes deux pieds nickelés.

C’est marrant, tu pars toutes les semaines. Comme ma femme.

Ludi
jamais tranquille

Bonsoir Hellian,

Quand on est en colère il arrive que l'on dise des choses qu'on ne pense pas. Donc tant mieux que tu restes parmis nous. J'ai lu ta nouvelle que j'ai trouvé touchante. J'avoue que j'ai un peu de mal parfois à commenter après une dizaine de commentaires, mais je prendrai le temps de le faire d'ici là.

Hellian,

J"usurpe ce fil puisque je n'ai pas encore lu ton texte.
Mais maintenant que je sais qu'il y a des trucs bizarres qui se passent au Carrefour de Paimpol, c'est sûr, je vais le lire.
J'y étais il y a moins d'un an, à Paimpol. Si j'avais su... Comme je regrette d'avoir manqué des curiosités touristiques !


Citation :
Allons bon, voilà que, toi aussi, tu te mets à la contrition en sortant les violons. Mais non, voyons, tu es un beau jeune homme.

Hellian revient ! Prouve que tu existe !

... hein, quoi je me suis gouré de fil ? ... a bon, il fermé celui là ?... ha, d'accord.

Il s'en va et il revient
Hellian si çà te fait rien
Pour la prochaine fois si t'y pense
Avant de revenir, prévient
T'es tellement populaire

... bon, d'accord, çà veut rien dire, mais en même temps, moi la poésie hein...

Bonjour Helllian,

Je suis heureusement surprise que tu sois THE Hellian du forum verrouillé. Je n’avais pas fait le rapprochement en lisant ta nouvelle.
Doublement heureuse parce que j’ai bien aimé lire les aventures de Hervé et son pote à Paimpol, et aussi tout ce que tu as dit sur les meilleurs commentateurs d’Oniris avant que cela tourne au vinaigre sur le forum en question.
Je m’apprêtais à faire plus ample connaissance avec une personne sympathique lorsque ton départ précipité m’a laissée pantoise et un tantinet frustrée.
Bon, maintenant que te revoilà, je suis prête pour une virée à la boucherie. C’est quand tu veux ! ^^
Mais en attendant je me fais la porte-parole des habitants de la Cabane du Lubéron pour t’inviter dans la maison mise à notre disposition par Olivier le milliardaire pété de tunes. Tu le connais déjà et tu as du suivre ses péripéties un peu partout sur les forums.
Avec ton brin de folie, ta sensibilité, ton humour décap-plomb, tu ne dépareilleras pas, aussi, nous ferais-tu l’honneur d’accepter l’invitation ?
Surtout ne te laisses pas décourager par la fréquentation en dents de scie, parfois ça grouille partout, d’autres jours c’est calme plat (mais ça c'est les jours où je suis obligée de m'absenter)^^
Je suis certaine que mes camarades de jeux - dont tu connais la grande majorité mieux que moi (il n’y a qu’a voir les larmes d’amour dans les yeux de Widjet quand il te parle :)) – seront ravis de partager l’espace.
Ah, oui, j’allais oublier : la condition sine qua non, c’est de laisser au vestiaire le pardessus sérieux, gris et austère et de revêtir les culottes courtes et les bretelles pour un retour assuré dans la cour de récré (Attention ! peu en sont capables, c'est un véritable challenge. Te voilà averti ! :))

Nice to see you soon

Cat
Crevette ''tu'' ose

PS : le poil aux pattes, c’est « un adieu déchirant » une fois tous les deux mois, chez mon esthéticienne préférée. Aie !

PS 2 : faut pas croire Pepito quand il dit qu'il n'est pas "poésie" ! Il suffit de regarder ses références : France Gall et Claude François, tout de même. Allez Pepito, il est temps de perdre tes complexes !

PS 3 : j'espère ne pas avoir trop abusé de ton espace pour faire la promo du délire.


à toi Hellian et à tous ceux qui rejoindrons le front-i-bus :

Dis-donc, Hellian, pas de conneries, promis ? En vrai je m'appelle Hervé et Cat est caissière à Paimpol. Le premier qui passe son chariot vers elle, je lui explose la tête.

Ludi
de l'association "Cha Man et Cat Woman"

@ Cat : c'est quoi France Galle, un match de foot ?

Cat'niiiiie aiiiime les suceeeeeetteux, les suceeeett....

Hellian est revenu !!! Hellian est revenu !!! Qui l'eut cru !
5 sur toi mon fils ! (réplique du film "Plus beau que moi tu meurs". On est 10 ou 11 over the world à l'avoir vu. Véridique ! )

Ravi de te revoir par minou ! (j'aurais beau écrire 50 fois cette boutade, 50 fois j'en rirais)

Que dire de plus mise à part que la porte de ma cabane au fond du jardin dans le Lubéron virtuelle (pour l'instant en attendant le Goncourt) t'est grande ouverte !

Au plaisir de te lire !

Olivier
content car demain c'est l'ascension