Merci Pimpette pour cette évocation de tendresse sans mollesse, c’est exactement ça…

En effet j’évoque ici une situation dont quelques éléments éclaireront sans doute le lecteur
L’action se déroule sur les pentes du mont Slivemore en Irlande au bout du monde d’où la référence aux Abyssinie d’Ouessant, pour les férules Anglaise et les estives désertées c’est simple : restent sur les pentes de cet endroit les ruines d’un village déserté (village qui servait d’estive en été), après la famine qui chassa les Irlandais vers les US, les Anglais les ayant sciemment laisser crever de faim…(d’où les férules Anglaise)
L’endroit est venté et la roche quartzite qu’on extrayait tapisse le chemin qui traverse les tourbières, c’était en Avril au temps des agneaux qui vont ici librement avec leur mères au regard vide…
Nous avons marché ici avec ma fille qui vit vers là-bas, cela faisait un moment que nous ne nous étions pas vus et nous avions plein de choses à nous dire, a fur et à mesure de nos pas, nos esprits s’éclaircissaient, les mots devenaient de plus en plus rares, je la regardais sourire avec son esprit ravageur et courageux : un vrai gaillard…dans une enveloppe de jolie fille….


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