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Remerciements pour vos commentaires sur "La statue"
Expert Onirien
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23/06/2011 17:15
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En préambule, je remercie toutes celles et ceux qui ont pris le temps de me lire et me commenter.

RB,

C’est tout le problème de faire apprécier une forme de poésie à ceux qui ne l’apprécient pas. D’emblée, beaucoup se braquent et partent avec un à-priori négatif. Ce qui laisse mal augurer de leur appréciation.

Je vous dirais aussi que l’on ne peut juger d’une poésie classique avec un regard tourné vers la poésie libre et inversement. Cela nécessite un minimum de connaissances des deux et surtout un esprit suffisamment malléable pour faire la gymnastique nécessaire.

L’emploi des « Ô » que vous soulignez et fréquent chez nombre d’auteurs reconnus, parfois jusqu’à l’excès, j’en conviens volontiers, mais ne gêne nullement la qualité d’un texte. En poésie classique on peut répéter un mot à l’envi dans le corps du poème (beaucoup ne le comprennent pas et confondent cette répétition avec l’interdiction de répéter un mot à la rime avant 12 vers intercalés).

Certains lecteurs vont chercher dans leur lecture une logique des mots, paradoxe totalement incongru en matière de poésie. Vous le faites en déniant certains passages du poème. Je ne vous contredirez pas, ici est le règne de la subjectivité et du goût personnel en matière de choix lexical.

Socque,

Vous dites que le sujet a été beaucoup évoqué. Permettez-moi de vous contredire. Les poètes l’ayant utilisé dans un poème pour thème ne sont pas légion (Albert Samain, Charles Baudelaire entre autres), la plupart l’ont fait par fragments dans des textes ayant pour thème d’autres sujets.

La seule qualité véritable de tout Art est la liberté de ton et de choix, sans celle-ci on ne peut parler d’Art. Libre à chacun d’écrire comme il l’entend.

Je rejette cette « manière dont on exprime les choses aujourd’hui » que vous relevez. Laissez-donc chacun écrire selon son cœur.

Personnellement, je n’aime guère la poésie libre qui selon moi révèle souvent une faiblesse évidente de ce qui fait l’essence même de la poésie : dire le monde autrement, avec un regard différent, mais, je n’irais jamais « attaquer » un auteur sur son choix d’une forme plutôt que d’une autre.

Hananke,

Le Parnasse, oui, la recherche de la beauté des mots, des images et des émotions. Merci de vous en être aperçu. Rares sont ceux qui font le parallèle.

Encore plus rares ceux qui perçoivent la recherche esthétique.

Lulu,

Merci.

Robot,

Mon style d’écriture fait sans doute « vieille France » et je l’assume pleinement et n’irais jamais changer pour satisfaire la détestation de la poésie classique de certains. S’il déplait souverainement à certains lecteurs, il m’a valu dans pas mal de concours aux jurys professionnels de l’écriture, plusieurs prix.

Miguel,

Merci pour vos propos.

« Un peu froid »… pour une statue cela me semble le minimum. Non ?

« Pompeux ». J’aurai plutôt dis « solennel ». Après, cela dépend du goût personnel. Ce qui m’hérisse ce sont ces textes totalement abscons qui se piquent de poésie et cachent souvent leur sens sous des tournures de phrases alambiquées que bien souvent seul leur auteur comprend. Ce faux masque censé être de la poésie qui avec des artifices de juxtaposition de mots disparates entrechoque des propos ennuyeux, sans émotion, sans saveur… où la métaphore est totalement absente, ce qui est un comble pour de la poésie.

Merci pour vos corrections de ponctuation. J’en tiens compte.

Senglar,

Je vous remercie.

J’essaie de faire du mieux possible. Encore bien du travail…

Alexandre,

Merci.

« Solennité », oui. Certains y voient autre chose, c’est une affaire de sensibilité rien de plus.

Tizef,

Merci.

Certains ne s’imaginent pas un seul instant comme il est difficile de trouver une métaphore qui soit à la fois belle et expressive. Il faut beaucoup de réflexion pour y parvenir…

Bidis,

Merci.

Ava,

Je vous remercie pour votre lecture et ces mots déposés.

Contribution du : 31/05/2014 10:29
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Re : Remerciements pour vos commentaires sur "La statue"
Visiteur 
Bonjour,

Je vous cite et tenais à vous répondre.

"Ce qui m’hérisse ce sont ces textes totalement abscons qui se piquent de poésie et cachent souvent leur sens sous des tournures de phrases alambiquées que bien souvent seul leur auteur comprend. Ce faux masque censé être de la poésie qui avec des artifices de juxtaposition de mots disparates entrechoque des propos ennuyeux, sans émotion, sans saveur… où la métaphore est totalement absente, ce qui est un comble pour de la poésie."

Bien-sûr... on aurait dans ce cas raté - je n'en cite que quelques uns- Breton, Mallarmé, Bonnefoy, Jaccottet, Perse, ...en musique : Ligeti, Boulez, ... en peinture : ...Kandinsky, ...Picasso aussi probablement...en sculpture :...

Je ne veux pas rentrer dans le débat mais le mépris ici affiché se doit d'être quand même relevé.
Je vous invite à lire ceci sur la diversité de la poésie contemporaine et son droit au respect :

"Plus que jamais, la poésie est aujourd'hui aux prises avec la prose. Non pas pour la poétiser (comme ce fut le cas au XVIIIème), mais pour se mesurer à sa platitude même. A côté du déjà classique mais toujours mal défini "poème en prose", on a vu se développer, depuis un-demi siècle, toutes sortes de textes inclassables où tantôt l'on assiste à la dilution de la poésie dans la prose, tantôt à sa mise à plat, tantôt à son autocritique... Chez Francis Ponge, la prose est devenue "Proême". Dans l'oeuvre d'Yves Bonnefoy, la prose poétique se rapproche du récit. Dans l'oeuvre de Philippe Jaccottet, elle s'inscrit dans la filiation des méditations ou des "rêveries" d'un promeneur solitaire. Plus récemment, chez Emmanuel Hocquard, elle s'affirme comme lieu d'une écriture littérale et tabulaire.

A ce florilège de proses inclassables, viennent s'ajouter quantité d'écritures fragmentaires ou fragmentées. On les rencontre notamment chez les lecteurs des philosophes présocratiques, de haïkus, ou les héritiers de René Char et de Maurice Blanchot (Roger Munier, Michel Camus, Frank-André Jamme...). Ils sont poètes de la discontinuité et de la juxtaposition. Ils pratiquent une écriture volontiers sentencieuse, mais qui tend à l'énonciation de vérités problématiques et provisoires. Celles-ci ne se referment pas autoritairement sur elles-mêmes comme dans les anciennes Maximes. Elles disent un minimum plutôt qu'un maximum. Elles sont paroles d'incertitudes, de tâtonnements, voire d'assouplissement et d'effacement. Elles affirment la valeur de la précarité même au sein d'une parole renforcée par ses courts-circuits, ses bribes, ses assertions, ses affirmations et ses questions répétées, comme autant de coups frappés à la porte de l'inconnu. Selon Edmond Jabès, « ce qui fait (...) le prix d'une parole n'est pas la certitude qu'en s'imposant, elle marque mais bien au contraire le manque, le gouffre, l'incertitude contre lesquels elle se débat. »

Enfin, au terme de ce mouvement par lequel la poésie se déborde, se suspecte, sort d'elle-même et parfois se nie, il faut noter quantité de formes ou pratiques résolument marginales et formalistes, telles que le lettrisme, les collages, la poésie tract, la poésie sonore, l'association "Polyphonix"(fondée en 1979 par JJ.Lebel), la poésie performance... La seconde moitié du XXème siècle, en poésie comme dans les autres arts, voit se multiplier les tentatives formalistes ou déconstructivistes les plus inattendues. Ces "tentatives" constituent des laboratoires expérimentaux où l'expérience formelle constitue l'élément prépondérant. Tel ou tel aspect du "medium" poétique s'y trouve valorisé : le visuel, le phonétique... "

Pour plus d'information : http://www.maulpoix.net/Diversite.html

Contribution du : 31/05/2014 16:36
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Re : Remerciements pour vos commentaires sur "La statue"
Visiteur 

Contribution du : 31/05/2014 17:25
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Re : Remerciements pour vos commentaires sur "La statue"
Expert Onirien
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23/06/2011 17:15
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Mallarmé, parnassien a surtout écrit en classique et sa poésie était volontairement hermétique et souvent réservée à un cercle d'initiés qu'il recevait chaque mardi à son domicile. Je précise que j'ai lu l'intégralité de son oeuvre... pour quelqu'un qui n'aimerait pas un auteur voilà qui pourrait surprendre.

J'aime sa poésie en prose, comme j'aime celle de Francis Carco, de Jules Supervielle, de Francis Jammes, de Jacques Prévert et de plusieurs autres.

Ici, je ne parle pas des autres arts, ni de peinture, ni de sculpture. Qui plus est j'apprécie plus d'un peintre moderne.

Ne vous méprenez pas ! Mon propos ne vise pas à dénier la poésie libre et contemporaine dans son entièreté, elle a toute sa place dans la poésie, mais je réfute la fausse poésie.

Elle est souvent présente sous la plume de nombreux auteurs contemporains.

L'article que vous citez (et que je ne connaissais pas) parle de "poètes de la juxtaposition" : oh oui... et, ils sont nombreux.

Contribution du : 31/05/2014 18:29
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