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1 Utilisateur(s) anonymes
Un petit café (pas brûlé) ? Offert par Bellaeva ! |
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Bonjour !
Merci à toutes les équipes de sélection, correction et publication dont je connais la qualité du travail. Merci à vous commentateurs ! Je trouve vos retours très précieux, vos angles de vue me font réfléchir. Déjà, je souhaite vous préciser d’où me vient cette idée et vous répondre au mieux … J’avais envie de tenter une expérience c’est-à-dire d’utiliser une réalité noire avec de la Fantaisy. Généralement, on rentre dans une catégorie ou dans une autre, on ne fait pas de sauts quantiques entre les deux ! Cela déroute mais j’aime bien dérouter et me dérouter aussi. Oui RB, vous m’attendiez ailleurs, dans l’utilisation réaliste de cette complicité féminine, j’entends bien votre attente, c’était une autre histoire, peut être une autre fois … Je suis d’accord avec Jaimme, j’aurais pu aller plus loin, sortir des cadres, oui. Oser aller plus loin dans la Fantaisy, je n’ai pas su. Pour Pépito et Socque, qui ont vu du Harry Potter ou du Oui oui dans ce texte, pourquoi pas, je voulais du ludique décalé. Revenons déjà sur la réalité, cette réalité, je la connais bien, non pas que j’en sois victime, mais une de mes missions est de travailler sur les risques psychosociaux en entreprise. Non, Socque, il ne s’agit pas que d’une affaire de femme. Hommes comme femmes sont victimes aujourd’hui de ces fameux risques. Ce ressenti, RB, je l’ai vu, est aussi profondément vécu par les hommes. Là, où vous avez raison, il sera nettement moins exprimé, par pudeur, par refus de l’émotionnel. Oui, Pepito, je n’ai pas approfondi le profil du patron, j’ai fait simple, je voulais une nouvelle courte. Les risques psychosociaux ont des causes infiniment plus complexes qu’une relation manager-managé, je suis bien d’accord. Les managers eux-mêmes ont tous les risques de s’offrir un burn-out, si j’ose dire. Ceci dit cette histoire m’a été inspirée par une histoire vraie, une jeune femme responsable ressources humaine dans une entreprise du BTP qui a chaque comité de direction se faisait humilier publiquement par son patron avec une assistance muette. Donc caricature ? Pas tant que ça ! Cela serait caricatural si j’avais émis l’idée que tous les managers se conduisaient ainsi. Le rat blanc que beaucoup d’entre vous ont apprécié représente pour moi l’état pré-burn-out où la personne ne parvient plus à penser par elle-même. Cet état peut conduire à la dépression totale, voire au suicide. Socque, vous parlez de texte revanchard, vous dites que mon héroïne ne vaut guère mieux que son patron. Si vous voulez, loin de moi l’idée de faire un texte moralisateur, avec le gros méchant d’un côté et la gentille parfaite de l’autre, vous êtes libre de votre lecture. J’ai mis en scène une femme prise dans un harcèlement moral. La seule solution pour qu’elle s’en sorte c’est déjà qu’elle puisse repenser par elle-même, ce qu’elle n’était plus capable de faire, elle y parvient en dominant la situation grâce à la magie, ensuite, après des agressions et humiliations répétées, c’est de pouvoir avoir réparation de ce traitement pour retrouver sa dignité, ce qu’elle obtient par l’argent. Moyen réparateur symbolique par excellence. Oui, c’est certain que dans son état, elle n’était plus capable de penser aux autres, je n’ai pas cherché à mettre en scène une sainte, non plus. Il y avait déjà une fée, pas une sainte en plus ! Merci Jano d’avoir apprécié ce texte, vous n’avez pas noté de critique, cela m’intéresserait de les entendre si vous passez par ici. Merci Robot pour la fée carabosse ! Je l’aime bien aussi ma reine des glaces !
Contribution du : 15/06/2014 15:21
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Re : Un petit café (pas brûlé) ? Offert par Bellaeva ! |
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Visiteur
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Merci Louis pour votre long commentaire perspicace, vous avez réussi à débusquer tous les signes que j'aime bien semer dans mes textes, comme les différents rayons, comme le jeu des couleurs, comme le nom non innocent de mon héroine...Comme les allusions à certains héros de ma propre enfance, Zorro en était un, je l'avoue ...
et tant d'autres choses aussi. C'est un vrai plaisir de savoir que les lecteurs peuvent y être sensibles, au delà de l'histoire ... Grand merci !
Contribution du : 15/06/2014 18:27
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Re : Un petit café (pas brûlé) ? Offert par Bellaeva ! |
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Visiteur
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Merci Marogne pour votre commentaire, merci d'avoir relevé le jus de cravate, aussi ...
En revanche, vous avez une lecture de mon personnage un peu comme Socque, c'est à dire vous voyez quelqu'un qui rentre dans le jeu de guerre et d'agressivité, bref, le jeu de pouvoir classique et compétitif que l'on peut voir à l'oeuvre dans les entreprises aujourd'hui. Si vous reprenez cette phase où elle prend le pouvoir, c'est là où le rapport dominant dominé bascule. C'est une phase assez animale, naturelle ... Oui, elle veut lui faire payer, elle veut se réparer des humiliations subies, très humain tout ça, et il me semble assez crédible. Etait-elle psychologiquement capable de faire autre chose ? De penser aux autres, là ? Oui si elle avait été une sainte, ce qu'elle n'est pas. Mais si vous avez lu attentivement la dernière phrase, peut être avez vous pu poindre quelque chose d'autre ... En tout cas merci !
Contribution du : 15/06/2014 19:06
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Re : Un petit café (pas brûlé) ? Offert par Bellaeva ! |
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Visiteur
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Merci Cat !
Comment ça ? Gentillet mon rayon bleu ? Vraiment ? En tout cas, je vous le promets, très jubilatoire à écrire! Oui la complicité entre les deux femmes est discrète, je le voulais ainsi, trop peut être ... Merci pour votre retour ...
Contribution du : 15/06/2014 21:10
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Re : Un petit café (pas brûlé) ? Offert par Bellaeva ! |
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Expert Onirien
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17/04/2012 21:15 De Capens
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Bonjour Bellavea, je n'ai pas dis que le profil du patron, seul, était caricatural.
Vous nous dites "cette réalité, je la connais bien, non pas que j’en sois victime, ...". Je n'en ai pas douté un seul instant et ce n'est pas bien grave, surtout vu le ton agréablement délirant du texte. Après tout, pour raconter une histoire, on n'est pas obligé d'avoir goûté au plaisir de se faire peigner en arrière tout les matins par les beuglements d'un patron dément, d’être bloqué là par une position familiale qui fait que vous en êtes le seul soutien, de se sentir obligé de maintenir la tête légèrement au dessus des flots quoiqu'il en coûte, d'en arriver à mettre en doute ses propres capacités professionnelles, d'apprécier le moindre rayon de soleil comme une bénédiction,... Mais peut être avez vous mal perçu le sens de mon commentaire. Je suis souvent trop elliptique. Je renouvelle mes félicitations pour le plaisir de vous lire. Pepito
Contribution du : 16/06/2014 09:52
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Celui qui écrit dans mon dos ne voit que mon… (Adage du banni) |
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Re : Un petit café (pas brûlé) ? Offert par Bellaeva ! |
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Eh Pepito ! Pas de problème !
C'est juste votre remarque sur "des relations managériales caricaturales" qui m'a fait réagir, le caricatural, en fait. Pour moi, c'est un instantané, un type de relation particulier, pourquoi caricatural ?
Contribution du : 16/06/2014 13:22
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Re : Un petit café (pas brûlé) ? Offert par Bellaeva ! |
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Organiris
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18/07/2009 20:05 Groupe :
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17908
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Tiens, ça me rappelle de longues discussions (que je n'ai pas le temps d'aller exhumer) sur les personnages-caricatures. J'y disais que les gens, dans la vie réelle, se comportent souvent comme des caricatures.
Au delà de cette constatation il est amusant de voir que le lecteur n'aime pas découvrir qu'un personnage EST une caricature (sauf lorsque ce personnage est défini comme tel car on veut sa condamnation). Délicat, non???.. L'auteur est donc pris entre deux feux (et c'est peut-être là une des clefs de l'écriture...): - éviter à tout prix le personnage passe-partout, non-individualisé, car il échappe à l'empathie du lecteur: échec assuré! - éviter la caricature telle qu'elle est déjà prédéfinie par le lecteur. Surtout pour les personnages principaux. On accuse alors l'auteur de facilité. Fail again! Bellaeva est une pro des personnages. Je pense que certains lui reprochent sous couvert de caricature la situation même, le contexte de l'histoire. En fait, par leur vécu, certains commentateurs s'identifient à la jeune DRH et d'autres au patron... Intéressant. Bref, si les lecteurs s'identifient, d'une manière ou d'une autre, c'est que cela fonctionne. Non?
Contribution du : 16/06/2014 14:05
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"Un commencement est un moment d'une délicatesse extrême" F. Herbert |
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Re : Un petit café (pas brûlé) ? Offert par Bellaeva ! |
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Visiteur
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Bonjour Bellaeva,
Dans mon commentaire j'ai aussi dit que je trouvais le patron caricatural, tout simplement parce que je trouve l'expression de son caractère assez exagéré, tout ressort de manière amplifié, trop direct. Après peut-être que je me trompe car je n'ai jamais connu ce genre de personnage dans le milieu professionnel. Mais j'ai plutôt l'impression que les patrons sont plus subtiles dans la vexation, plus froids, plus nuancé dans leur comportement envers leur employé.
Contribution du : 16/06/2014 14:19
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Re : Un petit café (pas brûlé) ? Offert par Bellaeva ! |
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Expert Onirien
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17/04/2012 21:15 De Capens
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... vous avez raison le mot "caricatural" est mal choisi. Je voulais dire que cela ne sentait pas le vécu, çà existe "nonvécual" ?
Comme dans un autre texte récent parlant d'entreprise, le langage, les impressions, les... petits que'que choses font que c'est manifestement une histoire que l'on a raconté à l'auteur. Question d'immersion dans le milieu...
Contribution du : 16/06/2014 14:25
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Re : Un petit café (pas brûlé) ? Offert par Bellaeva ! |
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Diva Luna et Pepito, si si pour ma part, j'en ai rencontré personnellement. Ceci dit, j'insiste sur l'instantané, sur une relation spécifique entre lui et elle et ce à un moment donné. On ne le voit pas avoir la même attitude avec d'autres. De plus, c'est une nouvelle courte qui ne permet pas à mon avis d'expliquer très finement toute l'origine de la relation. Je laisse entendre à un endroit que ce patron l'a recrutée car il avait besoin d'une RRH malléable, là, il s'est trompé, elle ne l'est pas. Et en fait, il veut s'en débarrasser car elle ne lui apporte pas ce qu'il espérait, voire elle veut lui mettre des bâtons dans les roues sur ces projets de plan social. Voici la trame de l'histoire...
Contribution du : 16/06/2014 15:54
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