Hello la compagnie Onirienne, juste un petit retour sur Voyage…, nouvelle non cataloguée.

Chose qui arrive, où serait le plaisir d’être sélectionné si on n’était pas viré de temps à autre ?

Au passage un petit bonjour aux machinistes Oniriennes et un grand merci à tous ceux qui commentent en EL. Avec trois commentaires pour une nouvelle refusée, je ne peux vraiment pas me plaindre.

Reste plus qu’à faire un tabac aussi carotté que Diva-Luna pour une non-nouvelle et c’est la consécration !



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Commentaire 1:

Le troisième voyage, pour moi, présente le très grave défaut de ressembler à une exploitation à fins de pathos maximal de l'abomination de la Shoah ; tel est du moins mon point de vue. Une exploitation maladroite, en plus, parce que j'ai beaucoup de mal à imaginer insouciant un enfant ayant à ce point perdu tous ses repères (il n'est même pas avec sa mère), et sans doute déjà rudoyé au moment de monter dans le train. Sans compter que le voyage a pu durer plusieurs jours (on est à la fin, puisqu'on arrive au camp) pendant lesquels il n'a rien eu à manger ni à boire et a eu toutes les chances de grelotter ou de suffoquer de chaleur, selon la saison, dans son wagon à bestiaux. Alors, non, le train n'est "pas très confortable" ! Si avec ça il ne s'inquiète pas...
Il est déjà à l'école, donc a au moins six ans : pour moi, il a forcément conscience qu'à l'époque où il vit tout peut arriver, que le danger est partout, surtout s'il fait partie d'une famille juive (je suppose, puisqu'il est déporté)... Donc, de mon point de vue, cette troisième partie du texte ne va pas.

J’ai hésité longtemps avant d’intégrer cette micro nouvelle, le sujet étant casse gueule. Mon petit héro n’est pas (forcément) juif mais attardé. Je n’ai surement pas assez insisté sur ce fait, ni fait mention du « triangle noir ». Primo Levi donne un exemple avec Elias, simple d’esprit, qui pourtant s’adapte à la vie du camp et même, sous entend Levi, va s’y épanouir. Désolé pour le pathos très involontaire, croyez moi.

Le vieillard qui saute, j'aime assez mais enfin je le trouve assez attendu. Disons que ce genre de récit de flash-back au cours d'une ultime chute n'a rien de nouveau, me semble-t-il.

Difficile d’être original, je vous l’accorde

L'histoire du touriste, en revanche, m'a beaucoup plu, que ce soit le foutoir du bus ou l'anecdote déchirante des fromages, que je trouve vraiment bien amenée.

Merci beaucoup.

Le texte est trop inégal à mes yeux pour que je puisse l'évaluer. J'ôterai mon évaluation obligatoire en Espace Lecture s'il est publié.

Plus de soucis à ce sujet ;=) Merci beaucoup pour votre commentaire.

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Commentaire 2:

J'avoue que l'écriture m'a péniblement conduit au bout du texte tant certaines tournures sont peu agréables. Cela m'a quelque peu détourné du fond.
Par exemple:
"qu’un encaisseur de tourner en rond s’occupe" On a l'impression qu'il encaisse des -tourner en rond- "nos deux bonhommes sont en train de se contorsionner" Pourquoi pas plus simplement -se contorsionnent"- Si la dernière nouvelle m'a plutôt intéressé, les récits de ces voyages m'ont paru peu prenant, peut être en raison d'une écriture parfois maladroite et sans relief.

« encaisseur de tourner en rond » fait référence à empêcheur de tourner en rond… cela s’appelle un jeu de mot… de l’humour, quoi.

Aïe, « écriture maladroite et sans relief » ça, ça fait mal

Merci d’avoir été intéressé par ma dernière nouvelle. Heu, c’est bien celle sur le « train » dont vous parlez ?

Merci pour le commentaire.

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Commentaire 3:

Compliqué de donner un point de vue global sur trois textes qui me semblent inégaux.
J'ai beaucoup aimé le premier. L'écriture est vivante, en quelques mots sont brossés à la fois les personnages et les situations. C'est sensible sans sensiblerie, avec un brin d'humour noir et de faux détachement.
Le deuxième texte... une lecture toujours agréable, mais "l'histoire" ne me convainc pas. On reste tout de même dans le très conventionnel du sentimental, à mon avis.
Je n'adhère pas au troisième texte: quel âge a le gamin pour raisonner ainsi dans un wagon de la mort ? Pour ne ressentir aucune peur ? "j'ai rarement été aussi bien" ? Cela ne fonctionne pas pour moi.

Vos commentaires rejoignent le comm 1, preuve s’il en était besoin, de leurs pertinences.

Je pense que le premier texte gagnerait à être développé ou accompagné différemment.

J’ai déjà anticipé votre requête, je travaille à la suite de ce voyage depuis un moment. ;=)

Le thème du voyage peut permettre des interprétations multiples, c'est une idée astucieuse pour regrouper des textes courts.

Malheureusement cela n’a pas suffit à faire passer la rampe à l’ensemble.

Merci pour votre commentaire et pour les encouragements sur le premier texte.

Merci encore à vous trois.

Pepito

C'est le seul voyage annulé que je connaisse et qui est été l'occasion quand même de recevoir des cartes postales.

Pepito un double , tout mon , d'avoir eu la présence d'esprit de tenter la non sélection avec une compilation d'histoires . Le procédé est astucieux ainsi tu as pu cumuler tous les défauts tout en te ménageant une crédibilité d'auteur potentiel, les unes mal construites dans le déroulé, les autres dans un style surprenant (je pense que tu as voulu tenter une technique dont tu as récemment loué la capacité à passer la rampe), certaines frisant le TB,...

Avais tu pensé que le chien du gamin voyageant en train devait avoir une maladie incurable et inconnue ?

Franchement, au vu des efforts déployés, je m'excuse d'avoir voulu te récuser du cercle des auteurs ermites et te propose d'un devenir président d'honneur...

Cher Pepito,

Je vous écris cette lettre pour vous exprimer toute ma sympathie. Votre force de caractère m'émeut autant qu'une végétarienne face à une côte de bœuf, car je sais que sous votre armure de guerrier se cache une grande blessure de la taille d'une piqûre de moustique fatiguée. Alors comme le disais une grande poétesse " la guêpe c'est que du blabla", sous ces vers d'une grande sagesse et d'une limpidité ils ont la faculté de vous faire voir le monde à travers le brouillard qui vous aveugle. Comme le disait cette célèbre poétesse " regarde et écoute bela-bela et tu atteindras ta destinée". En clair je vous envoie toute mes énergies positives sur le dos d'une cigogne. Bien que la cigogne fera tant de voyage avant de vous trouver mais comme on dit mieux vaut tard que jamais. Force et inspiration.
Cordialement
Diva-luna toujours dans la lune.

Oup's j'efface mon doublon à travers ma petite lucarne qui bug qui bug.

@ chVlu : merci, tu me donnes plein d'idées pour la nouvelle suivante. Je m'en vais en écrire une qui se moque des supporters de rugby, à priori cela devrait avoir la cote. Si t'as de la doc, je suis preneur. Mais il me les faut bien vrai, avec la casquette Ricard et le "mildiou macarel" au bord des lèvres... des authentiques, quoi. Si ils sont fachos en plus, c'est parfait. ;=)

@ Diva-luna : oups, la cigogne met du temps à arriver. J'avoue que depuis ce matin 22/07 j'ai un peu plus besoin d'énergie positive que d'habitude.
Me revient en mémoire une course sur la Garonne en radeaux, à la fin le jury égéenne l'ordre d'arrivée des équipages, puis tire au sort le gagnant.

Merci pour les encouragements !

Pepito, j'ai une

Je propose qu’on ouvre des forums de remerciements sur tous les textes rejetés. Ils permettront à tout le monde de les commenter sans les lire, ce qui économisera le temps qu’on perd à lire les mauvais textes édités qu’on ne commente même pas. Là, je suis un peu pressé, mais je te propose de ne pas lire ton texte dès que je peux, et de revenir dare-dare le commenter. J’adore les trains. J’en ai trop loupé dans ma vie (je préfère le yachting) pour laisser filer les tiens.

Ludi
commentateur de textes non publiés

T'es affreux, mais c'est une excellente idée... que j'ai d'ailleurs toujours mis en pratique.

Pepito

PS : merci pour ton commentaire très intéressant et qui m'ouvre de nouveaux horizons.*


* ça c'est le retour de commentaire avant qu'il soit fait. Toujours dans l'idée de gagner du temps. ;=)

Suite de l'échange auteur/commentateur :

Pepito,

" Je ne saurais trop vous recommander d'élaguer un peu votre prochain texte. Si vous pouviez ne pas l'écrire, ce serait un chef-d'oeuvre"

Ludi
votre fidèle non-lecteur

Je sors à l'instant de chez Gallimard. Il m'a chaudement félicité et m'a refilé un non-chèque...

Là j'ai comme un doute sur la méthode...

Evidemment, si tu lui as fait lire...