Moi qui d'habitude ai une fâcheuse tendance à me montrer prolixe, eh bien, je dois dire que cette fois-ci, l'accueil qui a été réservé à ce poème m'a laissée presque sans mots...sinon merci.

D'abord au membres du comité de lecture et du comité éditorial d'avoir accepté sa publication et ensuite à vous tous qui l'avez commenté avec bienveillance, non, le mot est faible, avec tant de chaleur .
J'en suis encore à m'en étonner car, évidemment, ce texte a été travaillé mais il est loin d'être parfait – comme me l'a fait remarquer un ami à juste titre, il pourrait être plus abouti encore – alors je pense que c'est son côté authentique ou sincère si vous préférez, qui a fait que chacun de vous a pu s'y retrouver, tant la situation est pour le moins banale, le thème éculé...
Pas grand chose à expliquer donc car je me rends compte que chacun de vous a trouvé à ce qui ne frappe pas clairement l'entendement au premier abord un sens qui lui correspond et qui n'est sans doute pas celui auquel j'aurais pensé. Tout est bien donc car l'idée que je me fais du partage en poésie, ce n'est pas d'en retirer des lauriers mais d'aboutir à ce que le lecteur s'approprie l'émotion poétique exprimée, si personnelle puisse t-elle être au départ.
Jfmoods : je vous ai trouvé sensible et très perspicace à travers votre commentaire particulièrement fouillé. Pour le coup, si j'osais, je dirais que vous m'avez mise à nu ! :D.
Je voudrais rebondir sur l'aspect « prédateur » du rapport de séduction que vous avez mentionné et répondre à la question posée par Emilia : à mon avis, la question n'est pas de se demander s'il est blâmable d'user ou non d'artifices, d'un savoir faire que d'aucuns appelleront avec mansuétude « l'art de la séduction » : cela est, cela existe. Ici cela a simplement valeur de regret éprouvé sous le coup de l'amertume, regret de n'être pas de la race des manipulatrices d'âmes, des Shéhérazade comme le dit si bien jfmoods.
Grand merci donc à vous tous, Hananke, Francis, Michel 64, Jaseh, MissNode, Leni, Jano, Pimpette, Cat, papipoete, Curwood et ChVulu d'être passés me lire et d'avoir si chaleureusement reçu ce poème. Vous m'avez comblée, j'ai presque envie de vous dire Merci pour ce moment! (si, je l'ai fait! )
@ChVulu : vraiment contente de ton passage, tu te fais rare : admets que je suis moins bonne en micro-nouvelles, pas vrai ?:D

Tout le plaisir a été pour moi, je vais de ce pas lire ou relire tes poèmes. Merci encore.

Désolée, Myndie, j’ai dû mal m’exprimer par manque de temps pour développer ma pensée… ; il n’était pas dans mon intention de blâmer quoi que ce soit, de quel droit d’ailleurs aurais-je pu me le permettre ? Je souhaitais juste poser la question pour tenter d’atténuer un peu l’amertume ressentie et envisager que le partenaire n’avait peut-être pas su, lui, apprécier à sa juste valeur l’héroïne de cette histoire vécue avec sincérité et trouvant un peu injuste qu’elle s’attribue toute la responsabilité de l’échec de ce sentiment amoureux si complexe sur lequel Stendhal s’est penché en son temps avec son analyse du phénomène de « cristallisation »…où d’après lui, il faudrait sentir et non savoir… ; Le savoir-faire séducteur apporte encore une nuance différente au savoir- être, tout cela dépendant bien sûr des désirs et des projections de chacun …

Bonsoir myndie,
Je voulais simplement vous dire, te dire, que j'ai pris ton texte en pleine face... c'est la force de l'évocation... quant à jfmoods, je ne connais pas meilleur décortiqueur-analyste-profileur que lui, pour être passée sous ses belles fauches, je puis te dire que c'est un sacré bon lecteur... que dire de plus, comme je l'ai dit, je la garde au chaud, ta poésie. Ravie d'avoir fait ta connaissance...